Villedieu le grand retour. Il nous avait manqué l’homme à la casquette à la télé. Sacré Fabien. Un très bon client pour les chaines d’infos en continu. Pas le plus mauvais d’ailleurs, loin s’en faut. Le revoir le verbe haut et facile n’est jamais un signe de bonne circulation ferroviaire future. Le zélé porte-parole ou flingue de « Sud-Rail » qui appelle lui aussi à la mobilisation générale à quelques jours des vacances scolaires. Avec déjà un arrêt en gare mardi prochain. Pour une première journée d’action (et surtout beaucoup plus si affinités) motivée elle aussi pour des raisons salariales. Il n’y a pas de raison que ce syndicat encore plus extrémiste souvent que la CGT (oui, oui, c’est possible comme toujours selon un vieux slogan de la SNCF) soit à la remorque de ses petits camarades des raffineries qui réclament 10 % de hausse. Pour qui une revalorisation de 7 % de leur rémunération et l’octroi d’une prime de 3 à 6.000 euros sont considérés comme une « mascarade et un accord au rabais ». Un gros pourboire que voudraient bien percevoir des dizaines de millions de salariés dans le privé et la fonction publique. Sans parler des retraités. Passons.
Même minoritaires chez Total (le recours en référé sur les réquisitions déposé par la CGT chez Exxon à Notre-Dame-de-Gravenchon a été rejeté ce matin par le tribunal administratif de Rouen) une petite poignée de cégétistes n’en continuent pas moins de bloquer impunément les dépôts de raffineries. Il ne manque donc jamais d’énergie le gars Fabien pour « emmerder » les usagers du rail, surtout principalement lorsque les vacances approchent en gare. Le moment idéal pour faire le plus de dégâts. Ils sont toujours à l’heure, pas comme leurs trains, pour empêcher des millions de nos compatriotes à profiter de leur repos. Imités aussi le plus souvent par d’autres plus grands privilégiés, ceux des compagnies aériennes. C’est la France, seul pays au monde où des syndicats ont tous les pouvoirs de nuisance pour empêcher la libre circulation de leurs compatriotes. Le syndicalisme politique et ce n’est pas nouveau ne pèse plus rien en terme d’effectifs mais exerce une pression maximale dans le secteur notamment des transports. Où quelques irréductibles gaulois très réfractaires, suffisent à paralyser tout un pays.
C’est aussi le…bazar à l’hôtel de ville d’Evreux avec l’écho que me consacre aujourd’hui gentiment la Dépêche, bi-hebdomadaire de l’Eure, suite à un récent article lié à des nouveaux clashs oraux entre le maire et son opposition au dernier conseil municipal. Un article à l’audience record grâce à des généreux partages ! Merci à mes anciens collègues journalistes qui reprennent quelques morceaux choisis en parlant notamment d’un « oeil libre ». Ce que je ne peux que confirmer. Etant en accord…presque Total, qu’il me soit en toute amitié autorisé en revanche de préciser que mon « passage éphémère » à la Direction de la Communication dans la ville préfecture de l’Eure, s’est tout de même prolongé sur une durée de quatre ans dont la dernière certes dans un « placard » loin d’être doré en dépit d’un soutien de mes amis élus de l’époque avec qui, je confirme, mes liens d’amitié et de fidélité restent très forts comme avec ceux venus plus tard. Une petite longévité que nombre de mes successeurs, pour des raisons diverses, n’ont pas connue depuis plus de quinze ans avec les maires successifs. C’est en effet un poste où la durée de vie professionnelle est très limitée dans le temps à Evreux comme ailleurs ! Pour ceux qui ne le sauraient pas et c’est mon ultime clin d’oeil mouillé du jour, je ne suis plus « exilé » au Havre (après dix ans de présence) depuis un an et demi mais « réfugié » malouin, ancienne terre de corsaires et flibustiers, la retraite venue, sur la belle côte d’Emeraude bretonne. Baignée par le soleil 364 jours par an. C’est assez mal parti pour aujourd’hui…Le ciel pleure. Et il a de quoi vu l’actualité heureuse !
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