Si le courage m’était conté !

C’est quand même extraordinaire de voir la gauche défaite dans les grandes largeurs dans les urnes l’année dernière reprendre de belles couleurs avec leurs courroies de transmission les organisations syndicales et leurs cohortes d’agents du public. Pas seulement bien sûr. Bien aidées il faut le reconnaître par une partie de la droite surtout soucieuse d’abattre le « tyran » Vengeance, vengeance, il a essayé de nous tuer, on va lui rendre la pareille. Les vengeurs toujours masqués attendent le fusil au pied. Les républicains, qui

, c’est bien normal , ne sont pas dans le camp des royalistes, ne seront même pas assez nombreux lundi pour voter vraisemblablement la mort politique du gouvernement conduit par Elisabeth Borne. Et pourtant ce serait plus digne d’aller jusqu’au bout. Et là encore quel magnifique bordel ! La droite totalement satellisée avec des dirigeants ridiculisés par une partie de leurs troupes déjà décimées. Les chapeaux à plumes LR ne savent plus plus ou donner de la tête à recevoir des claques. Les petits marquis perruqués ne resteront toutefois que dans les poubelles de l’histoire. Il y aura bien un jour où elles seront vidées . Si le courage m’était conté…ils auront tout de même, par leur comportement de double jeu, bien facilité, certes, avec le pouvoir sortant mais pas encore sorti, à redonner de belles couleurs à la gauche. Qui n’en attendait pas tant, même si c’est loin d’être la même hélas que celle de Michel Rocard qui, en son temps, fut le recordman de l’utilisation de l’article du 49-3. Mais à l’époque on en avait pas fait tout un plat. C’était tout aussi constitutionnel comme aujourd’hui où la rose est bien effeuillée et son piquant très réduit. La gauche est surtout représentée par des harpies rouges et vertes et des débraillés du même acabit. A quelques exceptions près ! Fort heureusement.

« Et maintenant que vais-je faire ? pourrait reprendre à son compte en déchantant, non pas Gilbert Bécaud, mais bien Emmanuel Macron ! Et l’emmerdant ne se limite pas à la rose même parodiée ! Même si les épines s’enfoncent dangereusement. Vous parlez d’une concorde qui pourrait reprendre son nom du temps de la décapitation de Louis XVI, à savoir la place de la Révolution. C’est la dernière sortie à la mode. Le soir venu. Les « braillards » d’aujourd’hui pourront demain reprendre cette célèbre phrase « j’y étais « . Ah, ça ira, ça ira, le pouvoir macroniste à la lanterne ! Les révolutionnaires n’ont pas encore chassé le « despote » qui n’habite plus Versailles mais bien un autre palais beaucoup plus petit. « Ce n’est pas Versailles ici. Ils voudraient bien pourtant au pire lui raccourcir sa tête ou au mieux lui couper le courant. Ou l’inverse. C’est vous qui voyez. Une jaunilisation de la révolte est-elle à craindre ces prochains jours avec une réplique dans nombre de villes de la place de la Concorde la mal nommée pour la circonstance. C’est quand même mieux qu’un carrefour ou un rond-point. C’est plus chic. Il n’y a pourtant pas de quoi rire avec tous ces débordements injustifiés et injustifiables. Manifester oui, casser non. L’installation de la chienlit pas davantage. Les uns et les autres n’entendent pas battre en retraite. Alors que fait-on ? Et le premier qui, pour toute réponse, répond « on retire le projet » n’aura pas toute ma considération même très cordiale forcément…Bien qu’étant pour ce week-end à Paris je ne déplacerai pas pour autant à la Concorde, même en me bouclant le nez ! N’ayant pas d’odorat je n’en ai même pas besoin ! Même si la situation pue néanmoins…

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

%d blogueurs aiment cette page :