Vous avez aimé la saison une des blocages (pour ne parler que d’un des moments récents) des raffineries ? Vous allez raffoler de la seconde prévue à peine trois mois après les derniers épisodes. Et là ce n’est pas de la fiction télévisée tournée en accéléré. La CGT du secteur du pétrole n’a pas tardé à annoncer un remake du grand « bordel » devant les stations-service. Prévu à partir du 19 janvier avec dans ce calendrier de luttes déjà trois arrêts d’une journée d’abord puis de deux la semaine suivante et une de plus et davantage si affinités. Le supplice de la goutte d’essence manquante en quelque sorte! A moins bien sûr que l’on ait rien compris et que les raffineurs jouent contre leur propre camp pour limiter les déplacements des futurs manifestants dans les rues. Ah les salauds de briseurs de grève. Il seront précisément pendus haut et court ou écartelés en place de grève (une image, je rassure mes chers lecteurs ) Et ce pour la mauvaise raison que les pistolets ne fonctionneront plus. En attendant, avec ces annonces des camarades parmi les plus privilégiés (ne leur en déplaise) les gens les plus modestes en priorité vont morfler comme d’habitude en se ruant déjà avant l’heure devant les pompes à carburants. Alimentant ainsi les pénuries d’ici au 19 janvier et de futurs coups de pompes dans le vide. Et je ne parle pas du rail et des transports publics qui eux aussi risquent d’être sérieusement perturbés par d’autres damnés de la terre. Youpi…
C’est plus évidemment plus facile pour eux de bloquer le pays. Contrairement à tant d’autres qui subissent. On a évidemment les moyens en France de s’offrir pareil désordre à intervalle régulier. Et ce quelle que soit la cause, bonne ou mauvaise, de ces paralysies. Qui pénalisent toujours les mêmes.
Et pendant ce temps, on en a pas beaucoup parlé en raison de l’actualité soutenue un drame humain est survenu dans la campagne euroise. Pas très loin de Giverny et de la ville électorale (Vernon) de notre ministre des Armées, Sébastien Lecornu. Qui n’est absolument pas responsable de la future expulsion de ses célèbres voisins et compatriotes eurois, les époux Balkany, invités par la justice à quitter leur modeste logis appartenant à leurs héritiers) appelée « Le Moulin » dans les plus brefs délais.
Ce qui fait dire à l’ancien maire de Levallois-Perret, croqué dans une caricature de dessin de presse « Juste avant de toucher l’aide accordée aux boulangers ». Meunier tu vas dormir où maintenant ? Alors qu’une nouvelle peine de prison ferme plane sur les anciens « Thénardier » de la banlieue parisienne. Il n’y a vraiment plus de justice ! Passons…Ou non. Parlons-en justement de la justice avec la nouvelle dénomination des obligations de quitter le territoire français (les « fameuses » OQTF qui reviennent souvent dans l’actualité avec la succession d’agressions et d’actes criminels dont sont les auteurs des ressortissants d’origine étrangère). Grâce au…Père-Noël (Le Graët) on peut depuis hier parler d’une autre peine, en l’occurrence l’obligation de quitter la présidence de la fédération française de football. Un retrait avant une mise sur la touche définitive probable d’ici à quelques jours. Le carton jaune-oranger ne devrait plus tarder à virer au rouge. Qui comme chacun sait, au moins au Havre, n’est pas la couleur du maillot (ciel et marine) de l’équipe de football locale, qui grâce à sa victoire arrachée de haute lutte face au troisième, Sochaux, a pris ses distances (neuf points d’écart) avec celui qui ne remontera pas au sein de l’élite la saison prochaine. Ca sent plutôt bon du côté du stade Océane sur les bords de la Manche. Pourvu « que ça doure »…