L’heure est grave. Qu’est donc devenu Jean-Luc Mélenchon depuis le flop de sa manifestation de dimanche dernier contre la vie chère à Paris! Silence radios et télés. On ne l’a pas entendu sur le drame épouvantable « Lola ». Quelle discrétion. Peut-être est-il un poil gêné aux entournures ? Il a préféré twetter à fleurets pas vraiment mouchetés, sur la « Macronie », objet de toute son affection et admiration après l’utilisation du 49-3. Là dans le domaine il excelle. L’as des as. Le magnifique. L’incorrigible. Mais pas Léon Morin prêtre avec Bébel dans le rôle. Et il n’a besoin d’effectuer des acrobaties verbales. Il plane. Beaucoup plus que l’avion envoyé « dans le décor », son expression utilisée pour caractériser le pouvoir actuel, avec l’accident dont a été victime l’une des ministres du gouvernement de retour d’un déplacement à Rodez…elle même actrice il y a quelques semaines d’un accident de vol politique qui avait failli lui faire perdre son portefeuille.
Son avion dans lequel avaient aussi pris place trente-quatre autres personnes a effectué jeudi soir une sortie de piste spectaculaire à Orly. Caroline Cayeux, chargée des collectivités territoriales et l’ensemble de l’équipage et des passagers ont éprouvé une belle frousse. Légitime avec un accident survenu en raison des conditions météo très orageuses sur l’aéroport de la région parisienne. Et dire que ce matin, les chaînes d’infos ont mis en exergue le « trou d’air » du chef de l’Etat dans les sondages six mois seulement après le début de son second quinquennat.
Un « trou d’air » que ne risque pas de connaître, a priori, le premier de nos milliardaires, Bernard Arnault, qui lassé par les polémiques sur l’utilisation de son jet privé pour faire des « affaires » dans le monde entier, a annoncé en début de semaine avoir vendu ledit avion. Il en avait marre de voir tous ses déplacements aériens traqués continuellement. C’est ce qu’on appelle ne pas aimer être pisté.
A propos de pistes concernant cette fois-ci les stations de carburants, on ne peut pas dire que la situation s’améliore de façon très sensible dans la région havraise qui reste très impactée par la pénurie. Quoi de plus logique alors que la raffinerie Total de Gonfreville reste toujours bloquée. C’est la dernière en France. Vainqueur sur le fil de leurs collègues de Feyzin . Bravo les gars, vous pourrez ajouter un titre majeur à votre glorieux palmarès. Vos amis dockers peuvent être fiers de votre grande résistance. Mais qu’attend donc le gouvernement pour mettre fin à ce dernier blocage commis par une minorité de personnels au pouvoir de nuisance majeur ? Le mot réquisitions ne semble pas encore s’employer à l’égard des « raffineurs » cégétistes de l’agglomération havraise. Mieux vaut ne pas se servir d’un autre gros mot: celui de privilégiés. Ca pourrait fâcher…En attendant ils restent fermes avec une grève devant au mieux s’arrêter dans une semaine. Sauf réquisitions ! La multiplication des…pleins n’est pas pour demain. Et les automobilistes en colère risquent de se distribuer des pains dans l’attente !
Toujours dans le chapitre sortie de piste, quittons le sol français pour évoquer le « Titanic » britannique et la démission après seulement 45 jours de règne de la Première ministre conservatrice Liz Truss, celle en qui certains voyaient une possible nouvelle Margaret Thatcher, n’a pas survécu beaucoup de temps à sa gracieuse majesté, à qui elle s’était présentée avant que la souveraine ne décède deux jours plus tard.
Ce qui lui a valu un commentaire amusé et amusant de Matthias Fekl, ancien ministre de l’Intérieur bien de chez nous tout aussi éphémère après avoir été ministre à l’extérieur au… Commerce pendant le « règne » finissant de François Hollande: « j’ai été douze jours de plus à Beauvau que Liz Truss au 10 Downing Street ». Bien vu ! Et son ex-collègue atteint de phobie administrative avait fait pire dans le genre départ précipité et précoce.
Elle n’aura pas eu le temps en effet de défaire beaucoup de ses cartons au 10 Downing Street ! La vérité vraie et qu’aucun média international n’a révélée c’est bien que l’éphémère et nouveau record Guiness de longévité et cheffe d’un gouvernement totalement ingouvernable, n’envisageait pas d’être contrainte de rencontrer le nouveau roi Charles III une fois par sermaine. Rions un peu avant d’en pleurer surtout avec la perspective envisagée outre-Manche: celle du retour du fantasque « Bojo » aux affaires ! Un come-back tellement improbable et pitoyable à la hauteur de l’échec des brexiteurs conservateurs et de la catastrophique situation économique dans ce pays à l’inflation plus que galopante ! La double de la nôtre.