Il faut appeler un chat, un chat. Mars attaque vraiment! Et au ras du bitume. Les « surmulots » se régalent. C’est la fête dans les rues de Paris. Il ne manque que le champagne. Des centaines de tonnes d’ordures vont s’empiler très vite sur les trottoirs. Quel régal pour les copains d’Anne Hidalgo. Mais que font donc les chats sauvages de la capitale pour ne pas profiter aussi de cette superbe aubaine ? Il ne manquerait plus qu’eux aussi se mettent à…l’arrêt et refusent d’aller au boulot. De vrais Aristochats ces faineants de chasseurs de souris mais beaucoup moins des « rats musclés ». Et ils n’habitent pas que les quartiers chics. C’est vraiment le bordel partout. Il n’y a pas de raison pour autant que seuls les « Ratatouille » se frisent les moustaches et fassent bombance. Leur odorat souffre moins que celui des riverains et notamment les commerçants une fois encore pénalisés. Quand ce ne sont pas les jours de cortèges de manifestants qui paralysent l’activité commerciale. Et ça fait trois ans que ça dure avec les Gilets jaunes, les confinements, le Covid long, trop long, et les mouvements sociaux à répétition.
Le « rat-le-bol » s’étend d’un arrondissement à l’autre de Paris. Enfin ceux qui sont touchés par la grève des éboueurs car l’organisation du ramassage des ordures ménagères chez « l’amère » de Paris est pour le moins baroque. Le chef Ratatouille de chaque quartier doit mobiliser ses troupes en fonction des arrondissements afin de participer à ce fabuleux festin. Différent d’un secteur à l’autre. Encore un bel exemple d’inégalité sociale inacceptable (mais que font donc les mélenchonistes ?) chez les rongeurs que certains élus, les animalistes et les écolos veulent à l’extrême limite réguler, mais surtout pas définitivement éliminer. Pas de tontons ni tatas flingueurs à l’Hôtel de ville de Paris. Il fallait entendre notamment hier le propos surréaliste d’une élue protectrice des « surmulots » (il ne faut surtout pas employer le mot interdit de rat). « Il faut étudier le phénomène, voir comment ils se déplacent et non pas avoir recours aux seules méthodes létales. Il ne faut pas se raconter d’histoire ». La sienne est tellement belle !
Quelle féroce et impitoyable animosité à l’égard de ces nuisibles très dangereux notamment pour la santé des enfants jouant dans les parcs publics et même les cours d’école. Les rats ne quittent pas tous le navire. Bien au contraire. Ils vont faire parler beaucoup d’eux tant que la grève se poursuivra. Les télés vont elles aussi se lécher les babines. Quelles belles images de sacs éventrés par ces rats d’égouts tellement dégoûtants. Pourvu que la situation revienne à la normale avant l’arrivée en fin de mois du souverain britannique. Vous imaginez la future capitale olympique noyée par les odorantes effluves lors du passage de sa majesté Charles III. My god.
Ce sont les marseillais qui doivent se gondoler. Madame la maire de Paris devrait prendre langue avec son collègue socialiste de la cité phocéenne qui à intervales très réguliers souffre elle de grèves à répétitions de leurs ramasseurs. Trop forts les marseillais. Quel professionnalisme par rapport à l’amateurisme parisien. Un bonheur n’arrivant jamais seul, ils ont fêté avec enthousiasme mercredi soir le nouveau fiasco européen de l’ennemi hériditaire du Paris-Saint-Germain. Coulé dans la bière munichoise…Des gorgées au goût très amer ! Une question d’habitude pour les malheureux supporters du club qatari qui ne rit plus mais qui désespère de plus en plus avec ces échecs successifs et lamentables.
C’est quand même plus drôle, si l’on peut dire, que les dommages colatéraux dont les conséquences auraient pu être plus dramatiques dans le département des Ardennes, dans la ville chef-lieu, Charleville-Mezières, où un délestage coup de poing provoqué par quelques grévistes CGT d’Enedis et d’Engie a entraîné une évacuation partielle de l’hôpital local et l’arrêt et l’inutilisation d’une durée de quelques jours de l’IRM d’une clinique voisine avec un impact direct sur plus de 150 patients privés de leurs examens. C’est tout juste à entendre une autre syndicaliste des Mines-Energie CGT si ce n’est pas de la faute en partie des établissements de santé de ne pas disposer de groupes électrogènes suffisants ! On croit rêver.
Un EHPAD et un centre de dialyse ont également été plongés dans le noir du côté de Boulogne-sur-mer, dans le Pas-de-Calais. Quel bel exemple d’intelligence qui n’a rien d’articielle ! La radicalisation à l’extrême chez certains est en marche, même si l’organisation syndicale s’est excusée ce matin, trois jours après l’incident, en apportant des bouquets de fleurs aux pensionnaires de la maison de retraite.
Il y a de quoi être inquiet néanmoins pour les jours à venir. Surtout avec la surenchère chez les cégétistes à quelques jours seulement de l’avènement d’un nouveau patron ou d’une patronne. Un gros mot, certes…Il n’y a pas là non plus matière à se friser la moustache !