Une petite marée avec des chiffres bidons sans essence et des « pleureuses » déplacées » !

Une participation exceptionnelle. C’était le jour du grand soir tant attendu par la gauche extrême. Jean-Luc Mélenchon a sauté comme un cabri sur son « commande char  » grotesque sur lesquels ont pris aussi place plusieurs groupies de l’artiste, à travers la capitale, de Nation à la Bastille. Sa traversée de Paris sans marché noir, en octobre et non pas en Janvier, avec des acteurs jouant faux et beaucoup moins talentueux, a vu hier sa manifestation se transformer en prélude de mauvais Chopin, à « un nouveau Front populaire » a péroré, enthousiaste et tromphal JLM . Bigre. Il aurait été bien le seul à « faire le plein »! Dans le meilleur des cas, selon la France insoumise: 140.000 personnes dans le cortège. On est loin du compte et d’une extraordinaire mobilisation. Il est probable que l’on était plus près des 40 ou 50.000 manifestants ! Il n’y a pas de quoi pavoiser avec ces chiffres « Totalement » bidons d’une petite marée au faible coefficient. Une malhonneteté intellectuelle insupportable comme à chaque fois. Que le pouvoir soit à bâbord ou tribord. Et demain mardi ce sera pareil n’en doutons pas et « Philou » frottera de satisfaction sa belle moustache révolutionnaire. Avec des chiffres affolants d’une incroyable vérité. Et cette surenchère mortifère on va y avoir droit jusqu’aux élections professionnelles en décembre.

Et pendant ce temps-là les cinq raffineries de TotalEnergies restent toujours bloquées dont celle de Normandie près du Havre, berceau de la colère et autant de réacteurs des centrales nucléaires resteront à l’arrêt quelques semaines supplémentaires. Rien ne presse ! Leur remise en route après des nécessaires travaux de maintenance se trouve retardée par la grève des personnels toujours par la grâce de la CGT. Merci Philou où plutôt aux branches « canal historique » de la Confédération générale du travail. Les plus dures: la chimie, l’énergie et les transports qui, pour la première fois, vont voir s’échapper leur pouvoir à la tête du syndicat avec le départ à la retraite de son « patron » normalement remplacé à la fin de l’année par une femme, Marine Buisson, issue elle de l’enseignement. Une syndicaliste plutôt portée sur les dossiers sociétaux et écolos. Evidemment cette possible promotion ne plait pas aux bloqueurs professionnels cégétistes (les dockers experts en la matière ne devraient plus tarder à montrer toute la performance de leur « savoir-faire » ) et des millions de nos compatriotes se retrouvent en position d’otages victimes collatérales de ce bras de fer interne mais à nuisance externe maximale…Jusqu’à quand deux ou trois cents grévistes qui ne gagnent pas le SMIC comme nombre de salariés, mais le triple, vont continuer à mettre la France au ralenti ? Voire sur les genoux. Surtout que l’on s’approche des sacro saintes vacances scolaires. Qui restent tout de même en pointillés si les trains et les voitures, faute d’essence, ne circulent pas. Ou difficilement. C’est aussi un peu pénible d’entendre certains professionnels jouer les « pleureuses » à l’avance avec des réservations revues à la baisse. Sont-ils les mieux placés en ces temps de graves incertitudes à s’apitoyer sur leur sort. Alors qu’ils viennent de réaliser une saison estivale d’enfer heureux (tant mieux) et ont profité des largesses (toutes aussi légitimes) de l’état protecteur pendant les deux ans de la crise Covid. Ils pourraient, le cas échéant, faire un peu profil plus bas ou se plaindre un peu plus en silence !

PS: La « sardine » verte à l’huile de tournesol, Sandrine Rousseau, est finalement bien sortie, avec un léger décalage horaire, de sa boîte à bêtises pour commenter l’attaque dont a été victime la toile de Van Gogh à Londres qu’elle a jugée « intéressante parce que dérangeante ». C’est vrai que balancer deux boîtes de tomates sur un chef-d’oeuvre est très « intéressant » . Il fallait aussi la voir à la grande marche du « Mao mélenchonesque » posant rayonnante de suffisance devant les photographes et les caméras. Quelle artiste au melon de starlette. A quand le tapis rouge et les paillettes du festival de Cannes ? Sa carrière est toute tracée. On pourrait peut-être lui conseiller d’utiliser de l’huile de palme pour surnager dans son cloaque verbal. A propos des caméras, les images diffusées hier de la marche par les télés n’ont montré ou presque que des gros plans de groupes ! Curieux non ? En conclusion vive la sardine. Qu’elle soit bretonne, vendéenne ou basque. Si possible sans arête d’essence Rousseau !

Etait-ce bien, par ailleurs, la juste place de la nouvelle prix Nobel de littérature et écrivaine très décriée, Annie Ernaux, de marcher main dans la main, aux côtés du leader « Maximo » de la France insoumise ? La réponse est dans la question.