Le « chasseur » « Médiapart » à l’odeur du gibier alléchée, s’en prend aujourd’hui au chouchou de la classe médiatique, le député communiste du nord et candidat à la présidentielle, Fabien Roussel, la bonne surprise de ce début de campagne. Pour un soi-disant emploi fictif dont il aurait profité alors qu’il était assistant parlementaire d’un député du PCF. La « belle affaire » tellement croustillante qui remonterait entre 2009 et 2014. Il ne fait jamais bon prétendre jouer avec les grands et tenter l’aventure de l’Elysée. C’est quand même curieux que ce genre de « casserole » éventuelle n’intéresse que tardivement (et comme trop souvent) ce site friand de ce genre d’info. Le mot « casserole » est d’autant plus de circonstance que le candidat communiste, qui, en intentions de votes, pèse le double de celles de son homologue socialiste, Anne Hidalgo, a mis en valeur toute l’importance des bons petits plats bien de chez nous et toute l’importance du bien vivre à table. Ce dont pourquoi il doit être félicité et non pas moqué notamment par les « verts » pastèques ! L’accusateur public prétend que le « ch’ti » aurait surtout servi pendant ces cinq ans son parti de toujours et un peu moins, voire pas du tout son député ! L’accusé dément formellement ces accusations. Petite affaire à suivre…
Au sud, il lui sera beaucoup pardonné. A l’ombre des palmiers et du palais des festivals. Le maire de Cannes et depuis peu président de l’Association des maires de France, électeur de Valérie Pécresse, David Lisnard, a rendu publique son intention de parrainer Jean-Luc Mélenchon, qui comme Marine Le Pen et surtout Monsieur Z, peine à obtenir ses cinq cents signatures. Parrainer n’est évidemment pas voter. Puisse cette initiative être reprise par les collègues de son camp et d’autres pour permettre à la démocratie de ne pas prendre un coup de fusil mortel derrière les oreilles. Ce qui serait un coup de grâce de nature à alimenter sérieusement le réservoir déjà trop plein à abstentionnistes. Qui peut imaginer des prétendants ayant dépassé un score à deux chiffres être exclus de façon scandaleuse du match ?
Marine Le Pen chasse aussi. Son registre est passé ce dimanche au stade de l’humour. Elle a en effet lancé une « alerte enlèvement » au sujet du président de la République qui tarde toujours à s’inscrire à la grande course à obstacles de l’Elysée. Pour notamment une probable très bonne cause: celle de défendre jusqu’au bout les chances d’une désescalade guerrière en Ukraine. D’où ses incessants efforts pour la Paix et jouer les messieurs bons offices entre les différents protagonistes de cette crise. Ca vaut sûrement le coup même si le résultat est loin d’être assuré avec l’impossible Monsieur Poutine. N’en déplaise à tous les candidats qui attendent d’en découdre. Une question de jours maintenant. Et le désir ne fait que grandir…L’armée du sortant est néanmoins sur le pied de guerre. Pacifique (encore que ?) et électorale celles-là avec comme « G.O » l’actuel et pour quelques jours encore ministre de l’Agriculture, Julien Denormandie, futur directeur de campagne et deux des pièces maîtresses du dispositif présidentiel, les normands Bruno Le Maire et Sébastien Lecornu. Ce dernier étant comme Julien Denormandie très susceptible de rendre son « marocain » dans les jours suivant la déclaration « d’Emmanuel 1 er » pour ne s’occuper que de la campagne du maître du palais…Adieu les destinations exotiques ! Car il n’est même pas sûr avec ce calendrier rétréci que le président sortant effectuera beaucoup de sorties hors de la métropole. Il n’y aurait par ailleurs dans l’immédiat que trois grands meetings prévus à Marseille, Paris et peut-être dans l’ouest, du côté d’Angers… La douceur angevine, il n’y a rien de mieux surtout que la ville est dirigée par un maire parmi les plus proches de son ex-Premier ministre, Edouard Philippe…