Ah ça ira, ca ira , les aristocrates à la lanterne ! Nous revoilà au temps de la prise de la Bastille et des sans culotte. C’est peu dire que la dernière formule polémique et historique de « Maximilien de Robespierre Mélenchon » a suscité de vives réactions. Il n’était pourtant pas prof d’histoire le « Merluchon déchaîné », avant de démarrer il y a plus de quarante ans sa brillante carrière poilitique, même s’il a invité ses compatriotes « à faire mieux » à la grande marche du 16 octobre prochain prévue dans la capitale. En référence, a t-il déclaré il y a quelques jours, « aux 5 et 6 octobre 1789 où les femmes ont marché sur Versailles pour ramener la reine, le roi et le dauphin à Paris sous contrôle populaire ». Ses « Mesdames Sans-Gêne », Mathilde Panot, Danièle Obonno et Clémentine Autin, entre autres, se préparent à prendre d’assaut l’Elysée ! Gros avantage, Emmanuel Macron réside déjà dans la capitale et son palais n’est pas versaillais.
Les révolutionnaires insoumis et leurs amis vont gagner un peu de temps. Il n’empêche: sa formule avait déplu même chez ses partenaires du jeu de paume, socialistes et verts. C’est dire si le malaise est grand au sein de la NUPES. Un coup de pompe vraiment d’actualité alors que les files d’attente devant d’autres pistolets (vides), ceux des stations-services, restent désespérément elles bien pleines pour quantité d’automobilistes sur notre territoire.
Et il y a des chiffres vraiment qui fâchent sérieusement, ceux livrés par la groupe TotalEnergies dans son bras de fer avec la CGT qui prend en otage des millions de nos compatriotes en bloquant plusieurs raffineries. La moyenne salariale approcherait les 3.000 euros mensuels et celle des opérateurs à plus de 5.000 euros bruts. Ajoutés à la prime de 9.000 euros accordée à l’ensemble des personnels alors que dans le même temps, il faut être honnête, le patron du groupe lui s’est fait voter une augmentation salariale de 52 %. Evidemment ça donne du grain à moudre aux grévistes qui ne veulent rien savoir et réclament une hausse de 10 % avant de lever le siège.
C’est trop drôle d’entendre l’un de ses leaders ce matin qu’il ne s’agissait pas d’un « mouvement de grève préventif, mais de dernier recours ». Chacun appréciera cette nuance de la première importance ! Qui fera « de belles jambes » à tous ceux et celles qui doivent mettre du carburant dans leur réservoir pour aller travailler. Le taux de nuisance lui est maximal dans un contexte déja si difficile…alors que dans le même temps les aiguilleurs du rail à la SNCF s’y mettent aussi à leur tour ! Chienlit quand tu nous tiens dans un pays irréformable et ingouvernable.
De nombreuses voix dans le pays s’élèvent pour réclamer dans les meilleurs délais le recours aux forces de l’ordre pour débloquer les dépôts. Eternel problème toujours difficile à régler surtout dans un climat social et ambiant déjà assez explosif avec une actualité internationale qui l’est tout autant avec, toujours ce matin, des frappes russes sur le territoire ukrainien et dans la capitale Kiev. Les répresailles poutiniennes à la mauvaise digestion d’une pâtisserie explosive pour célébrer son 70 e anniversaire avec en supplément un joli spectacle pyrotechnique tiré du pont de Crimée. Une infrastructure routière de grande fierté poutinienne, qui, paraît-il, était la mieux protégée avec notamment la présence-ce n’est pas une mauvaise blague-de dauphins d’attaque autour de la zone. Il semblerait que quelques failles soient intervenues dans le dispositif de sécurité. On attend donc avec impatience le recours musclé à un escadron de bulots lanceurs de missiles où des canards anti-chars. C’est plus drôle…On comprend mieux pourquoi les troupes russes éprouvent tant de difficultés sur le terrain !