Le nouveau chef du train de la RATP, après un premier galop d’entraînement, rentre dans le dur ou le tunnel. Les sales moments, il en connus notamment lorsqu’il conduisait le gouvernement II d’Emmanuel Macron. Il ne manque donc pas d’expérience. Le « gars » Jeannot Castex, que certains verraient bien comme un éventuel recours à droite pour la prochaine présidentielle, s’apprête à connaitre (à l’image de nos compatriotes beaucoup plus anonymes) des jours difficiles, mais lui au « volant » de la Régie autonome des transports parisiens.
Déjà que cette société éprouvait les pires difficultés à trouver du personnel. Plus de 6.000 offres restent en effet sans candidats potentiels ! Il y a pourtant du boulot dans les sous-sols parisiens, mais une épidémie sévère de claustrophobie semblait vouloir déjà toucher comme bien d’autres secteurs professionnels plus aériens son potentiel d’attractivité. Alors qu’est-ce que ça va être si la généreuse clause du grand-père pour les salariés futurs (qui ne bénéficieraient pas des mêmes avantages que leurs aînés) est bien supprimée ?
Le rapport au travail n’est plus ce qu’il était. Les syndicats Sud-Rail et la CGT, notamment, doivent déjà imaginer de futures clauses…combats pour améliorer la situation. Pourquoi pas celles du beau-frère, de la belle-soeur, du cousin et vraiment, au pire encore, celle du cousin-germain !
C’est un sujet à creuser et pas seulement que dans les sous-sols parisiens. A quand aussi un remake de la « Bête humaine » du temps où les anciens conducteurs du rail travaillaient au charbon (comme les mineurs dans les corons du nord et de Lorraine) et à la pelle dans bien d’autres conditions de travail. L’époque de Germinal est heureusement dépassée. N’en déplaise aux pires gauchistes. Nos anciens cheminots, avant la création de la SNCF, au lendemain de la Libération sous gouvernance commune de général de Gaulle et des communistes du parti des fusillés résistaient aussi avec d’autres contre l’occupant nazi pendant une autre Occupation. De bien sinistre mémoire. Leurs valeurs n’étaient pas les mêmes.
C’est un résistant de son temps mais en version beaucoup moins glorieuse. Cela faisait deux semaines au moins qu’il s’était tu…On était en manque. C’est terrible d’être sous addiction ! Il était peut-être à la neige pour dévaler les pistes. Ca aurait été amusant de voir des clichés avec le très petit nouveau Robespierre faire la queue à un remonte-pente à Courchevel ou Val-d’Isère! Il a effectué ce week-end son grand retour sur la scène médiatique avec cette sortie sur une autre piste, celle du plus grand grotesque où la flèche ou chamois d’or lui est assurément promis. Et pourtant il n’est pas prêt le bougre à mettre la flèche pour cesser son bazar…
Impayable le « Loulou » trop fort Boyard, député de la France insoumise, jamais en retard d’un buzz médiatique. Le « jeune morveux » de LFI ne vient-il pas en effet de lancer un « blocus challenge » invitant sur l’ensemble du territoire national les lycéens et universitaires à paralyser leurs établissements et à poster les plus beaux blocages! Original, non ? Il se croit encore vraisemblablement à la présidence d’un syndicat de lycéens. Il fallait vraiment y penser. Peu importe l’illégalité d’une telle action initiée par un député de la nation, qui plus est.
Les bloqueurs les plus géniaux au niveau de l’image se verront récompensés par une visite de l’Assemblée nationale. Qui se visite gratuitement et sans obligation de passer par un concours idiot. La politique ne devrait pas se transformer en cirque incessant. Quelle honte. Ses camarades de jeu insoumis pourraient être poursuivis pour non assistance à député en danger de dinguerie !
PS: La belle image, celle-là, est passée beaucoup plus discrètement. Celle de Stéphane, le compagnon de l’enseignante de Saint-Jean-de-Luz assasinée par l’un de ses élèves dans sa classe. Qui, dans le prolongement de la cérémonie relogieuse sur le parvis de l’église de Biarritz avec ses amis et proches a effectué quelques pas de danse. Sur une musique du jazzman américain, Nat King Cole. Tout seul lui bien évidemment mais en bonne compagnie avec ses couples amis pour rendre hommage à la femme de sa vie, qu’il avait rencontrée précisément à des cours de danse. Une passion commune partagée avec une grande foi depuis plus d’une douzaine d’années. C’était très beau et émouvant…Comme quoi il ne faut pas désespérer de tout.