Comme c’est bizarre : les affaires reprennent…

Comme si le climat n’était pas déjà pas si chaud, à deux jours du lancement à l’Assemblée nationale du débat sur la réforme de l’allongement de l’âge de la retraite ! On ne peut pas dire que cette nouvelle affaire tombe au meilleur timing pour l’exécutif. « Moi, j’ai dit bizarre, comme c’est bizarre mon cousin »? « Assisterait-t-on à une réplique du célèbre film « Drôle de drame » des années d’avant-guerre avec deux des « monstres » sacrés du cinéma français de l’époque, Louis Jouvet et Michel Simon ?

Toujours est-il que la Parquet national financier et son petit rapporteur zélé et relais officiel, le site Médiapart, qui n’a même pas besoin de placer le PNF sur…écoute, viennent de sortir à un « moment judicieux et opportun  » une nouvelle et en même temps une bonne vieille affaire concernant le ministre du Travail, Olivier Dussopt, en première ligne sur le dossier des retraites, qui durant son double mandat de député-maire PS d’Annonay, en Ardèche (au bon voeux temps du cumul des mandats) s’était vu offrir deux oeuvres signées de l’artiste eurois bien connu, Gérard Garrouste. Deux lithos évaluées chacune à environ deux mille euros. Nous sommes bien éloignés des prix de toiles de maîtres où l’on parle davantage en millions. Reste que sur le principe, il y a interrogation légitime !

L’alors « jeunot » de l’Assemblée nationale avait traité au nom de sa collectivité locale un contrat avec l’un des géants du traitement de l’Eau, la Saur, il y a quatorze ans. Il s’était justifié à l’époque ignorer tout de la valeur de ces deux oeuvres qu’il avait très vite renvoyées au début de l’enquête judiciaire. Qui s’est hatée lentement comme trop souvent lorsqu’il s’agit pour elle d’épingler un politique, sa proie favorite. C’est ce qu’on appelle un plat très mijoté aux petits oignons ou un court-bouillon aux effets dévastateurs pour ceux et celles qui, sur plusieurs longues années, se trouvent plombées par ces accusations. Vraies ou fausses. Ca fait toujours tâche avant que les concernés ne prouvent leur bonne foi éventuelle et que la justice ne rende-souvent-un non-lieu. Bien tardivement. Le mal est fait. Tous les politiques ne sont pas non plus des sinistres ripoux ou mafieux.

En la circonstance le ciel tombe assurément par Toutatis sur la tête du « gaulois » Dussopt issu d’un milieu populaire et venant de la gauche socialiste qui avait déjà bien besoin d’une bonne ration de potion magique pour affronter la tempête au palais Bourbon. Comment défendre une réforme si impopulaire et volcanique lorsqu’en plus on vous colle une infraction supposée de favoritisme (les quatre autres reproches dont celui de corruption ont été abandonnés) . Mission impossible ?

Le membre du gouvernement (encore un) qui conteste « toute idée d’arrangement » dans ce contrat lié aux marchés publics, entend bien convaincre de sa bonne foi. La Première ministre lui a réitéré sa confiance. Jusqu’à quand ? Les oppositions à la réforme vont déjà tenter de le pulvériser dans l’hémicycle et sa situation risque très vite d’être intenable. De nouvelles banderoles peu flatteuses devraient aussi fleurir dans les cortèges des manifestants dans les rues.

Affaire à suivre comme celle jamais finie avec des saisons à rallonges, avec toujours en chef d’orchestre la juridiction créée sous François Hollande avec un « repris de justice » bien connu, François Fillon, l’ancien Premier ministre de « Sarko » candidat à la présidentielle de 2017, à qui elle espère bien accrocher une nouvelle casserole d’emploi fictif. Lié cette fois-ci à l’un de ses anciens assistants parlementaires, coupable aux yeux des accusateurs d’avoir aidé aux corrections et à l’écriture du bouquin sur les fonds publics du livre programmatique de l’ancien locataire de Matignon « Faire », publié en septembre 2015.

On aimerait que ce qui peut être interprété comme de l’acharnement, un poison souvent très lent concerne prioritairement des crimes de sang autrement plus dramatiques qui eux sont de nature à troubler gravement l’ordre public.

Même s’il ne s’agit pas de…défendre un des plus célèbres « voyous » ou considéré comme tel, de la politique française, Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret (pour qui je n’ai aucune sympathie particulière pour l’ensemble de son oeuvre !) comment ne pas déplorer l’acharnement dont il est victime avec de nouvelles sérieuses menaces d’emprisonnement ferme. C’est vrai que cet homme malade et très diminué physiquement constitue une très grave menace pour la population. Avec ou sans bracelet électronique au pied…C’est plus facile de courir après lui que derrière des criminels récidivistes ou des terroristes potentiels très libres de leurs mouvements ! Deux poids deux mesures…même si je le conçois aisément, ça n’a rien à voir.

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