Une année record de bénéfices pour deux des fleurons du CAC 40, TotalEnergies et la BNP. A la hauteur de 19 milliards d’euros pour la première (un record historique dopé par les prix du gaz et du pétrole) et seulement dix (une misère) pour la seconde. De quoi relancer le débat sur les supers profits. Une bien mauvaise nouvelle et un timing malheureux au final pour le gouvernement. Tout ne va donc pas si mal dans notre beau pays ! Comme quoi il y a des raisons d’espérer. Surtout pour leurs actionnaires. Peut-être un peu moins pour leurs salariés. Principalement au sein du puissant et très bien portant groupe bancaire (ce qui n’a pas toujours été le cas) qui vient d’annoncer la suppression de 800 emplois dans le cadre d’une restructuration! Le même jour que tombait ce chiffre digne d’un bon fromage savoyard, l’Abondance ! Pas pour tout le monde.
N’allez pas croire pour autant que je vais rejoindre dans la croisade ceux et celles qui traitent les milliardaires de tous les noms d’oiseaux. Une vraie volière avec des perroquets particulièrement bavards beaucoup moins drôles que celui du sketch de Fernand Raynaud. « Qui c’est « ? Et là ce n’est pas le plombier…Surtout à l’Assemblée nationale. A qui va profiter ce foutoir si bien orchestré pourtant avec une batterie de couacs ?
Quel cinéma…à l’heure où l’on célèbre les 25 ans de la sortie du film « Le Titanic ». Il n’y a pas d’iceberg au Palais Bourbon et pas beaucoup d’eau à la buvette, mais quel naufrage. Celui, entre autres, d’entendre la première prise de parole du banni ch’ti, Adrien Quattenens, chaleureusement applaudi par ses amis de la France insoumise, qui, à l’occasion de cette intervention nocturne, avaient changé de place pour mieux entourer au « dernier niveau des non inscrits » de l’hémicycle, le pestiféré, le gifleur. Et de l’autre côté un grand nombre de députés Renaissance huant leur collègue. Un peu de décence, Mesdames, Messieurs. Quelle chaleur et indignation de part et d’autre trop surjouées pour être totalement honnêtes. Ce qui a entraîné un sénateur centriste à utiliser une comparaison pas très flatteuse ayant vexé la communauté tsigane. « L’Assemblée nationale, ce n’est tout tout de même pas les Saintes-Maries-de-la-Mer et un camp de gitans ». Heureusement encore que le parlementaire du Palais du Luxembourg n’a pas traité ses collègues de « voleurs de poules » !
Le « perchoir » tenu par Chaban-Delmas, Seguin, Fabius et l’ancien maire d’Evreux, Jean-Louis Debré, entre autres, ça avait tout de même une autre « gueule » et dimension !
Ce cirque permanent a fait dire non sans raison à l’étoile du Berger (Laurent) de la CFDT, souvent à…l’heure, dans cet infâme pastis parlementaire, « la bordélisation je le vois davantage à l’Assemblée nationale que dans la rue ». Il n’a pas tort. Pour le moment. Même si son copain moustachu « Philou » hausse le ton et nous promet des jours plus difficiles avec blocages en série pour le mois de mars. Ca promet. Le marathon des cortèges risque d’être long. Durcir au pas, il y aurait quand même comme une première friture sur la ligne de front anti réforme des retraites entre les deux leaders syndicaux.
Les députés de la majorité n’avaient-ils pas en effet à faire preuve d’une plus grande dignité et laisser l’extrême-gauche à ses outrances verbales. Avec toujours au sommet de son art le « morveux » de LFI en tee-shirt, Louis Boyard, du haut de ses 22 ans, appelant à l’insurrection dans les lycées et les universités et toisant le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Une caricature de plus en plus insupportable « bouffeuse » de flics qu’il vomit à chaque intervention de plus en plus violente. L’ancien révolutionnaire des lycées qui a reconnu son passé de petit dealer (il faut bien survivre) ose donner des leçons. Un bel exemple pour la jeunesse. Dommage que les « Guignols » ne soient plus de ce monde cathodique. Ils se seraient régalés avec ce sinistre bouffon qui fait honte à la République et surtout ses électeurs et électrices…Ca me ferait très mal d’être représenté par un tel député.
PS: Eloignons-nous du Palais Bourbon qu’il a aussi fréquenté pour rejoindre les verts pâturages normands, les terres électives du « Duc de Normandie », Hervé Morin, ancien député-maire d’Epaignes, un modeste bourg de l’ouest eurois. C’est d’ailleurs au titre de son désormais lointain mandat d’élu de maire, que l’ex-ministre de la Défense (une spécificité dans l’Eure avec l’actuel locataire de l’Hôtel de Brienne, Sébastien Lecornu) se voit bien des années après être cité dans une affaire de prise illégale d’intérêts. Le vilain élu aurait en effet accordé de son temps des subventions à une association locale « Le grand lieu ») à laquelle appartenaient plusieurs personnes de sa famille. Le signalement ne remonte qu’à quelques semaines seulement et sa « publicité » médiatique de la presse régionale à quelques jours. Rien ne se perd…Même très tardivement. Les boules puantes peuvent être hors d’âge comme le calva du Pays d’Auge et de l’ouest eurois ! A consommer avec modération.