« Il est où le bonheur, il est où » s’interrogeait dans une chanson à succès, Christophe Maé. Il semblerait que d’autres voix s’entendent loin de la métropole, en plein océan indien, du côté de l’Ile de la Réunion, si proche de sa cousine, Maurice. touchée par une grave catastrophe écologique liée au naufrage d’un pétrolier en bordure de son littoral! Et là dans le cas présent, la version créole de cette chanson pourrait être « Il est où le ministre, il est où ». Non pas celui de l’Ile Maurice, mais bien le nôtre, le normand des Outremers, Sébastien Lecornu, qui présent à une cérémonie coutumière à Paris à la Maison de la Nouvelle-Calédonie, en fin de semaine, n’a toujours pas décollé de Paris. Alors que les autorités réunionnaises et les populations s’inquiètent sur de possibles retombées pour leur île. D’où la mise en place d’une aide matérielle et humaine aussi pour venir en soutien aux Mauriciens, tout en protégeant une partie du territoire français, susceptible d’être également impactée par les hydrocarbures.
Le chef de l’Etat, en fonction des événements et surtout des courants, pourrait être amené, dans les heures à venir, à inviter son ministre à rejoindre dans les meilleurs délais Saint-Pierre, non pas la cité du Vatican, et pas davantage Saint-Denis, dans le 9-3, pour y coordonner les secours. « Seb » abandonnerait alors contraint et forcé sa campagne des sénatoriales dans le département de l’Eure.
Elle n’est vraiment pas facile la vie de ministre en temps de vacances! Et celle du président de la République ? C’est encore autrement pire avec une actualité internationale elle aussi dramatique: le Liban, la semaine dernière et enfin dimanche avec l’attaque sauvage perpétrée par une bande de terroristes en moto et puissamment armés, à une soixantaine de kilomètres de la capitale du Niger, Niamey. Un guet-apens, probablement, dont ont été victimes six jeunes français, humanitaires dans l’ ONG française ACTED, alors en excursion donc un parc naturel, dernier refuge important de troupeaux de girafes en Afrique de l’Ouest, sauvagement assassinés par armes à feu et arme blanche. Une zone géographique instable depuis des années dans ce G5 africain, classée orange par le Quai d’Orsay, pour les risques encourus, pas très loin des frontières du Burkina-Faso et du Mali, pays ô combien dangereux en dépit de la présence des forces miliaires françaises de l’opération Barkane. Qui elles aussi depuis huit ans paient un lourd tribut à la folie islamiste qui y fait encore régner la terreur. Et où la France, militairement, est trop seule…
Le bonheur, c’est encore beaucoup plus loin…Bon courage Monsieur le Président. Et lorsque vous y ajoutez une grosse pincée de la Covid, qui, elle aussi, est loin d’avoir été vaincue par…la saison estivale, contrairement à ceux que « prophétisaient » en avril et mai, nos brillants savants médecins, qui, sur nombre de plateaux de télé, étaient sûr de leur fait: le virus ne passera pas l’été! D’autres se moquant de la constitution de stocks de millions de masques, qui aujourd’hui ne sont plus si inutiles…