La reprise du succès de « Jamais content » du chanteur Alain Souchon fait fureur depuis ce début d’année pour le moins explosif. Un vrai champ de mines que l’exécutif tente tant bien que mal de réduire avant l’assaut de la réforme des retraite où un nouveau tapis de bombes attend le gouvernement. Des megatonnes alors qu’hier on a pas mal parlé de megawatts avec l’obtention par le gouvernement de ristournes conséquentes pour les petites entreprises de moins de dix salariés égorgées par leurs fournisseurs d’énergie dont l’un des bras avait été déjà tordu par le grand argentier de Bercy avec dans la foulée un second et de façon encore plus « sportive » par le chef de l’Etat.
Ca ressemblait à un bras de fer dont il est sorti semble-t-il vainqueur. Comme quoi les politiques peuvent tout de même parvenir parfois à leur fin. C’est plutôt rassurant. Cette avancée prouve aussi qu’il existait des hectolitres de grain à moudre. Et que le gavage ne pouvait pas s’éterniser ! Et là on ne peut pas parler des conséquences de la crise aviaire. Ca n’empêchera pas les principaux bénéficiaires de la trouver largement insuffisante…et très injuste pour les autres, victimes des effets de seuil. A 11 et au-delà en terme de salariés, c’est la colère. Comme dans le milieu médical où la refondation vue par le locataire de l’Elysée dont l’ordonance a forcément suscité un tout aussi certain mécontentement. Surtout chez les médecins libéraux des cabinets de villes eux aussi bien malades. Le remède sera-t-il à la hauteur du diagnostic qui globalement n’a pas été trop décrié dans un contexte national où le moral général se situe au plus bas ? Il n’est pas trop bon en ces temps troublés de reprendre à son compte la formule de politesse chérie du Président dans ses déplacements: « comment allez-vous » ?
Moins sérieusement et c’est là peut-être le problème, le chef de l’Etat occupera encore l’actualité plutôt divertissante cette fois-ci ce soir sur l’une des chaines du service public en participant à l’émission « Les rencontres du papotin » (et non du popotin, attention à la coquille) qui depuis octobre dernier donne la parole pendant une trentaine de minutes) à des anonymes atteints d’autisme transformés pour la circonstance en journalistes questionnant des célébrités. Après les acteur et actrice Gilles Lellouche et Camille Cottin et le chanteur Julien Doré, c’est donc au tour d’un président, Emmanuel Macron, de se prêter au jeu comme l’avaient fait dans un autre format deux de ses prédécesseurs Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
On peut faire confiance à « Manu II » dans cette confrontation qui sera probablement plus drôle que celle avec d’autres acteurs comme Philippe Martinez qui, en dépit d’une lointaine ressemblance au niveau moustache avec le célèbre sergent Garcia ne pèse pas tout à fait le même poids.
Il y en une qui fait le poids, de façon bien sûr imagée, c’est bien l’ancienne ministre de Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron (le grand chelem) la très fluo question vestimentaire, Roselyne Bachelot, jamais avare de bons mots et de quelques « vacheries » bien senties. En témoigne son dernier livre (beaucoup plus drôle que celui de règlements de comptes et grand déballage de Harry, fils cadet du nouveau roi Charles III d’Angleterre) ayant pour titre « 682 jours (le temps de sa présence à la tête du ministère de la Culture) le bal des hypocrites ».
La sociétaire des « Grosses Têtes » et aussi éditorialiste politique de BFM s’amuse certainement davantage sur les plateaux de télé où la grande passionnée de musique classique est venue faire la promotion de son dernier opus. Où elle croque certes ses anciens amis républicains, mais pas seulement, mais aussi d’autres politiques et anciens « camarades » de jeu et des acteurs et chanteurs qui ne lui ont pas fait que des cadeaux pendant sa dernière gouvernance ministérielle sérieusement perturbée par la crise du Covid. Pendant laquelle elle a dû se battre contre les « enfermistes » technos de tous poils et oeuvrer difficilement pour aider les acteurs de la culture à traverser la pandémie et toute ces fermetures successtives des théâtres, cinémas, salles de spectacles et musées, victimes de la crise sanitaire. Elle est vraiment tombée au pire moment alors qu’elle rêvait de ce ministère depuis tant d’années.
Elle épingle tout particulièrement le chanteur Benjamin Biolay, qui selon ses dires, la remercait dans les coulisses et l’attaquait régulièrement sur la scène (« un bel hypocrite des plus « friqués » avec une tartine bien beurrée des deux côtés » et la comédienne Anny Duperey. « Elle aurait pu se reconvertir, après la publicité sur les aides auditives avec celles portant sur les lunettes ». C’est d’autant plus drôle qu’à l’époque, l’angevine Roselyne Bachelot, avait annoncé publiquement que son patron, le Grand Jacques (Chirac) était appareillé. Un scoop que n’avait trop apprécié alors le chef de l’Etat. Il y a…prescription. Et elle n’est pas médicale celle-là !