Les féministes ont de quoi vraiment brailler ! Et la montagne a accouché d’une pitoyable « souricette »

Les féministes les plus radicales vont encore brailler! Et je vais pour la première fois leur donner raison. Comment tolérer en effet que Monsieur (en l’occurrence le chef de l’Etat) se paie du bon temps et se balade sur la muraille de Chine pendant sa visite d’Etat de trois jours et que Madame (la Première ministre) se retrouve en même temps devant une autre muraille autrement plus haute: un « petit-déjeuner » en face à face avec une intersyndicale qui ne lui veut pas que du bien! A lui les nouilles et les sourires et plus sérieusement ses dossiers liés au commerce et à la guerre en Ukraine avec son interlocuteur et à elle l’agréable mission de mettre les mains dans le cambouis. Ce n’est vraiment pas juste. Encore que ! Restons plus sérieux…

Qu’est ce que vous préfériez, vous ? Partager la bonne cuisine chinoise avec un hôte, l’imprononçable Monsieur Xi Jinping, un haut dignitaire dictatorial tellement sympathique et avenant qui mène pourtant son pays-continent à la baguette ou plutôt la trique (c’est une question de vocabulaire ou de traduction) où des syndicalistes conduits notamment par la nouvelle secrétaire générale de la CGT, Sophie Binet, (quelle première faute de goût puisque portant une écharpe de couleur bleue) tellement ouverte à la discussion. C’est une blague…Surtout qu’elle était accompagnée et…chaperonnée pour sa première grande sortie d’un dur des durs, le très radical représentant de la fédération Energie de la CGT.

Déjà elle, au moins, elle fait l’effort de parler en français même si c’est pour dire niet, alors que le très bridé chinois, un sacré pince sans-rire aussi gai luron que son voisin, son pote Vladimir, ne fait pas lui le moindre effort pour recevoir ses invités autrement que dans sa langue maternelle. C’est une autre muraille beaucoup moins touristique. Surtout que « Manu II » n’y va pas tout seul dans l’Empire du Milieu. Il a en en effet emmené dans ses bagages diplomatiques « frau » Ursula Van der Leyen, la présidente du Conseil de l’Europe. Un peu pincée sa partenaire de voyage. Que n’a-t-il pas fait là ? Et une fois encore il se fait agonir par ses détracteurs habituels qui crient au « chaperonnage scandaleux de notre président vendu à l’Europe ». Tout est bon pour bouffer du Macron. Du digeste et de l’indigeste ! Un en même temps loin d’être gastronomique.

Finalement « jouer » à l’extérieur , comme en football, n’est pas que source de bonheur. Surtout que « Babeth », à l’intérieur, elle a toutes les chances de ne pas aller jusqu’aux prolongations et tirs au buts. Surtout que la partie adverse avec l’appui il est vrai de l’arbitre pourrait quitter le terrain très rapidement. Ah les mauvais joueurs. « Lolo, Soso et les autres » , ce n’est pas vraiment pourtant un remake d’un film de Claude Sautet. Les choses de la vie et surtout de l’âge de la retraite sont tellement compliquées et les sorties de route dramatiques, surtout que là les dialogues ne sont pas signés par un maître du genre, Michel Audiard, même si les tontons et tatas flingueurs ne vont pas se gêner de dégainer. Aucune ressemblance néanmoins avec le 49-3. A chacun ses armes.

Il s’en ait fallu, d’après les premières images matinales, que Laurent Berger qui s’est « cégétisé » contre toute attente depuis quatre mois (une mutation très radicale) loupe le cortège de l’intersyndicale se rendant à l’Hôtel de Matignon (il a déjà zappé le petit-déjeuner pris en commun par les sept autres organisations syndicales dans un bar proche). Un tout petit « café-raté » totalement justifié car le leader de la CFDT, de plus en plus politique à l’heure de partir à son tour dans quelques semaines, avait pris le temps lui de mettre une cravate (comme son homologue de la CFTC, pour rencontrer la cheffe du gouvernement. Pour mieux essayer de la cravater en douceur ! Encore un noeud de la discorde…entre les fâchés.

Dernière heure: C’est sans la moindre surprise que cette entrevue « cinéma » à Matignon s’est conclue après moins d’une heure de dialogue de sourds attendu sur un échec. La CGT par la voie de sa nouvelle « patronne » a notamment parlé d’un « gouvernement radicalisé, déconnecté et obtus ». Des qualificatifs qui bien sûr ne caractérisent pas la radicalité extrême syndicale ! Le contraire aurait été très étonnant. La Première ministre a quant à elle salué un « échange respectueux » avec l’intersyndicale lors de cette réunion express. La toute petite montagne vendue par nos chers éditorialistes politiques dont il ne fallait rien attendre a accouché en toute logique d’une souricette bien éloignée des surmulots parisiens et havrais qui eux aussi se régalent. Ah les ordures !