Municipales: « Non, c’est non », Edouard Philippe, jeudi au Havre et pas encore de nouveau Plaisance à Evreux…

Il est arrivé à l’heure du thé pour en ressortir à l’heure de l’apéritif. Il aurait presque pu trinquer à la santé retrouvée de celle dont il avait été le président du comité de soutien en 2014, Anne Hidalgo.! Il n’est pas sûr que le chef de l’Etat, dans son ultime tentative de conciliation, aurait accepté à l’issue de ce camouflet avec son visiteur, Cédric Villani, de fêter cet échec cuisant. Mais tellement prévisible. C’est dès le mois de septembre que le président de la République, que certains caricaturistes imbéciles comparent à un affreux dictateur, aurait dû débrancher le trublion qui risque dans la semaine d’être considéré comme hors du mouvement macroniste. Une exclusion serait le plus beaucoup cadeau fait au député-mathématicien, totalement hors sol depuis des mois. Et pourtant ce n’est plus la saison des melons. Et il ne présente pas à Cavaillon, mais dans la ville lumière dont il restera en mars prochain une étoile filante prête à se vendre au plus offrant. Mon cœur balance entre le vert et le rose devenu très pâle avec un emblème, la rose, qui ne figurera pas plus à Paris que dans une large majorité de villes encore détenues par le Parti socialiste. Les électeurs du premier tour du député LaREM de l’Essonne ignoreront au moment de déposer leur bulletin dans l’urne si Cédric Villani choisira David Belliard ou Anne Hidalgo. Encore faudrait-il que sa liste atteigne les 10 %, (minimal pour les fusions) le score que lui donne la dernière enquête d’opinions. Une chute libre de trois points par rapport à la précédente alors que son « camarade » macroniste (mais ça c’était avant) Benjamin Griveaux stagne à 16 % derrière le duo féminin Hidalgo-Dati, un « couple » qui ne s’entend pas si mal que cela!

A propos de Benjamin Griveaux, on saluera ce projet un peu fou, mais peut-être pas tant que ça au final, de déplacer la Gare de l’Est dans le quartier de la Villette à l’issue d’une étude de deux ans, ponctuée par un référendum, pour y implanter un grand parc d’une trentaine d’hectares. Un grand poumon vert pour changer Paris, dont les gares épousaient alors à la fin du XIX e siècle la carte parisienne. Qui au fil du temps a sérieusement été modifiée avec de plus en plus de déplacements de populations et de touristes, français comme étrangers. Le Paris du XXI e siècle n’a rien à voir avec celui du baron Haussmann et de Gustave Eiffel. Il n’est pas encore prévu de déplacer la célèbre « dame de fer »!

Triste Paris, la ville capitale qui devait couronner le parti du Président et qui en finalité est offert sur un plateau royal à la tenante du titre qui capitalise sur son nom environ 30 % d’opinions positives. Soit un score sensiblement identique de celui d’un certain…Emmanuel Macron. A méditer!

Son Premier-ministre, Edouard Philippe, est parti lui aujourd’hui en Pologne commémorer le 75 e anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz. Un juste devoir de mémoire. Il est attendu avec une grande impatience jeudi dans sa ville du Havre pour y annoncer sa décision pour les municipales de mars prochain. Premier de cordée ou pas ?

Sans faire trop de bruit, la liste conduite par le « vert » Alexis Deck accueille un nouvel allié, le jeune parti citoyen « Place publique » déjà présent aux Européennes avec sa tête de liste, le philosophe Raphaël Glucksmann, élu avec plusieurs socialistes. On ignore encore toujours à ce jour si le Rassemblement national présentera bien une liste et avec quelle « locomotive ». Une incertitude tout de même paradoxale alors que le parti animaliste a annoncé lui qu’il défendrait les couleurs de la cause animale, en mars prochain.

A Evreux, rien de nouveau. Il n’a pas encore été annoncé un nouveau…Plaisance sur l’une des équipes engagées à ce scrutin! Mais il n’est pas encore tard…

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