Une nouvelle recette pour un « ragoût » risqué !

Colchique dans les près, fleurissent, fleurissent…C’est tout juste si la « Marine »n’a pas été coulée de son vivant. Après le naufrage de sa flotte Mariani en Méditerranée. Gisant peut-être, mais tout de même! La « bête » certes est touchée mais pas encore mortellement. Le scrutin territorial boudé par deux électeurs sur trois qui s’en foutait hélas royalement, ne saurait être comparé à la présidentielle!

Et pendant ce temps-là, le chef de l’Etat garde le cap dans la tourmente électorale de ses troupes décimées en rase campagne de nos provinces. En mijotant peut-être un bon ragoût osé, mais souhaitable, au nouveau goût d’une recette liée à la réforme repoussée de retraite susceptible d’être revue et corrigée, sans la répartition par points, une véritable usine à gaz, mais avec un âge repoussé à 64 ans. L’automne social risque à niveau d’être chaud! Un pari certes très risqué sur le plan politique mais qui ferait de lui un président réformateur et courageux et qui aurait le mérite de s’attirer les bonnes grâces d’une partie des retraités (ceux qui votent le plus) surtout un électorat de droite et de couper au passage l’herbe sous le pied à Xavier Bertrand!

Car le grand barnum 2022 s’installe. Avec un trio majeur à droite. Les grandes manœuvres ont été lancées dès dimanche soir par Xavier Bertrand qui n’a même pas consenti à un délai décent pour « enterrer » ses chers électeurs qui l’avaient bien réélu dans les Hauts-de-France.

Sa concurrente de l’Ile-de-France, Valérie Pécresse, avance à pas beaucoup plus feutrés et patelins . La douceur toute féminine. Les griffes, si griffes il y a, elle ne les sortira qu’à la rentrée de septembre. Après une tournée des plages ?

Et le troisième, Laurent Wauquier, le « grand brûlé de la politique » le tenant de la ligne dure à droite, le mal-aimé…Et il transpire tellement , selon nombre d’observateurs, l’insincérité et surtout la brutalité, même s’il peut se montrer charmant! Un charme très relatif, tout de même. Le premier de la classe au niveau des études. Brillantes. A comparer au besogneux plus social et davantage près du peuple. L’ancien assureur de Saint-Quentin, parti dans la course d’obstacles le premier, mais qui pourrait souffrir d’une sacrée pancarte dans le dos chez une partie des dirigeants de L.R adeptes du « Tout sauf Bertrand » Encore que de bonnes enquêtes d’opinions successives et surtout en faveur de l’ancien ministre de Chirac et Sarkozy, pourraient modifier ce peu d’appétence pour ce « champion » autoproclamé! Le « plouc de province » comme le surnomment de façon très charitable une partie de ses anciens amis politiques est aussi très malin!

Un bon numéro deux ou trois et même plus en fonction des affinités, ne fait néanmoins que très rarement un leader charismatique, un « number one » incontestable, un « winner »! Il va lui falloir dans un premier temps se faire pardonner son départ des Républicains. Pour mieux les embrasser et enlacer dans quelques mois ?

Et cerise sur le clafoutis de saison: le tapage médiatique avec grosse caisse de résonance autour d’une possible candidature d’un journaliste-écrivain, fleurant bon la disgrâce passagère (?) du Rassemblement national qui a subi un « pète au casque électoral » ce dernier dimanche. On va en « bouffer » jusqu’au prochain sondage!

Il surgit au bout de la nuit électorale et court vers l’aventure au galop. Il écrit son nom à la pointe du stylo d’un Z qui veut dire Zemmour. Ses partisans qui ne doivent pas souvent entonner un célèbre et si beau chant des années quarante, vont occuper à la fois le terrain et les médias. Ses affiches « Zemmour président » collent déjà à l’actualité sur la place de Paris et de plusieurs grandes villes. On n’osera pas jusqu’à évoquer un ancien titre de la nauséabonde presse du temps de l’occupation « Je suis partout ».

Ses troupes encore très modestes et ses soutiens à la droite de LR et chez les souverainistes comme Philippe de Villiers et le maire de Béziers, Robert Ménard, après l’échec électoral du R.N, y voient une possible fenêtre de tir. Ce ne sera que du bonheur pour le président sortant avec cette perspective de voir Marine Le Pen en danger de ne pas accéder au second tour et le candidat de droite sélectionné se voir manger de la laine sur le dos! Et un cadeau supplémentaire, si le parti du président Jacob est prêt à se saborder une seconde fois en présentant son propre candidat, elle est pas belle la vie avec cette nouvelle guerre de trois chefs! Auréolé de bons sondages (dont il faut tellement se méfier) le « Manu de l’Elysée » ne doit pas non plus être enterré politiquement »…

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