On peut le considérer comme l’un des hommes politiques de la semaine. Et quelle semaine pour le « premier flic de France » Gérald Darmanin ! Commencée avec une colère sociale initiée par la CGT, assez facilement gérée au final en raison notamment de la faiblesse des bataillons de manifestants dans les rues, elle s’est poursuivie hélas avec les polémiques suscitées par le drame Lola, une émission-débat « Face à Baba » (très animée, voire houleuse) avec plus particulièrement une journaliste très engagée du « Média » télévision de la France insoumise au visage « enturbanné » et à la parole facile plus que limite sur le plateau de Cyril Hanouna (que pour une fois j’ai suivi, me limitant quand même à la dernière heure). Et hier vendredi avec la décision d’un tribunal belge de refuser l’exécution d’un mandat d’arrêt européen à l’encontre de l’imam Hassan Iquioussen, qui après avoir été en cavale pendant un mois au « plat pays » si proche de sa mosquée où il prêchait, semble-t-il, des horreurs, avait été « pêché » non loin de Bruxelles. La mauvaise histoire belge n’est pas prête de s’interrompre même si la France a fait appel de ce refus d’extradition. Il n’est pas prêt, comme je l’ai déjà annoncé, de reprendre un avion pour le Maroc ! L’avocate française du religieux islamiste qui reste donc en détention pour le moment sur le sol d’outre-Quiévrain, s’est évidemment réjouie de ce jugement « ni le droit ni les autorités de poursuite ne peuvent être instrumentalisés à des fins politiques » a déclaré la « défenseuse » en robe de l’imam qui, dans la foulée à déposé une plainte en diffamation à l’encontre du ministre de l’Intérieur. « Ben voyons » aurait pu ajouter « Rico » Zemmour, à juste titre accusé de récupération politique et de déclarations une fois encore extrêmes et nauséabondes de l’affaire Lola. Dont les obsèques vont avoir lieu lundi matin dans le Pas-de-Calais, pas très loin de la base élective du patron de la place Beauvau, invité par les parents de la petite victime. C’est très rare qu’un ministre, à titre personnel, et en pareille dramatique circonstance (il n’y aura pas bien sûr de prise de parole) soit convié par les parents à assister à un office religieux d’adieu. Voilà qui risque de faire jaser et pas seulement que dans les Hauts-de-France! Un autre ch’ti du gouvernement, son collègue de la…Justice, Eric Dupond-Moretti, ne fera pas lui le déplacement. Il n’a pas été invité. Il n’a pas noué les mêmes contacts avec les parents de la collégienne. Et sa présence aurait sûrement été diversement interprétée. C’est plus judicieux qu’il ne partage pas ce recueillement auquel s’associeront des millions de nos compatriotes encore sous le choc d’une telle horreur.
L’actualité dense et trop souvent hélas! anxiogène avec ces blocages à la sauce « bien de chez nous » et pas seulement qu’aux pompes à essence, a partiellement occulté d’autres manifestations de futurs « travailleurs » qui sans savoir pourquoi pour la plupart d’entre eux, se sont joints dans la bonne humeur et avec enthousiasme aux « grands » et ont bloqué plusieurs collèges et lycées en solidarité avec leurs aînés. J’ai été gêné de tout temps avec des gouvernements de gauche comme de droite, de ces revendications parfois violentes d’une relève juvénile endoctrinée très jeune et avec une redoutable efficacité par des politiques d’extrême-gauche. Heureusement que les vacances d’automne (et non plus de la Toussaint selon toujours les mêmes pour qui employer ce terme est presque blasphématoire) sont arrivées pour mettre un arrêt provisoire à ces désordres. Certes limités mais toujours dangereux et délicats à gérer. J’ai toujours conservé en mémoire, alors que je suivais professionnellement un défilé de lycéens à Louviers dans l’Eure, qu’un drame avait été évité d’extrême justesse après qu’un conducteur de poids lourd, excédé par ces « sit-in » dans les giratoires, avait failli foncer sur la foule de jeunes! Ca marque à vie.
Le désordre est en revanche plus grave dans trop de nos établissements scolaires où les partisans et partisanes, essentiellement des jeunes filles de confession musulmane, défient les autorités en privilégiant par esprit de provocation et non de seule explication religieuse, des tenues vestimentaires interdites. Des « incidents » de moins en moins isolés. Il est même arrivé jeudi aux portes d’un lycée de Clermont-Ferrand qu’une manifestation regroupe des élèves défendant le port de « habayas » dans les établissements scolaires. Une situation intolérable que l’on ne souhaite pas voir s’installer de façon accélérée dans un avenir proche…Ils donnent tellement, tout aussi malheureusement, du grain à moudre à ceux et celles qui scandent, côté hémisphère très à droite « on est chez nous » …