Il n’est pourtant pas prévu qu’il grimpe le Tourmalet, Le mont-Ventoux ou l’Alpe-d’Huez. C’est plutôt en plaine et sur la côte d’Azur, notamment, qu’il est parti en tandem avec son fidèle équipier, Gilles Boyer, sur les routes de son Tour de France. Au total une quarantaine d’étapes sur les deux prochains mois, non pas pour y signer des autographes sur son maillot jaune d’homme politique préféré des français, mais bien pour y signer son livre en bonne place au niveau des ventes, maillot vert aux points pour le moment toujours en référence à la Grande boucle.
Après plusieurs étapes pour se mettre en jambes (encore que dans le cas présent il va davantage travailler son poignet) sa ville du Havre, Limoges, son premier arrêt au stand, Angoulême, temple de la B.D et Bordeaux, direction Courbevoie, le long de la Seine et des villes-étapes et c’est une coïncidence, qui ont également une référence politique et historique comme Amiens, ville native de son ancien patron, Emmanuel Macron, Reims où ont étés sacrés plusieurs rois. Une tournée des meilleures librairies avec des dates prévues dans les prochaines semaines à Nice, Cannes et Antibes, entre autres. Où il prévu qu’il vienne encourager quelques…régionaux de l’étape engagés dans des compétitions électorales où sa… « poupoularité » ne peut pas faire de mal. Un peu à l’image de la tournée des plages de « Sarko » l’année dernière pour bien vendre son bouquin.
Comme quoi, même si on est plutôt ring de boxe et noble art que vélo on peut s’adonner au plaisir digne d’un champion de la petite reine!
Très pris par ses séquences signatures, Édouard Philippe ne risque pas en effet d’être très présent dans sa bonne ville et en Normandie. Ça ne tombe finalement pas si mal pour l’ancien locataire de Matignon qui éprouvera toutes les difficultés de s’intéresser de très près aux scrutins territoriaux en privilégiant le Tour de France, plus à sa dimension que le Tour de Normandie cycliste!
C’est le retour des trains de nuit, paraît-il. Il arrive même que le Premier ministre, l’espace de quelques secondes, a endossé une autre casquette pour interpréter le rôle de chef de train avec du Paris-Nice la nuit dernière pour inaugurer le retour de ce cette ligne…qui n’ a aucun lien avec la course cycliste du début de saison!
Histoire en quelque sorte de faire une belle déclaration d’amour à l’égard du rail (c’est un fidèle lecteur du magazine « La vie du rail » ) et y convoyer en même temps un message politique avec ses « frères de la côte » dont Christian Estrosi venu le réceptionner à la gare et Renaud Muselier. Éric Ciotti s’est excusé! De quoi faire de belles images médiatisées à l’heure du café- croissant en terrasse. L’endroit où faut se montrer en ce moment.
Le chef du gouvernement » n’avait-il pas mis du charbon dans la « loco » (une image bien sûr) en annonçant l’accord en PACA entre Renaud Muselier et LaREM ?
Il est possible que le leader du Rassemblement national, Thierry Mariani, siffle lui-même le terminus pour tout ce beau monde avec un retentissant « Tout le monde descend »! En cas de victoire bien sûr.