Ca faisait au moins trois semaines que l’on n’avait pas eu une petite ou grande manifestation avec le refrain rendu célèbre par les Gilets jaunes « On est là » repris avec un si grand succès répétitif lors des rassemblements contre la réforme de la retraite. Le chant des partisans de l’occupation de rue ! Beaucoup moins émouvant néanmoins que le vrai écrit par les écrivains Joseph Kessel et Maurice Druon pendant l’occupation nazie lors de la Seconde guerre mondiale. Et les combattants-résistants n’étaient pas vraiment les mêmes !
Reste que l’énergie était totale côté salle Pleyel tôt ce matin où des militants écolos et anti-capitalistes sont venus donner un concert non pas à l’intérieur mais bien à l’extérieur de la célèbre salle parisienne, cadre de l’assemblée générale réunissant les actionnaires du premier groupe énergéticien mondial, TotalEnergies. Histoire de rappeler dans un climat de haute-tension extérieure combien les « assaillants » délogés par les forces de l’ordre, souhaitaient participer à la fête d’un très bel exercice au chiffre record de 19 milliards d’euros de bénéfices grâce en grande partie à la guerre en Ukraine et ses conséquences. Et surtout de dénoncer à grand bruit une distribution au personnel jugée loin d’être totale et une politique « dévastatrice » en terme environnemental.
Il y aura aussi beaucoup de bruit, mais pas le même en terre provençale, pour célébrer ce soir un tout autre événement, le trentième anniversaire de la victoire-la seule encore à ce jour-pour un slogan éternel « à jamais les premiers » après la victoire à Munich le 26 mai 1993 de l’OM de Bernard Tapie contre le Milan AC de Berlusconi ! Un « coup de tête »
, (le titre aussi d’un film avec Patrick Dewaere tourné sur les bords de l’Yonne), de « Basilou » Boli, un ex-protégé de Guy Roux, une autre légende du football français (que j’avais rencontrés à l’époque dans le bureau du coach bourguignon au stade de l’Abbé-Deschamps, le fondateur du club en 1905, à Auxerre, le même patronyme que le capitaine de l’OM, puis sélectionneur de l’équipe de France. La légende était née…
Le nom de Bernard Tapie sera gravé ce soir pour toujours dans le marbre sur l’esplanade du Vélodrome baptisée du nom de son emblématique ancien président avant qu’une stèle ne soit érigée à sa gloire sur le même site d’ici à quelques mois.
Cette même semaine, la nostalgie est toujours ce qu’elle est, on fêtera également le 40 e anniversaire du triomphe à Roland-Garros, une autre si belle musique, du tennisman franco-camerounais Yannick Noah. On attend toujours son successeur et ce ne sera pas encore pour cette édition! Comme pour le Tour de France cycliste dont le dernier a pour nom le « blaireau breton », Bernard Hinault ! Quels magnifiques souvenirs sportifs. Dur, dur aujourd’hui dans ces disciplines sportives, même s’il faut surtout pas bien sûr oublier les deux étoiles mondiales remportées par l’équipe de France de football depuis 1998.
Il est une autre discipline, où de véritables constellations brillent de leur plus bel éclat: la politique avec une si brillante intervention de Marine Le Pen qui, interviewée au lendemain de son audition en commission de l’Assemblée nationale sur ses liens passés avec la Russie et Vladimir Poutine, s’est fâchée toute rouge. Comme l’illustre place moscovite. Elle en marre de ce qu’elle juge comme une « campagne ignominieuse de calomnies » sur ses liens avec le maître du Kremlin. En pointant du doigt notamment vengeur les partisans du chef de l’Etat et même le président de la République « himself ». La « pauvrette » a quand même au détour d’une réponse, qualifié la Russie « d’être une démocratie », même si l’ancienne avocate (ça fait longtemps qu’elle a quitté le barreau, reconnait toutefois que c’est tout de même un pays historiquement « autoritaire » depuis plus d’un siècle. On peut raisonnablement ne pas partager sa version de démocratie ! Un autre genre de coup de tête…mais pas sur gazon !
Le blog de Fabrice et 