Les « frileux » pourraient attraper un sérieux coup de froid !

Vas-y Rachel, c’est bon, c’est bon. Icône ou étoile très filante de la France insoumise pendant les législatives où elle avait été bien mise en avant comme candidate (élue) en Seine-Saint-Denis comme symbole de la classe ouvrière et militante, Rachel Kéké (ancienne femme de chambre d’origine africaine à la tête d’un mouvement fort et gagnant de grève de longue durée dans une chaine hôtelière) a été des plus discrètes depuis son entrée au Palais Bourbon. A la grande déception de nombre de ses petits camarades dirigeants de LFI qui voyaient en elle un espoir et un bel étendard de la politique à l’extrême-gauche. Si l’on excepte un buzz médiatique comme visiteuse d’un détenu radicalisé en prison qui avait fait grand bruit, rien ou pas grand chose. Et là comme par hasard, la « marionnette » va ressortir du placard. Pas trop poussiereux et surtout plus doré de l’Assemblée nationale.

Les camarades qui ne la laissaient guère s’exprimer et prendre la lumière dans les médias ont décidé en effet de lui laisser comme par hasard la vedette lors des prochains débats avec des dizaines de milliers d’amendements pour bloquer la réforme de la retraite. Les récupérateurs en chef se sont souvenus de son existence. Ce n’est pas très glorieux tout ça mais une ancienne technicienne de surface, une expression largement utilisée à une certaine époque, mais qui ne rend pas pour autant moins pénible et usant ce métier, surtout les soixante ans passés, comme symbole de la lutte, ça fait classe…C’est bon pour l’image.

Le sabottage d’équipements SNCF en région parisienne et paralysant le trafic à partir de la gare du Nord sur au moins deux jours, beaucoup moins en revanche. La présomption d’innocence s’impose là aussi, même si l’on peut penser raisonnablement que ce coup d’éclat scandaleux de destruction d’un outil de travail aux lourdes conséquences pour les usagers a été l’oeuvre d’un grand connaisseur du milieu ferroviaire. Ce qui ne veut pas dire-encore-pour autant qu’un ou plusieurs cheminots en soient responsables. Hâtons-nous très lentement…Comme le futur trafic ferroviaire annoncé pour le mois de février par la CGT et Sud-Rail.

Comme pour imaginer la conclusion chiffrée d’un possible vote négatif dans l’hémicycle. Certains et pas que les oppositions se régalent à l’avance des comptages effectués au jour le jour qui donneraient le camp présidentiel en position très délicate. Quel suspense insoutenable en perspective. Il n’est pas impossible que l’on ait tous les jours la courbe de température. La réforme ne passerait pas par la faute d’une quinzaine de députés de la majorité macroniste (élus Renaissance et MoDEM) qui n’excluent pas de voter contre si ladite réforme reste en l’état ! Ce qui ne sera probablement pas le cas au final avec des concessions faites aux « frondeurs ». Ajoutés à une trentaine d’hésitants (certes plus compréhensibles chez les Républicains) c’est le désastre annoncé pour l’exécutif. Qui n’aurait plus que le choix que de passer en force avec un 49-3 ou reculer. Ce qui est encore peu imaginable. Aujourd’hui. Qu’en sera-t-il demain ? Avec aussi à l’horizon l’éventualité d’une dissolution de l’Assemblée. Les frileux et même davantage du camp majoritaire et de l’opposition Républicaine n’ont vraiment rien à espérer d’une crise politique et d’un « référendum » législatif. La sociale se révèle déjà largement suffisante dans le climat actuel!

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