Faites…péter la côte de boeuf et les brochettes, sortez les sauces bourguignonne, tartare et béarnaise. Et forcément le barbecue pour ceux qui peuvent. N’y voyez pas là une allusion perfide à l’égard de Sandrine Rousseau, la verte saignante anti-mâle et viande notamment bovine. Elle n’y est, pour une fois, pour rien, la malheureuse. Toute la responsabilité incombe à Pierre Moscovici, l’ancien ministre socialiste de l’Economie de François Hollande, bien recasé à la présidence de la Cour des comptes qui, comme tous les ans, a rendu son rapport épicé sur les comptes publics. C’est une question d’habitude pour cet habituel donneur de leçons et ses collègues qui présentement ont recommandé au gouvernement de réduire fortement le nombre de…vaches élevées en France. Compter les ruminants doit faire partie des prérogatives de cette prestigieuse institution ! Mort aux vaches. Des têtes vont tomber et rouler. De quoi satisfaire probablement une partie des écolos vegans et antispécistes et des « Robespierre » de la France insoumise, jamais chagrins lorsqu’il s’agit de faire tomber des têtes. Ce ne sont pas tout à fait les mêmes. Les 17 millions de têtes de bétail qui paissent dans nos prairies seraient beaucoup trop et seraient à l’origine de 12 % des émissions de gaz à effet de serre du territoire. Un gaz méthane pas vraiment hilarant. Ca pourrait être une vraie boucherie liée partiellement à la disparition des glaciers et la montée sans cesse croissante de la sécheresse et aussi d’inondations, indéniables elles. Comme le réchauffement climatique, même si des complotistes forcenés n’y croient pas. Ce serait pure invention. Hélas nous en sommes loin, mais de là à pointer d’un coup de sabot fatal et prioritaire ces peaux de vaches, qui contrairement à celles de l’Inde ne seraient plus sacrées ?
Les produits carbonés ont très probablement une part autrement plus prépondérante que les pets des bovins dans ce désastre environnemental annoncé avec également la montée des eaux et océans. Mais heureusement « Mosco » et ses amis sont là pour sauver « la maison qui brûle », célébre expression du président Chirac. Qui lui aimait la bonne chère, la bière et le marathon du Salon de l’agriculture.
Ils étaient un peu plus de 2.000 manifestants-marcheurs hier à Saint-Brévin-les-Pins, sur le littoral atlantique, sous un beau soleil estival pour profiter du bon air iodé et marquer prioritairement leur hostilité, non pas aux peaux de vaches, mais bien à un autre « cheptel » formé lui des « fascistes » de l’extrême-droite à l’origine de la démission du maire de la station balnéaire dont l’habitation avait été victime avec deux de ses voitures d’un incendie au mois de mars dernier. L’édile démissionnaire n’avait pas souhaité cautionner par sa présence cette mobilisation-récupération de la France insoumise et du parti socialiste.
C’est d’ailleurs quand même un sacré paradoxe de voir que cette initiative contestable et trop tardive avait été montée par la maire socialiste de Nantes, Johanna Rolland. Qui en priorité devrait plutôt s’intéresser à sa propre ville gangrénée par la violence et l’insécurité depuis des années. Elle était belle cette photo de famille socialo-insoumise-verte, avec tous ces parlementaires, peut-être une trentaine, avec leurs écharpes tricolores autour de leurs principaux leaders. Au nombre desquels figurait en bonne place le député de la NUPES de l’Eure de la circonscription de Louviers-Val-de-Reuil, Philippe Brun, le seul rescapé de la razzia mariniste (dans le sillage du « patron tout puissant » c’est ironique) du PS, Olivier Faure) , que l’on a connu bien meilleur depuis son élection, dans son mode de communication…
PS: Ca commence à faire causer ! Et pas seulement dans la commune-dortoir de Bruz (où doit s’implanter un centre d’accueil provisoire nommé « sas d’hébergement » de la grande banlieue de Rennes, autre ville de l’ouest à gros problèmes, où les locaux commencent, comme dans d’autres localités, à s’inquiéter sérieusement de l’afflux de SDF et migrants parisiens et de grande couronne qui, pendant les Jeux Olympiques, seraient invités à dégager pour faire une place plus nette à la compétition planétaire et la réception des délégations. D’où un accueil qui serait programmé dans les mois à venir sur le territoire éparpillé sur dix grandes Régions, destiné à « faire le ménage » et de faire de la capitale un très gros village Potemkine. Une autre affaire migratoire ou transferts pas franchement sportifs à suivre…