C’est un peu tiré par les cheveux ! Ca devait être la bonne blague du week-end. Revenant sur l’échec à une voix près du vote pour des repas à un euro pour les étudiants, l’une des porte-parole médiatiques de Renaissance jusqu’à son entrée en juin dernier à l’Assemblée nationale, Prisca Thévenot (que l’on a connue meilleure dans ses propos dans le passé) a justifié cette opposition par le fait que la majorité n’entendait pas permettre aux enfants de « milliardaires » de profiter aussi de cette aide. Une fine justification. Pas terrible comme argument. Qui lui vaudra peut-être de recevoir un prix d’humour bien mérité!
Que l’on ne décernera pas en revanche aux amateurs de marionnettes et poupées gonflables. Elisabeth Borne ne s’imaginait certainement pas qu’elle pourrait un jour se transformer en véritable « objet » de fantasme. Non pas sexuel, n’exagérons pas tout de même. C’est vrai que d’être accrochée à une potence sur un véhicule, la corde au cou, et non heureusement sur une charrette comme la reine Marie-Antoinette à destination de l’échafaud, place de la Révolution, ne faisait pas très glamour dans le cortège des manifestants parisiens ce dernier samedi. La violence n’est pas que verbale, hélas en cette période où l’on parle beaucoup de terreur avec notamment certains éléments de plus en plus incontrôlés de la France insoumise ou plutôt indigne, une nouvelle LFI, comme si la première ne nous suffisait pas, baptisée ainsi par la présidente du groupe Renaissance, Aurore Bergé, pas toujours une étoile du mot juste ! Et même que notre « Philou » national, le filou Martinez, a cru bon, ce matin, de regretter que ce incident n’était pas « bon pour le mouvement social ». On ne peut pas lui donner tort. Une fois n’est pas coutume.
Sauf que les gonfleurs de la poupée de Matignon n’étaient autres que des syndicalistes de son organisation. Ce que les images ont bien attesté puisqu’elle trônait royalement ou plutôt son effigie et sans ballon de foot, sur le plateau d’une des camionnettes de la CGT accompagnatrices du défilé. Ce qu’a aussi regretté le futur retraité secrétaire général de la Confédération générale du travail qui, sur ce coup-là, désavoue ses camarades. Auront-ils un carton jaune en avertissement ? Voire rouge, leur couleur préférée.
C’est bientôt la quille. Mais le malheureux, à l’origine salarié métallurgiste au sein du groupe Renault ne possède pas hélas tous ses trimestres. Il a beau être favorable à la retraite de 60 ans, celui qui va d’ici à quelques semaines, à l’âge de 62 ans, quitter ses bureaux de grand patron au siège de la CGT à Montreuil, ne sait toujours pas s’il sera repris pour quelques mois chez le constructeur automobile. Et où ? Dans quelle usine ? Le suspense est total…Il semblerait que l’ancienne Régie de Billancourt souhaite plutôt que la plus célèbre moustache de la marque au losange préférerait partir dans le cadre d’un plan de départs volontaires.
Ce n’est assurément pas pour leur parler de sa poupée que la locataire de Matignon ne s’est pas dégonflée et a finalement appelé de vendredi à dimanche les leaders des organisations syndicales, le premier à avoir reçu ce coup de fil du bonheur a été celui du nouveau secrétaire très charismatique de Force ouvrière, l’homme aux boucles d’oreille. Il n’est pas prêt de toute évidence à faire de l’ombre à plusieurs de ses grands prédécesseurs comme André Bergeron et à un degré moindre, Marc Blondel !
A propos de boucle, Philou a été le dernier à écouter dimanche soir « Baboo« . Comme quoi la cheffe du gouvernement avait gardé le meilleur pour la fin. Et c’est non sans humour et répartie que son dernier interlocuteur téléphonique syndical, en rendant publique cette conversation « de courtoisie » a ajouté: « je ne suis absolument pas jaloux de mes collègues et encore moins vexé d’avoir été le dernier »…On veut bien le croire !