C’est pas beau ça ! François Ruffin, l’une des figures de la France insoumise (loin d’être la pire) se réclamant du chiraquisme qui, en son temps, retira le CPE pourtant voté quelques jours plus tôt ! Grand Jacques, réveille-toi, ils sont devenus fous. Ce n’est pourtant pas drôle de voir cette chienlit s’installer durablement dans nombre de rues de nos villes martyrisées depuis une semaine. La balle n’est pas seulement dans le camp du président et de sa majorité. Mais bien aussi dans celui des organisations syndicales et des partis de l’opposition, qui tous deux, aussi, jettent des bidons d’huile sur les braises. Jusqu’à ce que ça tourne vraiment…vinaigre et que la catastrophe se rapproche. La rue n’est pas prête de battre en retraite.
Ce n’est évidemment pas pour protester contre la réforme de la retraite que ces quelques milliers de casseurs (dont beaucoup de « black bourges » selon l’expression ce matin de Gérald Darmanin, dont 1500 sur Paris) ont brûlé la porte historique du palais de Rohan, l’hôtel de ville bordelais, ravagé des quartiers de Rennes et de Nantes (où des boutiques ont été livrées au pillage) à une foule d’étudiants extrémistes, professionnels du désordre ou tenté d’incendier la sous-préfecture et pris d’assaut le commissariat de police de Lorient. Et tant d’autres exactions à travers le pays et tout particulièrement dans les villes de l’ouest, à Saint-Nazaire, cadre d’une attaque du tribunal administratif transformé en Fort-Alamo. Sans oublier Le Havre, la ville de l’ancien Premier ministre, Edouard Philippe, où les poubelles ne sont toujours pas ramassées, l’une des capitales régionales de la colère syndicale, avec ses raffineurs et dockers toujours au top, n’a pas échappé au désordre.
Ils et elles sont tous perdants et responsables à des degrés divers, avec ces émeutes qui, jusqu’à tard dans la nuit, ont prolongé dans la guérilla urbaine une journée marquée par une nouvelle mobilisation très conséquente et notamment à Paris. Une réussite numérique certes mais pour quoi faire dans la mesure où les syndicats qui n’ont toujours pas obtenu satisfaction, risquent au fil des jours d’être de plus en plus débordés par des jusqu’aux-boutistes et voyous, totalement étrangers au conflit social, à ne pas confondre avec des manifestants pacifiques de façon très majoritaire dans les cortèges. Mais comme souvent depuis des années, les bandes très organisées de jeunes de l’ultra gauche, des bobos radicalisés, principalement, prennent le dessus avec pour seule volonté d’en découdre avec les forces de l’ordre, de tout casser sur leur passage destructeur. Le permis de tuer du flic aussi. Jusqu’à quand les policiers et gendarmes vont-ils pouvoir tenir après toutes ces journées et surtout nuits consacrées à jouer, entre les rats, au moins à Paris, au chat et à la souris avec des acteurs de l’affrontement musclé qui ne leur veulent pas que du bien ?
Ces provocations dignes de milices ne venaient pas toutes des « fameux black blocs ». L’impasse et le chaos avec au final, plus de neuf cents embrasements enregistrés dans la capitale, 441 policiers et gendarmes blessés dont plusieurs très grièvement sur l’ensemble du territoire et autant d’interpellations. Un simple détail sans la moindre importance pour des hommes et femmes politiques de l’extrême-gauche coupables depuis des jours et des jours d’incitations à la violence qui ne peut-être bien sûr que policière. Une invitation à passer hélas, à la vitesse supérieure en haranguant la jeunesse, peu présente jusqu’à la semaine dernière, à participer à ce déchaînement de violences facilitées dans des rues transformées en décharges de poubelles à ciel ouvert, un merveilleux combustible pour d’autres rats ! Qui n’aspirent qu’à la haine de plus en plus forte du « tyran de l’Elysée », un puissant combustible à tous ces débordements…Quelle hystérie collective alors qu’une dixième journée de mobilisation s’annonce mardi. Pour quoi faire puisque le président n’entend pas céder …même si ce dernier a accepté l’invitation de Laurent Berger qui réclamait ce matin une pause pour calmer le jeu et le principe d’une rencontre avec l’intersyndicale dans un avenir rapproché! Mais pas pour parler de la réforme des retraites.
PS: Le chef de l’Etat serait bien inspiré, même s’il n’est pas du genre à se faire dicter sa « loi » et son agenda à reporter le déplacement du souverain britannique Charles III prévu à partir de dimanche. Avec notamment un dîner au château de Versailles lundi soir et une excursion à Bordeaux. La priorité me semble être ailleurs en ces temps très mouvementés. Le maintenir serait très risqué en terme de sécurité et d’images potentielles très désagréables diffusées dans le monde entier ! On n’a pas besoin de ça. N’ajoutons pas la honte planétaire au désordre bien français…
Dernière heure: Merci Monsieur le Président d’avoir suivi mon modeste conseil roturier ! L’Elysée a officialisé l’ajournement de la visite royale de Charles III en France. Je vous fiche mon billet d’une livre anglaise que cette sage décision franco-anglaise va être…très critiquée ou moquée par les mêmes personnes qui réclamaient sa suppression. Et pourtant la France insoumise et consorts (sans la reine) espéraient bien pourrir cette visite royale . Quelle superbe aubaine. Raté. Ah le « salaud de Macron ». Les médias vont en faire des tonnes. A la hauteur des pyramides d’ordures ménagères jonchant le sol « frenchie » ! C’est vraiment « dégueulasse » de priver nos révolutionnaires en peau de lapin d’un jeu de quilles ! No strike… Soyons rassurés d’un autre côté: Charles le troisième a attendu si longtemps avant de succéder à « Mother Elizabeth » qu’il pourra encore patienter quelques mois avant de revenir en France !