Avis de recherche. Avez-vous entendu depuis quarante-huit heures la voix de Joe Biden ? Victime très probablement d’une extinction malheureuse et assourdissante alors que le pire attend toujours le peuple ukrainien. Les colonnes de blindés frappés de la lettre Z (aucun rapport avec l’ancien fan de Poutine) ne devraient plus tarder à faire leur entrée en force dans la capitale…
L’ancien gendarme du monde yankee joue davantage depuis quelques années le rôle du voleur d’espérance. De façon bien maladroite le patron du bureau ovale à la Maison Blanche avait d’emblée de jeu…de guerre, annoncé la couleur. Celle de laisser en quelque sorte le maître du Kremlin dépecer sans la moindre vergogne l’ourson ukrainien. Certes on ne lui demandait pas d’envoyer ses GI sur le sale théâtre des opérations. Mais tout de même, un peu plus d’élan a l’égard de la vieille Europe n’aurait pas été de trop. Même si la première puissance mondiale n’a pas été non plus tendre au niveau des représailles économiques. Depuis Obama, la grande Amérique n’a cessé de perdre de son autorité. L’impérialisme est depuis quinze ans russe et chinois. Faut-il s’en satisfaire ? Ce pied sur le frein américain dépasse et de loin l’entendement occidental.
C’est curieux ce clap de fin de quinquennat. D’une discrétion exemplaire, même s’il a parcouru des dizaines de milliers de kilomètres à travers tant de théâtres de confrontations et épreuves, notre ministre des Affaires étrangères, a lui bien retrouvé sa voix. Et c’est tant mieux. Jean-Yves Le Drian, depuis une semaine, n’a pas besoin de s’exprimer en…breton pour bien se faire comprendre. Et Bruno Le Maire…en patois normand, pour dire combien « l’économie russe » allait souffrir mille morts. Comme ce matin et les jours précédents. Les deux piliers du gouvernement ne sont pas prêts d’être invités par «Putin » à Sotchi ou Moscou !
Une autre campagne moins guerrière celle-là intéresse encore un peu les passionnés de politique. Et cette année on ne peut pas dire que les candidats passent beaucoup de temps dans les allées du Salon pourtant incontournable de l’Agriculture.
C’est vrai que des images des adversaires du chef d’Etat se « goinfrant » dans le pavillon des trésors de nos terroirs feraient désordre dans le tableau. Ce ne sera pour les prétendants qu’un simple coup de vent compréhensible. Le cœur et les circonstances n’y sont pas. Légitimement.
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La preuve encore hier avec la tentative de Valérie Pécresse, au plus bas dans les sondages, de conduire un simulateur de tracteur. Ce n’est pas trop sa spécialité. Personne ne lui en voudra. Reste que conduire le « char » de la France en cette période hors du commun est encore beaucoup moins aisé. Surtout après déjà un parcours d’obstacles comme jamais pour le sortant. Un sacré combattant de l’adversité. Qui ne s’attendait tout de même pas à vivre de tels moments tragiquement historiques.
Une certaine unité nationale bienvenue s’est installée. Un armistice à la sauce présidentielle en quelque sorte. Pourvu que cela « doure » alors qu’il ne reste plus que 72 heures au président Macron pour déclarer sa nouvelle flamme au peuple français. Il n’a pas intérêt à oublier ! Vu les circonstances il s’est trouvé dans l’obligation d’annuler son premier meeting à Marseille. On le voyait mal y jouer les « cacous » à proximité du Vieux-Port.
On ne peut pas non plus lui reprocher à l’avance sa future grande discrétion. L’inverse serait là aussi très val venu et perçu. Mais il n’empêche: un débat va demain ou après-demain devoir s’instaurer. Cette présidentielle ne doit pas être enjambée. Il en va de la démocratie. Une chance que n’a pas le peuple russe…alors que des bruits persistants nous reviennent aux oreilles: le célèbre (hélas!) groupe Wagner que ne connaît absolument pas le grand comique plutôt tragédien Poutine aurait pour mission d’éliminer le président courage Zelensky !
Ces mercenaires seraient déjà sur le sol de Kiev depuis une dizaine de jours. On a de toute évidence rien compris. Le maître du Kremlin en parlant de nazis pour justifier l’injustifiable invasion de l’Ukraine visait uniquement ce groupe à la fois assoiffé de sang et de devises. Cela ne peut évidemment pas être des roubles ! Qui ne valent plus beaucoup de « kopecks » par les temps qui courent !