Tristesse et joie mêlées !

La joie sportive en Seine-maritime et la tristesse le même jour et à quelques heures d’intervalle dans le département voisin de l’Eure. L’émotion dans un premier temps avec la disparition d’une grande dame de l’écriture, la romancière Françoise Bourdin à un âge encore où elle n’aurait jamais dû tourner définitivement la page. Elle en avait encore tant d’histoires à coucher sur le papier. Elle s’était installée il y a une trentaine d’années dans le village de Port-Mort, pas très loin de Vernon et de Giverny, là même où une grande figure, l’historien André Castelot avait fini ses jours d’écrivain reconnu davantage pour ses biographies de nos grands anciens. Un conteur hors pair comme son complice de l’époque, Alain Decaux.

Françoise Bourdin, a vécu plus discrètement sa notoriété et ses succès de librairie. Bien éloignée de l’espace médiatique. Plus de 15 millions de livres vendus pendant sa carrière toute aussi prolifique avec régulièrement une sortie de livre à chaque printemps. Le succès permanent même s’il n’était pas forcément reconnu par la critique parfois féroce avec ce genre de littérature souvent méprisée…Parce que plébiscitée surtout par des lectrices heureuses de voir des sagas parfois portées à l’écran de la petite lucarne télévisée !

C’est un tout autre terrain, un rectangle vert. Les supporters du HAC n’avaient jamais été à pareille fête. Un stade rempli à ras bord. Du jamais vu en championnat depuis sa construction il y a dix ans. Une rencontre jouée à guichets fermés. Et là il ne s’agissait pas de gares SNCF. Avec même des chefs sans uniforme comme supporters dans les tribunes au nombre desquels Édouard Philippe et nombre d’élus de la Porte Océane.

Même s’ils n’y sont pas encore le paradis bleu comme la couleur du toit, s’en approche avec la victoire hier soir des Hacmen sur le score d’un petit but à zéro face à leur dauphin girondin.

Même jouant à dix après l’expulsion d’un des leurs, les ciel et marine avec désormais à la main d’œuvre comme directeur sportif l’ancien ébroïcien Mathieu Bodmer, ont résisté aux vaguelettes bordelaises dans les trente dernières minutes à suspense. Ça sent bon l’air iodé avec cette avance substantielle mais pas encore décisive sur leurs rivaux qui courent derrière comme le Paris FC, pour un nouveau match au sommet vendredi dans la capitale. Pour une victoire qui le serait tout autant capitale en vue du retour tant attendu au sein de l’élite du ballon rond ! Il faut y croire comme pour le Père-Noël…Qui n’est pas toujours une ordure ! Après des années de souffrance, comme on a pu lire sur une banderole dans le kop du stade Océane : « le peuple havrais revit ». Celui des footeux au moins de toute évidence…

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