C’est ce qu’on appelle vraiment être en première ligne! Tout en avançant souvent masqué. Il n’est pas « toubib » pour rien. On ne pourra pas reprocher au maire d’Evreux, Guy Lefrand, de ne pas se démultiplier sur le terrain. En tant bien sûr que premier magistrat (pas encore réélu) de la ville préfecture de l’Eure, mais aussi en tant que médecin urgentiste dans une clinique de la ville, où il effectue des gardes régulières. Ce qui lui vaut d’être sollicité régulièrement non seulement par les médias locaux mais aussi par les télés nationales friandes de cette honorable « double vie ». En tout bien tout honneur, bien sûr! Une mise en lumière qui très probablement doit faire grincer des dents sur les bords de l’Iton…surtout dans la perspective du second tour des municipales qui aura bien lieu un jour!
Mais que peut-on lui reprocher, si ce n’est de mouiller à la fois le maillot et la blouse et pas mal ses masques. Ce qui n’est visiblement par le cas de ses adversaires aux abonnés absents et coupables d’un silence radio médiatique depuis le 15 mars, à l’exception certes plus limitée de Timour Veyri qui continue à faire de la politique! Qui pourrait aussi le lui reprocher. A chacun ses armes.
A propos de maillot, on peut vraiment saluer l’initiative de l’enfant du pays, Mathieu Bodmer, le footballeur professionnel toujours en activité à Amiens (même s’il est confiné comme ses collègues sportifs) qui lui aussi se démène sans compter avec ses amis ex-pros originaires d’Evreux et d’ailleurs pour faire monter une cagnotte avec comme cadeaux des effets appartenant à ces champions tous sports confondus. Une démarche de solidarité qui elle aussi a attiré l’œil et à juste titre de nombre de médias. Ce n’est pas sans raison et bien avant le crise du coronavirus, que la municipalité sortante l’avait honoré en baptisant le stade du 14 juillet, là même où il a fait ses premières armes de futur footballeur, à son nom, dans le quartier sensible de La Madeleine.
On n’en dira pas autant pour un agent administratif de l’hôtel de police de Rouen, qui, très probablement fétichiste mais pas seulement, a dérobé une quantité non négligeable de masques destinés à ses collègues qui eux vont sur le terrain, avec la délicate attention de les revendre! La solidarité n’est pas un vain mot au sein de la police de Christophe Castaner. Il n’a qu’à envoyer son préfet de police, Didier Lallement, dans les territoires, avec sa grande casquette. Il pourra toujours faire la manche dans les quartiers notamment sensibles pour récolter quelques fonds. Ca fera toujours plaisir aux syndicats et de ses troupes manquant de moyens!