Pouce: un doigt d’honneur à l’index majeur !

Trop fort. Alors que l’article 2 de la réforme de la retraite, à savoir l’obligation d’un index contraignant pour le monde de l’entreprise à l’égard de ses salariés séniors avec à la clé de possibles sanctions financières, devait a priori passer sans le moindre problème. On imaginait mal en effet la droite faire cause commune sur cet article avec les extrêmes. Il en a été tout autrement sur le coup de minuit, ou presque, mardi. A l’heure de Cendrillon. Avec un premier vote camouflet symbolique pour la majorité présidentielle. Et là ce rejet ne s’est pas joué à une voix ou deux près mais avec un large score de 256 voix contre 203 et 8 abstentions dont deux provenant de Horizons ! Avec en apothéose ces cris de joie et de victoire des majoritaires de gauche et des chants rappelant les heures si glorieuses des Gilets jaunes: « on est là, on est là ». Pour être là, ils sont bien là…avec cette superbe alliance des contraires.Avec au sommet du perchoir une « directrice d’école », Yaël Braun-Pivet, certes autoritaire mais dépourvue de toute autorité sur des troupes d’élèves plus que dissipés! C’est pas bientôt fini cet « hémicirque » incessant…

Même avec l’apport de 38 voix républicaines, le compte n’y est pas. Surtout qu’une trentaine de députés macronistes ou alliés de l’exécutif manquaient visiblement à l’appel du vote. Ils devaient célébrer la fête des amoureux avec leur Valentine ou Valentin, ou assister à une nouvelle et si prévisible déconvenue du PSG au Parc des Princes. A quoi jouent-ils aussi ? Déplorable. Et que dire de l’attitude d’une partie non négligeable des parlementaires LR ayant préféré ajouter leurs voix à celles des groupes de la NUPES et du Rassemblement national. Le mariage de la carpe et du lapin pour former un beau trio avec un pigeon de droite. Quel beau programme commun de gouvernement ! Ca fait peur…Et ce d’autant plus qu’à l’heure actuelle on ne ne voit pas une future majorité se dessiner. Les députés de « Renaissance », pour un grand nombre d’entre eux, auraient tout à craindre pour leur survie parlementaire, mais ils sont loin d’être les seuls. Et les grands gagnants pourraient être leurs collègues du RN. Qu’ils continuent dans la même veine.

Et pourtant la Première ministre en personne, « Baboo » avait fait quelques heures plus tôt une nouvelle concession au parti d’Eric Ciotti, sur les carrières longues. Qui pour ceux ayant commencé leur carrière professionnelle à 17 ans, n’auront pas à cotiser 44, mais 43 ans. Contrairement à leurs aînés de 18 ans et benjamins de 16 ! Ce n’est vraiment pas facile d’y retrouver ses petits dans cette réforme nécessaire, mais à la lecture souvent incompréhensible et si mal « vendue ». Plus ça va, moins on comprend. Comment peut-on être si mauvais ? De tous les bords politiques de ce bateau en perdition, même si le gouvernement brille tout particulièrement à la barre sur ce dossier.

Il y a de quoi quand même dans ce maelstrom d’incompréhensions bien « rigoler » avec la position des « gauchos » pourtant pourfendeurs des milliardaires et des affreux patrons qui, au final, votent contre une disposition un peu punitive à l’égard du patronat. Extraordinaire. On aura tout vu et tout entendu. LFI venant notamment au secours de Bernard Arnault et de ses collègues, c’est fort de café. Comme la « reconnaissance du ventre » des LR malgré les concessions successives de l’exécutif. Et pourtant ils ne manquent pas d’appétit ! Pour faire tomber, leur première priorité, ce gouvernement qui, il est vrai, donne plus les jours avancent, du gros grain à moudre à ses oppositions cosmopolites.

Aurélien Pradié et plusieurs de ses amis ont connu leur petite heure de gloire très furtive nuitamment en participant à l’événement. La nuit tombée, ces pauvres doivent penser aux électeurs de leur circonscription hostiles à cette réforme et le jour venu se souvenir qu’eux-mêmes et leurs anciens dirigeants étaient eux favorables aux 65 ans. Libres à eux de continuer à faire « joujou » avec l’essuie-glace. Qu’ils aient au moins le courage d’aller jusqu’au bout: voter majoritairement contre s’il y a un vote global d’ici à vendredi minuit et contraindre le chef de l’Etat à ne plus menacer mais agir: à savoir dissoudre avec le retour du printemps une Assemblée de l’arche perdue. Incontrôlée. Incontrôlable et misérable quant à ses comportements et gesticulations indignes…

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