Déraillements en tous genres…Et un « coup de mou » pour « Doudou » ?

Elle n’en loupe pas une ma copine Sandrine (Rousseau) ! Et là il ne s’agit pas d’une passe lumineuse ou d’un tir dans la lucarne. Mais on ne s’attendait pas vraiment à ce que la souris verte de la capitale interpelle ses pairs députés sur le devenir…du footballeur star, Kylian Mbappé et ce que le « malheureux » allait devenir après cinquante ans en évoquant la retraite et le veillissement des sportifs de haut niveau. S’en prendre à longueur de journées à l’affreux patron milliardaire de LVMH, ça c’est du sport facile à la pratique généralisée par les « bouffeurs » à tous les repas des « grands patrons » dont « l’infâme » Bernard Arnault, la cible numéro un, contrairement aux très privilégiés futurs retraités sportifs beaucoup plus populaires ! Mais pas vraiment à plaindre. Et pourtant la retraite du joueur du PSG et de l’équipe de France ne doit pas faire partie des préoccupations prioritaires à juste raison des manifestants dans les cortèges.

Ca se passait donc dans l’enceinte d’une salle de commission à l’Assemblée nationale appelée normalement à travailler de façon sérieuse pendant trois jours sur le sujet de la réforme de la retraite. Des préléminaires avant que l’extase du débat décisif ne vienne dans l’hémicycle à partir de la semaine prochaine. Trois jours pour rien achevés alors que 5.000 amendements (sur les 9.000 déposés) restaient encore à examiner. Et pour cause avec la « bordélisation » voire la « Bornélisation » animée avec un redoutable brio par la France insoumise. Quel cirque ou plutôt quel jardin d’enfants ou cour de récréation envahis (c’est le cas de le dire) par des députés de la NUPES ne faisant même pas partie de ladite commission. Une présence autorisée certes mais que de joutes oratoires inaudibles surtout entre les parlementaires du Rassemblement national et leurs copains de LFI. Un festival de « guignoleries » très largement remporté par les insoumis au sommet comme souvent de leur art.

Surtout pour faire preuve de leur extrême sectarisme. Comme celui de refuser de mêler leurs voix à celles du RN, parti jugé « fasciste » par Sandrine Rousseau et nombre de ses copains et copines, pour tenter de faire passer un vote référendaire partagé sur l’âge de départ à la retraite. Un référendum tellement réclamé à cors et à cris par toutes les oppositions et dont on connaît le résultat par avance.

Le match en revanche n’est pas plié pour la suite des mouvements sociaux dans la rue et surtout les modes d’actions à venir. Tout particulièrement au niveau du rail. Il semblerait en effet qu’il y ait des divergences de stratégie entre les syndicats comme Sud-Rail et la CGT et des organisations réformistes comme la CFDT, indéniable élément moteur de la réussite des premières journées. Surtout au niveau des blocages à répétitions éventuels refusés par Laurent Berger et ses amis. Manifester dans les rues, oui, mais empêcher les usagers de prendre un train, notamment à l’occasion du premier week-end de vacances scolaires de février, non…

Le mur de la belle union syndicale commencerait-elle à se fendiller, même légèrement encore ?

Un petit « teasing » pour ce soir qui ne sera pas suivi que par mes amis havrais: le passage de leur maire, Edouard Philippe, invité par BFM à l’heure de l’apéritif. Et non pas pour fêter la chandeleur avec des crêpes dans les assiettes. Une intervention d’autant plus attendue que l’ancien Premier ministre fait preuve d’une grande discrétion médiatique nationale depuis des mois. Aurait-il un coup de mou, « Doudou » ? Il était temps qu’il réagisse un peu plus notamment sur la réforme des 64 ans. Surtout que certains de ses amis de la majorité présidentielle s’inquiètent du positionnement d’une dizaine de ses députés « Horizons » menaçant de s’abstenir, voire pire, voter contre le gouvernement, en parlant même d’un « bordel chez les philippistes » pour les plus sévères !