Vite un déblocage et n’est pas Germinal qui veut !

« Toutes les idées sont sur la table pour débloquer très rapidement la situation » tels sont les propos se voulant rassurants de plusieurs membres du gouvernement qui, depuis quelques heures montent au créneau…dont sont empêchés des millions d’automobilistes. C’est bien d’avoir des idées surtout lorsque nos compatriotes ne parviennent pas à avoir du pétrole à la pompe. La jauge voit rouge. Les couleurs de la CGT. Ca ne pue pas vraiment l’essence sur les aires des stations-services. Mais il semblerait bien que la chenlit ne s’éternise pas encore trop longtemps et que l’on puisse véritablement parler d’un ultimatum gouvernemental avec, à la clé, un déblocage des dépôts par la force et une opération réquisitions. Pour mettre fin à cette farce très pénalisante et de très mauvais goût. Il ne faudrait pas que les automobilistes, déjà depuis des lustres considérés comme des vaches à lait par tous nos gouvernants de gauche comme de droite, se transforment aussi en pintades toujours davantage plumées. Comme c’est actuellement le cas dans certaines stations chanceuses en terme d’alimentation et vendant à prix d’or et de façon scandaleuse leurs carburants. Jusqu’à 2,72 euros le litre à cause de la pénurie. A quand le marché noir pour l’or noir ? Quelle sale histoire de cochon comme pendant l’Occupation. De qui se moque t-on ? Mais que font donc les supers flics de la police judiciaire, qui, une fois n’est pas coutume, font amis-amis (sans aller se dorer au soleil de la Floride) avec un syndicat de magistrats, hostiles aussi à la réforme de la célèbre PJ ! Il ne manquait plus que ça dans le tableau ! En l’occurrence il revient plutôt et plus sérieusement aux agents de la répression des fraudes d’agir.

Et le gouvernement a tout intérêt aussi à remettre de l’ordre dans les meilleurs délais car un grand événement « festif » approche à l’horizon. C’est en effet dimanche que celui qui compare Emmanuel Macron à Louis XVI (il n’a pas encore osé s’en prendre à Brigitte-Marie-Antoinette) appelle à l’escalade, sinon des grilles de l’Elysée, mais au moins celles invitant à faire beaucoup de bruit en ce dimanche qui n’est pas celui du marathon de Paris.

Il a pris le risque d’organiser son « puputsch » d’essence révolutionnaire « contre la vie chère » dans les rues la veille, me semble-t-il de la remise du ballon d’or de football, décerné peut-être à l’attaquant madrilène et de l’équipe de France, Karim Benzema ! Vous imaginez en cas de flop populaire, il se sera plus surnommé que le…« ballot d’or » de la politique. On lui fait de toute façon confiance, il s’essuira les crampons sur Macron!

Il faudrait déjà que le « Merluchon plus trop frétillant » redore un blason plus sans culotte que royal quelque peu sali ces derniers mois. Il joue très gros. Il pourra toujours mettre un éventuel échec populaire de son initiative sur le dos du gouvernement qui aurait fait en sorte d’empêcher ses camarades à se déplacer à la capitale. Faute d’essence. Il en est bien capable le bougre. Alors que la CGT, devant la perspective possible de recours à la réquisition des personnels grévistes se montre très menaçante: « ce serait la guerre » si ses camarades pas trop prolétaires vu leurs rémunérations, sont réquisitionnés. La centrale syndicale de Philippe Martinez ne parle évidemment pas de ses collègues de la CFDT hostiles à ce mouvement.

A propos de carte, il serait bon au plus vite que le gouvernement abatte la meilleure, comme au vieux-jeu des « Mille bornes »: celle de la citerne d’essence de couleur bleue et verte ! Elle vaut cher celle-là.

Comme la coïncidence plus amusante avec ce leader normand et porte-parole de la CGT d’Exxon/Mobil près du Havre (l’une des trois raffineries en grève) dont le site reste toujours bloqué en dépit de la signature d’un accord majoritaire sur les salaires. Il porte le doux prénom de Germinal. Ses parents devaient être très « fans » de l’oeuvre de l’écrivain Emile Zola et solidaires des anciens mineurs des corons du nord ! Le camarade « Germinal », fort heureusement, ne travaille pas dans les mêmes conditions que les anciennes « gueules noires » dont les enfants étaient contraints aussi très jeunes à descendre dans les mines. Le coup de grisou il est bien plutôt pour les victimes de ces prises d’otages. Et pour une fois ce n’est pas la faute à Rousseau ! Il ne faut pas se tromper de nantis…« Cul par dessus tête » comme a dit hier le chef d’Etat, lors de la réouverture de la sous-préfecture de Château-Gontier, en Mayenne: « le blocage ce n’est pas une façon de négocier ».

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :