Elle n’a pas les yeux « révolver et le regard qui tue » et encore moins ceux « Couleur menthe à l’eau ». Elle ne chante pas, mais nous fait plutôt régulièrement déchanter. Encore que ? Ne l’a-t-on pas vue suspendue à une branche et baillonée par un masque, tel le héros barde de la bande dessinée d’Astérix à la fin de chaque album. Il s’agissait bien sûr d’un dessin humoristique. C’est vraiment l’héroïne moquée et brocardée de la fête au covid 19. On la voit partout et tous les jours… » »l’Assurance tous risques » du gouvernement. Un vrai phénomène et une médiatisation exceptionnelle. Pas souvent à son avantage, il est vrai la, « coqueluche » des professionnels des éditos et du crayon.. Mais là où je ne l’ai pas trouvée très drôle (pas au niveau du dessin!) c’est lorsqu’elle supplie, dans une des plus récentes de ses caricatures, son patron Edouard Philippe, de l’emmener dans une ville qu’elle ne connait pas, le Havre. Vous parlez d’un grand malheur. La population locale n’a pas mérité pareille infamie. Pas si bête, notre « Doudou » havrais n’est visiblement pas pressé de l’accueillir dans sa bonne ville. De toute façon, avec sa tenue de Maya l’abeille, ou de coccinelle, elle sera forcément reconnue dans sa fuite (qui ne passe pas par Varennes) surtout au niveau de l’octroi de Tancarville. Je lui conseillerai de passer plutôt sous le pont. A la nage, de Lutèce au Havre, il va lui falloir un certain temps. Ca nous en fait précisément gagner! Ce n’est même pas la peine que notre reine Marie-Antoinette de la gaffe (nous ne voulons tout de même pas sa mort et la voir sur l’échafaud) transporte ses beaux atours colorés, on a tout ce qui faut dans la cité portuaire. Une petite marinière lui irait fort bien. Pourvu néanmoins qu’elle reste en rade! Ou qu’elle s’occupe de la communication d’un autre maire de l’agglomération! Je n’ai pas de préférence. Mais il me semble qu’elle soit un peu « grillée ». J’aurai bien une adresse auprès d’un premier magistrat prénommé Hubert, mais je n’ose pas franchir le pas jusqu’à Sainte-Adresse. Pourquoi se fâcher avec un édile estimable qui n’a rien demandé?
Encore quelques semaines, et Sibeth pourra tapisser avec tous ses dessins et caricatures, les murs d’un véritable palais. Et pas celui de l’Elysée. Ca pourrait faire désordre.
La toile n’est néanmoins pas toujours très drôle. La preuve aussi avec cette « fake news » diffamatoire annonçant que la remplaçante d’Edouard Philippe au palais Bourbon (cela nous ramène à la royauté) et seconde de sa liste aux municipales et pharmacienne toujours « pratiquante », Agnès Firmin le Bodo, allait vendre des masques au prix modeste de 15 euros la pièce, dans son officine qu’elle n’a plus quittée depuis le démarrage du confinement. Ce n’est vraiment pas très glorieux de « vendre » de telles inepties! Mais il faut croire hélas que même les pires « saloperies » ont un certain écho chez certains esprits dérangés! Et il n’en manque pas.
Je préfère et de très loin le faux tellement vrai (et de grande qualité d’écriture) d’une certaine…Reine (son probable vrai prénom) et internaute, qui a reproduit ce week-end une lettre de la Mme de Sévigné à sa fille, Madame de Grignan, relatant une épidémie foudroyante de peste sur Paris ayant contraint le Roi et son « Premier ministre », Mazarin, lui aussi moustachu et barbu comme son très lointain successeur) à confiner ses sujets dans leurs appartements. Il semblerait, grâce à un érudit internaute, que notre Reine de la toile se soit fait repérée par quelques inexactitudes au niveau des dates. Ue faute très excusable pour une supercherie littéraire.
Et pour finir dans la bonne humeur, cette belle image (authentique elle) de deux gendarmes motocyclistes en mission sur la plage de Carnon, sur le littoral héraultais, intervenus à la suite de la dénonciation d’un riverain ayant aperçu (de loin probablement) une baigneuse se bronzant sous son parasol. Il ne s’agissait en fait que d’une…poupée gonflable déposée par un aimable plaisantin! Une petite « blagounette » certes répréhensible et qui a fait déplacer deux gendarmes, mais finalement assez drôle. Il n’est pas sûr pour autant qu’elle ait été appréciée à sa juste valeur par nos deux militaires, qui, je l’espère, ont toutefois relevé les empreintes non pas génitales mais au moins digitales de la poupée. C’est toute la brigade qui a dû faire la fête avec cette originale scène de crime et prise de guerre!
PS: A propos de la chanson » Couleur menthe à l’eau » signée par Eddy Mitchell, je ne peux pas oublier que le titre et le thème de l’un des succès du pote de Johnny aurait été inspiré par une rencontre sur une terrasse parisienne avec une élue de l’Eure, la maire de Louviers des années quatre-vingts, Odile Proust, dont l’unique charme (j’exagère à peine) résidait dans la couleur sublime de ses…verres de contact, d’une couleur verte menthe à l’eau. Vrai ou faux? Je n’ai jamais connu la vérité vraie. Etais-ce alors une « fake news »qui, à l’époque, ne faisait pas encore partie de notre vocabulaire!
Alors chef d’agence du quotidien « Paris-Normandie », je fus régulièrement sa cible préférée (battu néanmoins par mon collègue de la Dépêche, encore plus honni que moi, une performance notable) et celui de son plumitif de salon, dans son « torchon » municipal « Sur la route de Louviers » qui, avec une belle constance, me déversa pendant huit ans tout son amour. Partagé je le reconnais. Faute avouée est toujours à moitié pardonnée! Et le pire est que je faillis être « tréporté » (une mutation disciplinaire dans le charmant port du Tréport) à sa demande. Mais un autre élu (du centre) plaida ma cause et je résista jusqu’à son Waterloo lovérien. Avant de partir à la capitale…de l’Eure, Evreux avec le sentiment du devoir de « salubrité publique » (un terme bien révolutionnaire) accompli. Et avec aussi la satisfaction de la victoire du Grand Jacques (son candidat aussi) à la présidentielle de 1995;
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