Une question s’impose: l’ancien Premier ministre, François Fillon, a-t-il reçu la promesse de recevoir son…poids en pots de rillettes pour avoir fait la « réclame » de la spécialité sarthoise, son ancienne terre élective. Ca se passait hier à l’Assemblée nationale où l’ancien « collaborateur » de Nicolas Sarkozy à Matignon, était interrogé par une commission d’enquête réunie à l’initiative du Rassemblement national sur le thème de l’ingérence politique. Il lui avait été vivement reproché, lors du déclenchement de la guerre en Ukraine, « d’être en affaires » avec des consortiums gaziers et pétroliers proches du pouvoir. Il avait dû alors se retirer, contraint et forcé, de ses participations à deux conseils d’administrations.
Etait-ce de l’humour ? Toujours est-il que l’ancien député de la Sarthe et président de la Région Pays de Loire, à qui l’on a déjà taillé des costumes XXL pendant la présidentielle de 2017, et aussi reproché ses amitiés déjà lointaines avec Poutine, ne s’est pas montré pas très adroit, un doux euphémisme, en répondant notamment « je suis une personne privée et non plus politique, je mène ma carrière professionnelle comme je l’entends et je fais ce que je veux, si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je le ferai… ». C’est que on appelle bien tartiner ses interlocuteurs qui ont dû bien goûter cette sortie à caractère gastronomique. Vive la rillette ! Si je puis me permettre: la meilleure, c’est quand même celle de la ville voisine, Tours. A déguster avec modération tout de même. On ignore si les députés de cette commission ont été sensibles à cette réponse bien grasse !
C’est quand même plus drôle que l’actualité ambiante anxiogène après cette historique 13 e mobilisation légitimée par la célébration de la fête du 1 er mai de la casse où des centaines de magasins sur l’ensemble du territoire ont été détruits et pillés par des vandales de l’ultra-gauche qui n’en ont rien à foutre de la retraite à 64 ans, et plus de trois cents forces de l’ordre plus ou moins gravement blessées. Un détail de l’histoire si l’on en juge le silence assourdissant d’une trop grand nombre de parlementaires issus de la France insoumise et surtout de son chef suprême, Jean-Luc Mélenchon, qui a appelé à « mettre à bas cette mauvaise république ». Des mots d’une rare violence et un aveu d’appel à la sédition inacceptable mais pourtant tu avec la complaisance coupable d’une partie de la sphère médiatique. La même n’aurait pas les mêmes « pudeurs de gazelle » un terme cher à l’ancien multi-candidat à la présidence, si Marine Le Pen s’était osée avec ses compères à proférer de tels propos..Ce qui est possible, voire encouragé chez les uns est de nature à conduire jusqu’au poteau d’exécution chez les autres. Et il ne s’agit pas là bien sûr de défendre le Rassemblement national.
L’intersyndicale qui ne s’est pas prononcée sur sa décision finale d’accepter ou pas une rencontre commune prochaine avec Elisabeth Borne à Matignon (iront-ils en ordre dispersé ? ) a voté comme un seul homme ou une seule femme l’organisation, le 6 juin, non pas sur les plages normandes d’un 14 e débarquement contre la réforme de la retraite. Peu en importe les conséquences éventuelles dramatiques dans les rues. « La lutte continue ». Jusqu’à quand ? Pour quoi faire ? Espèrent-ils toujours faire plier Emmanuel Macron ? Ils peuvent toujours rêver ! Un rêve tranformé en cauchemar pour toutes les victimes potentielles des futures exactions sur le parcours duesdéfilé.
PS: Tout n’est pas si dramatique au final. Pour preuve cette première vraiment historique et authentique sur la côte d’Emeraude en Bretagne. Et plus précisément à Saint-Malo où la mobilisation du 1 er mai, organisée au pied des remparts de la cité corsaire, a attiré, selon les comptages de Force ouvrière, 2400 manifestants alors que dans le même temps la police affichait un chiffre légèrement supérieur à 2450 ! C’est un authentique exploit pour une fois qu’un syndicat minimise un peu la participation. Ce qui n’a pas été du goût de leurs camarades malouins cégétistes qui ont ironisé sur ce comptage » ils ont dû attendre les chiffres de la police » ont-ils déploré. On attend avec impatience le débarquement du 6 juin prochain et le nombre des troupes syndicales présentes!
Bonjour Fabrice
J¹espère que tu ne m¹en voudras pas, mais je ne suis pas du tout d¹accord avec toi à propos des rillettes.
Manceau d¹origine et marié à une mancelle, pour nous sans conteste ce sont les rillettes du Mans les meilleures !
C¹est une discussion que j¹ai avec mon frère qui devenu tourangeau lors de repas de famille lorsqu¹il y a 2 pots sur la table Un verre de Bourgueil arrange tout !
Le beau temps de retour j¹espère que pour toi tout va bien, ce que ne reflète pas la situation actuelle.
Avec mes amitiés.
Jean-Pierre
J’aimeJ’aime
Bonjour Jean-Pierre,
Je ne te ferai pas le moindre procès sur tes préférences géographiques en terme de rillettes. Mais reconnais que celles de Tours sont très bonnes (j’y ai goûté grâce à ma sœur habitante tourangelle) . Je te pardonne bien volontiers ton chauvinisme manceau !
Bien chaleureusement.
Fabrice
J’aimeJ’aime