Heureusement d’une certaine façon que les réseaux sociaux ont été là ces dernières semaines pour assurer une information aux « quelques » millions d’électeurs et électrices motivés pour aller voter. Il ne fallait vraiment pas compter cette année sur une obligation pourtant bien réelle de l’Etat, celle de s’assurer du bon acheminement des documents électoraux jusqu’à chacune de nos boîtes aux lettres. Qui s’est révélé un fiasco scandaleux. Peut-être même pire au second tour qu’au premier. C’est dire. En fin d’après-midi hier, un observateur assurait que moins d’un électeur potentiel sur trois avait reçu les professions de foi dans l’Eure. Lamentable. Et ce n’est probablement pas mieux dans le département voisin de Seine-Maritime. Comme au Havre, où je figure, contrairement à la semaine dernière, au nombre des vilains punis. Ca ne m’empêchera pas voter et d’appuyer sur le bon…bouton demain. Un ou deux: et même un peu plus pour les Régionales: faîtes vos jeux à la roulette du casino électoral. Beaucoup se sont amusés d’ailleurs hier sur la Toile autour de ce sujet qui ne fait pas rire tout le monde. L’humour et l’impertinence ne sont pas choses toujours partagées. Mais reconnaissons que cette livraison aide quand même un grand nombre de nos compatriotes, pas forcément connaisseurs de la vie politique, notamment les plus âgés, pour effectuer le bon choix.
Les candidats, ici comme ailleurs, ont dû pallier à cette insuffisance « crasse » des prestataires retenus dont tout particulièrement celui issu du privé! Aussi était-il normal qu’un certain nombre de ces « boîteurs » et marcheurs, toujours sur le terrain et la brèche, s’offrent une petite pause bien méritée en terrasse hélas pas toujours ensoleillée dans la cité de la Porte-Océane. Ce qui nous a valu, entre autres, un cliché amusant diffusé sur « Réseaux-trottoirs » de notre maire, Edouard Philippe, très actif ces derniers jours pour ses candidats, de poser avec plusieurs de ses équipiers de la majorité municipale, avec, en arrière plan, l’enseigne d’un café bien connu de la place Perret, « Au caïd ». Publicité gratuite au passage. D’autres préfèrent le « Sublim’s » autour de la place des Halles, voire même « L’Imprévu ». Une appellation toujours bienvenue lors des scrutins qui parfois nous réservent des surprises. On l’a constaté dimanche dernier.
Le second tour n’est pas encore passé que certains pensent déjà au troisième, voire même à plus tard encore! Ainsi toujours au Havre, où des « bruits » ont « bruissé » ces derniers jours dans le microcosme politique de la ville avec le possible intérêt de la députée Agir, Agnès Firmin le Bodo et proche de l’ancien Premier ministre, pour la présidence du Conseil départemental. Vrai ou faux ? Encore faudrait-il que la droite et le centre conservent la majorité. Tout porte néanmoins à croire dans cette éventualité que l’actuel président, estampillé LREM, mouvement en grande infériorité numérique dans l’ancienne et très lointaine…Seine-Inférieure, Bertrand Bellanger, pourrait être en danger pour conserver son fauteuil. Un possible changement a aussi été évoqué dans l’Eure, sans beaucoup de fondement (on voit mal Sébastien Lecornu, probable « pion » très important dans le dispositif du chef de l’Etat) préférer l’Eure et abandonner son marocain ministériel d’Outre-mer) à seulement quelques mois de l’échéance de 2022. D’autres infos ont également circulé sur un autre nom que l’actuel. Attendons pour voir.
Il sera toujours bien temps aussi de tirer d’autres plans sur la planète, ou plutôt comète et pourquoi pas avec l’aide de…Thomas Pesquet, revenu de l’espace, sur la place qu’occupera dans le futur dispositif le maire du Havre. Un retour à l’Assemblée nationale avec à la clé le perchoir en cas de victoire de la majorité actuelle dans la foulée? Et pour rigoler pourquoi ne pas reprendre à notre compte cette célèbre scène finale du film « Le corniaud » dans la Cadillac avec le duo De Funès-Bourvil et la découverte du plus gros diamant du monde, le « Youkounkoun ». Ce n’est pas si « koun-koun que ça en a l’air ».
Vive le sport et le Tour de France cycliste, ma Madeleine de Proust, qui démarre aujourd’hui de Bretagne que la Grande boucle va sillonner pendant quatre jours. Tonnerre de Brest…Ce n’est pas malouin, je vais arriver trop tard et rester « Cancale…pied! ». Je reconnais ne pas être très fier de ce mauvais jeu de mots laid…Pourtant indispensable lorsqu’on pratique le vélo.