Coups de tonnerre dans les cuisines et pas les arrières et vive les pros ! A chacun ses casseroles…

L’effet d’une bombe. Elle n’est pas plus politique que sportive ou chez les people ( ça change un peu !) où les déflagrations sont multiples. Il ne se passe pas un jour ou presque sans que des affaires ne viennent titiller et même plus le voyeurisme exacerbé parfois de nos compatriotes. La justice et la condamnation populaires avec les réseaux sociaux rendent fou ! Le buzz de l’émotion démultiplié qui plus est par l’espace médiatique. Là ça se passe dans un espace un peu plus réduit, et reconnaissons-le nettement moins dramatique, mais bien rempli tout de même de casseroles: les cuisines. Et même les meilleures. Avec comme procureur impitoyable le coupeur de têtes dans les étoiles: le guide Michelin. La bible rouge de la gastronomie qui, en amuse-bouche au goût amer de sa sortie dans les librairies dans quelques jours, a annoncé la perte de sa troisième étoile à Guy Savoy, l’un de nos plus illustres chefs salués par le monde entier, élu six fois meilleur cuisinier de la planète. Son restaurant parisien « L’hôtel de la Monnaie » vient de prendre un sacré revers de la médaille et soufflé. Et celui-ci n’est pas très goûtu. Victime d’une recette ratée ? A moins que ses « bourreaux » aient été victimes d’un Covid long leur ayant fait perdre le bon goût. Il faut plutôt voir aussi ce déclassement comme une stratégie à l’échelle mondiale du guide d’un groupe faisant 99 % de son chiffre d’affaires avec ses pneumatiques, plus enclin à vanter les mérites de la cuisine péruvienne ou autre. Qui avait tout de même eu la…délicatesse ou la lâcheté d’attendre la disparition du pape Bocuse pour lui retirer sa troisième étoile!

Ca arrive même aux meilleurs mais quelle claque tellement inattendue. La chute, certes partielle, ne l’atteint pas seulement. Cinq rétrogradations au total et non des moindres. Le couteau de la guillotine s’est en effet abattu sur l’un de ses confrères triple étoilé parmi les plus connus, le « chef-pêcheur » réputé pour sa carte de poissons qu’il pêche lui-même, Christopher Coutanceau, médaillé d’or depuis peu pourtant, alors que dans le même temps, trois autres de ses confrères ont perdu leur seconde. De Megève à Toulouse et le non moins célèbre Michel Sarran, en passant non pas par la Lorraine et ses gros sabots, mais bien la Normandie. Et plus précisément Le Havre, où là aussi la nouvelle de cette disgrâce toute aussi surprise a commencé à être très commentée surtout dans la ville basse maritime. Un peu moins sur les hauteurs plus populaires.

Après l’abandon volontaire du haut niveau de deux de ses collègues de Rouen et d’Honfleur, au sommet pendant de nombreuses années, le seul rescapé double étoilé normand, Jean-Luc Tartarin, subit lui aussi à son tour les foudres des inspecteurs et inspectrices du petit livre rouge. Après onze ans de présence à ce niveau d’excellence ! Une personnalité d’une grande discrétion et beaucoup moins populaire contrairement à ses confrères très médiatisés. Le jour et la nuit…

Dans la nuit il y a encore quelques mois, deux des plus célèbres anciens détenus de nos prisons peu comparables à des hôtels trois étoiles, Patrick Balkany, l’ancien maire de Levallois-Perret et Pierre Botton, l’ex-gendre de l’ancien ministre et maire de Lyon, Michel Noir, homme d’affaires récidiviste en abus de bien sociaux à vingt ans d’intervalle après un premier passage en case prison dans le bloc réservé aux VIP, ont retrouvé un peu de lumière depuis vingt-quatre heures en raison de la surmédiatisation outrancière de l’affaire Palmade. Ils sont très recherchés ! Et dans le cas présent pas par la police et la justice. C’est quand même extraordinaire cette faculté de nos principales stars de la cuisine cathodique à faire appel à ces grands témoins de moralité dont le vécu en milieu carcéral est certes incontestable. Leur présence sur les…plateaux doit faire de l’audience ! Le témoignage de l’humoriste pas très drôle, P.P, viendra plus tard dans quelques années après son éventuelle incarcération pour évoquer…les « éléphants bleus » croisés dans les couloirs. Vive les pros…

Dernière heure. Il rêvait d’une troisième étoile pour sa sélection à la dernière coupe du monde de football disputée au Qatar. Il aimait tout particulièrement les bonnes tables et les bons vins que son statut présidentiel facilitait. Il est parti ce matin sans gloire en présentant sa démission au comité exécutif de la fédé. Il était plus que temps. Le président de la 3 F, Noël Le Graët, 81 ans, va pouvoir retourner dans sa chère Bretagne après onze ans de règne conclu dans la grande douleur et des derniers mois très tourmentés. Une autre disgrâce celle-ci sans espoir de retour au premier plan. Si ce n’est celui de la retraite ! Certes bien méritée pour l’ensemble de son oeuvre si l’on excepte cette sortie du terrain et les événements fâcheux l’ayant provoquée…de son propre chef avec une toute autre batterie de casseroles.

Comble du comble on apprenait deux heures plus tard que le très jeune retraité à qui on reproche des dérapages verbaux et harcèlements à caractères moral et sexuel auprès du personnel féminin de la 3 F, aurait désormais son rond de serviette comme patron du bureau parisien de la FIFA ! Attention les filles s’il y en a…

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