Habitué des polémiques le « khmer vert » de Grenoble, Eric Piolle, en a sorti encore une bien bonne en ce début de week-end de la Pentecôte en réagissant vertement au recensement controversé mis en place par la place Beauvau sur les conséquences de l’absentéisme scolaire le jour de la fête de l’Aid consacrant la fin du ramadan musulman. « Le Pen n’aurait pas fait mieux » a répondu du tac au tac l’édile grenoblois. Qui, pour la circonstance, s’est déclaré favorable à la suppression des références aux fêtes religieuses catholiques de notre calendrier républicain. « Marquons notre attachement commun aux fêtes laïques et de la République, telles que celles liées aux révolutions, à la Commune, à l’abolition de l’esclavage, aux Droits de la femme et aux personnes LGBT ». Du grand n’importe quoi ! Nous revoici au temps de la Terreur, en 1794, où les « marques religieuses » avaient été supprimées pour être remplacées par des festivités totalement fantaisistes jusqu’à ce que Napoléon Bonaparte ne les rétablisse en 1806. C’est sûr que cette « » attaque imbécile » au christianisme a atteint des sommets encore jamais égalés…que l’on soit chrétien, pratiquant ou pas ou issu d’autres confessions. Surtout à une époque où notre pays fait partie des très mauvais élèves en Europe au niveau de la foi manifestée par nos compatriotes. Très perceptible notamment chez les catholiques où la crise des vocations ne concerne pas seulement que le clergé.
Il se passe toujours décidément quelque chose chez la Samaritaine verte et féministe, surtout à Paris, où l’élue non encartée EELV, l’une des ultras fémininistes de l’équipe Hidalgo, Alice Coffin, espérait bien valider sa candidature susceptible, derrière Yannick Jadot, de lui assurer un bon poste de sénatrice en septembre prochain. Mais quel crépage de chignons même si l’intéressée, avocate de la cause LGBT, souvent invitée sur les plateaux de télévision porte des cheveux très courts. Battue à ce scrutin interne d’un parti dont elle n’est pas ou plus membre, l’élue de la capitale parle d’une élection « bidon ». Quelle vile accusation. Elle ne décolère pas la « pauvrette ». « L’amère de Paris, » Anne Hidalgo, aurait oeuvré afin que sa préférée, son adjointe déléguée à la Santé publique, Anne Souyris, prenne une option pour le Luxembourg !
O râge, ô désespoir…ô jeunesse ennemie (vous me pardonnerez cette transformation scandaleuse de l’une de nos tirades cornéliennes parmi les plus célèbres) pour l’équipe havraise de football (et ses supporters), qui, hier soir, a loupé sa troisième balle de match pour valider son ticket, non pas d’entrée sur les courts de Roland-Garros à partir de demain dimanche, mais bien sur les pelouses de l’élite du ballon rond. C’est un véritable supplice chinois que cette fin de saison dramatiquement irrespirable. Et encore ça aurait pu être pire si les ciel et marine n’avaient pas arraché par miracle le point du match nul dans les cinq dernières minutes à Bastia. Ce qui porte leur avance à trois points sur les deux équipes de Metz et Bordeaux. Ce qui ne sera suffisant à l’approche de la dernière journée décisive que si les maritimes obtiennent une ultime égalité qui leur assurerait à la fois le titre (une satisfaction facultative) et surtout la montée, 13 ans après avoir quitté l’élite. Reste que la scénario (presque le pire) n’est pas encore écrit dans la mesure où les hommes de Luka Elsner accueilleront pour cette finale au stade Océane un club, Dijon, qui lui va jouer sa survie en seconde division. Aie, aie, aie ! Surtout après les deux défaites consécutives enregistrées contre deux autres équipes menacées, Annecy et Valenciennes…Fuyons ce vieil adage du jamais deux sans trois dont les conséquences pourraient se révéler désastreuse !
Il faut espérer que le maire du Havre, Edouard Philippe et ses « ouailles » locales de « Horizons », réunies en « conclave » dans l’un des salons du stade Océane, ce même vendredi soir, ont mis un cierge, voire même prié en toute indépendance laïque, afin que cette saison parfaite ne se termine pas en terrible désillusion ! Un rapide pèlerinage à Lourdes ne serait peut-être pas superflu pour que Le HAC se retrouve enfin d’attaque pour cet « office » ultime ! N’en déplaise à Monsieur Eric Piolle pas franchement un adepte du vin de messe…Un drôle de paroissien dauphinois. Je préférais Bourvil dans son rôle de pilleur de troncs d’églises avec ses caramels !