« Entre ici Jean-Moulin avec ton terrible cortège ». Qui ne se souvient pas, parmi les plus « vieux », de cette célébre phrase du ministre de la Culture (qui en était un vraiment lui) André Malraux lors de la panthéonisation, il y a cinquante-cinq ans, du héros de la Résistance, Jean Moulin. Ca fait vraiment mal d’avoir entendu hier après-midi au pays du chabichou et des…assurances tous risques, des nervis de l’ultra-gauche oser s’appeler des résistants. Voulaient-ils insinuer qu’ils entendaient combattre par le feu des occupants nazis ? Leur Vercors à eux se limite à quelques hectares de champs d’une petite commune des Deux-Sèvres, Sainte-Soline, où doit s’implanter une « méga-bassine « pour faciliter le travail d’irrigation des exploitations agricoles, un projet défendu par la FNSEA , les collectivités territoriales transpartisanes et combattu par les tenants de l’extrême-gauche agricole, la Confédération paysanne et bien sûr nombre d’associations soit-disant environnementales qui depuis maintenant presque dix ans essaient de transformer cette zone en ZAD comme à Notre-Dame-des-Landes. Peu importe que tous les recours judiciaires aient été perdus en justice par les opposants. Force doit rester aux partisans du désordre et de la désobéissance civile, normalement non violente. Même si elle doit surtout entraîner des drames humains.
Comme je l’imaginais et le craignais hier, les troupes d’assaut solidement armées de « gentils écolos » radicalisés et même bien au-de là, pour un millier d’entre eux avec des renforts étrangers, ont mené bataille rangée d’une rare intensité pendant deux heures contre les forces de l’ordre (un comité d’accueil en nombre) qui ont eu le malheur de riposter et de défendre le terrain. De façon disproportionnée ? Les images sont impressionnantes et ne laissent guère planer de doutes sur la véritable identité des principaux fauteurs de troubles de cette seconde manifestation de masse.
Un méga-débordement puissance dix auquel ont participé sans la moindre réserve une dizaine de parlementaires de la France insoumise et de la NUPES, des supporters de choix de cet affrontement intolérable. A l’image du climat de plus en plus délétère et insurrectionnel de notre pays.
On peut douter qu’un très grand nombre de ces défenseurs de l’environnement (tous heureusement ne sont pas à mettre dans le même panier de champignons mortels) avaient seulement pour préoccupation le seul niveau des nappes phréatiques ! Reste que les vrais défenseurs de la cause écolologique se fourvoient en participant à ces manifestations prétextes à des combats abjects destinés à semer la pire des mauvaises graines.
Le bilan de la « récolte » déjà trop lourd (cinq blessés en urgence absolue dans les deux camps) aurait pu être plus dramatique. Mais là encore peu importe pour ces professionnels de la casse et de l’insurrection qu’elle soit urbaine ou rurale. Et la personne humaine elle compte si peu, surtout celle des gardiens de la…paix contre ceux qui prônent la guerre et la pratiquent avec une rage folle et elle bien disproportionnée !
Dîtes-le avec davantage de fleurs et pour cause ! Le « Doudou » havrais, Edouard Philippe, donnait hier rendez-vous à ses partisans à Paris, au parc floral, pour célébrer le premier anniversaire de son mouvement « Horizons » avec un…parterre d’environ 3.000 personnes dont une belle et joyeuse « colonie » d’élus et sympathisants de la Porte océane et de la Normandie, quelques fleurs de l’élite de la majorité présidentielle, plusieurs ministres, dont la Première Elisabeth Borne et la locale, Agnès Firmin le Bodo, déléguée à la Santé, le président du MoDEM, François Bayrou. Une belle réunion familale où comme dans toutes les familles, il existe bien quelques chamailleries entre…frères et soeurs. Forcément oubliées pour cette journée de retrouvailles.
Cette bougie parfumée sentait meilleur que dans sa propre ville, le Havre, qui croule toujours sous les ordures depuis près de deux semaines. Pour être sûrs que les camions ne reprennent pas leur route, de très nombreux camions-bennes ont vu ces derniers jours leurs pneus être lacérés ! Ils sont gonflés et increvables les vandales syndicalistes ayant ajouté du désordre au désordre en brûlant des pneumatiques (une spécialité des dockers) sur les rails du tramway local. Avec pour conséquence fumante une inutilisation pas encore levée de ce moyen de transport entre la gare et la plage ! Des dégâts coûteux que les contribuables paieront, même les non usagers…Comme toujours.