13h30 hier mercredi. Le journaliste-présentateur du 13 heures de France 2, Julien Burger, peut enfin souffler. Et surtout arrêter de suer à grosses goutes (il devait faire très chaud sur le plateau) comme pendant toute la durée du gentil entretien avec le chef de l’état co-animé par sa consoeur de TF1, pas plus vindicative et agressive, suivi par plus de dix millions de téléspectateurs (un très beau succès d’audience) . Un duo pas franchement à l’aise.
Il n’est certes jamais facile de soumettre à la question un Macron sûr de lui et droit dans ses bottes. Enfin soumettre à la question est probablement une expression quelque peu exagérée ! Le chemin de croix, ce n’était vraiment pas pour lui avec des inquisiteurs pas trop violents.
C’est sans la moindre surprise, le contraire aurait été étonnant, que les opposants politiques et organisations syndicales ont donné un zéro pointé à l’élève-professeur, Emmanuel Macron qui aurait remis de l’huile sur le feu à entendre ses détracteurs. C’est tellement vrai que les provocations ne viennent toujours que d’un côté ! Les bloqueurs et casseurs n’ont évidemment rien à se reprocher. C’est pas moi c’est l’autre. Le grand méchant loup cruel dans sa tanière.
Et comme depuis le début des mobilisations « Saint-Berger » plus remonté que jamais a tonné contre son « ami » de l’Elysée. Ca fait déjà des lustres que le divorce est consommé entre les deux hommes. Et le couple qui n’a jamais fonctionné n’est pas prêt de se rabibocher. « Lolo » est très colère. Même fou de rage. Comme jamais. Et ce n’est pas le secrétaire général du syndicat des cadres, bras dessus, bras dessous avec son nouveau « pote » Philou Martinez, a pris position depuis déjà des semaines. La CGC plus extrémiste presque que la CGT, on aura vraiment tout vu et tout entendu dans cette confrontation entre l’exécutif et des syndicats avec qui le dialogue ne pouvait pas « matcher ». Chacun dans ses tranchées et baïonnettes au fusil. Ils ne sont pas prêts de fraterniser. Comme à Verdun.
Mais peut-être pas plus à Versailles. Ne soyons pas pas plus royalistes que le roi. Ca ne sent pas non plus aussi très bon, comme dans les rues de la capitale, cette visite royale de Charles III, le premier déplacement officiel hors son île, prévue à partir de dimanche ! Elle va être sympa cette photo avec Edouard III et Emmanuel 49-3 !La France est suspendue à ce terrible suspense: l’ex-prince de Galles devenu souverain sera-t-il privé du dîner d’honneur prévu le lendemain soir au château de Versailles. Qui pourrait se trouver déporté dans un palais plus modeste, celui de l’Elysée. Ca la foutrait mal en effet pour l’image de la France que des « sans culotte » contemporains défilent devant les grilles du château du roi Soleil et brûlent des poubelles et trottinettes électriques pendant le souper de ces majestés. Les fourches ne sont plus d’époque. Après la raclée infligée au quinze de la Rose lors du dernier tournoi des six nations du rugby, il ne manquerait plus que « Charles les grandes oreilles » entende au loin: « à mort le roi »…Ca ne lui serait pas forcément destiné ! Tant que « Manu II » n’invite pas son hôte prestigieux du côté du pont de l’Alma pour un…pique-nique géant. Un tel choix pourrait être mal interprété. My god…Surtout pas non plus un … »Burger-king » !
S’il ne fallait retenir qu’une seule phrase émanant d’une élève de première âgée de 19 ans, interrogée devant son lycée de Beziers ce matin, qui, elle se verrait « bien profiter de la vie « à 56 ans, âge limite, surtout pas plus tard. Pauvre fille qui pendant sa vie professionnelle en vivra d’autres réformes sur la retraite. C’est hélas le symbole, mais souhaitons-le sans trop y croire, pas trop généralisé à une bonne partie hélas de notre jeunesse totalement maraboutée…Elle part très mal dans la vraie vie cette jeune femme sous emprise, comme tant d’autres…