A chaque J.O ses nouvelles disciplines comme le skate en terrain nippon cette année. Il y en a d’ores et déjà de prévues dans la ville de Paris, en 2024, la ville capitale mondiale du vélo dont la maire, Anne Hidalgo, pourrait être tentée d’abandonner son écharpe pour un collier…présidentiel. Ca reste très féminin! A force d’enfiler des perles! Ou de les faire avaler à ses chers administrés. C’est vous qui voyez…
Des compétitions de…trottinettes électriques ne sont pas a priori encore prévues. C’est dommage- enfin façon de parler- qu’à défaut d’avoir obtenu les épreuves de voile confiées à Marseille, la ville du Havre, ville départ de la Transat du café Jacques-Vabre en novembre prochain, alors que celle du rhum l’année suivante, est dévolue à Saint-Malo, aurait pu, peut-être, devenir la base arrière (le salto n’est pas conseillé) de cette discipline, très en vogue ou vague (pas la quatrième liée au Covid) sur le front de mer mais pas seulement. A marée haute et basse. A défaut de boire la tasse de…café, il serait peut-être préférable de s’enfiler un petit rhum pour affronter le danger éventuel.
C’est peu dire que cette initiative municipale au coeur de l’été suscite déjà de vifs remous au moins sur les réseaux sociaux. Seulement quelques jours après l’installation de…rampes de lancement réparties dans nombre de quartiers. Avec une nouvelle discipline pas encore olympique, elle non plus: le slalom imposé aux piétons, coureurs à pied et cyclistes empruntant les pistes mises gracieusement (avec les impôts des contribuables tout de même!) à leur disposition. Un parcours du combattant sans la boue qui lui n’est imposé qu’aux aux seuls militaires. Encore que les appelés, non élus, n’existent plus.
Plusieurs cas de « renversements » pas vraiment sportifs ont déjà été à déplorer. Et la liste des éclopés du bitume risque de s’allonger au fil des semaines et mois. Et pas seulement avec les pratiquants.
« Qui a eu l’idée folle » non pas d’inventer l’école comme le chantait France Gall en rendant hommage à Charlemagne, mais de proposer cette activité de mobilité soit disante douce qui risque d’apporter une réelle anarchie dans les rues havraises et hélas! provoquer plus gravement des accidents impliquant notamment des personnes âgées, pas forcement assez souples pour éviter ces slaloms qui n’ont rien d’alpins. A moins bien sûr que la Ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco, du temps d’Antoine Rufenacht, se lance dans un nouveau projet ambitieux de station de sports d’hiver, après celui vite abandonné de l’installation d’un téléphérique sur les hauteurs de la cité maritime. C’était un temps où il est vrai on ne parlait pas encore de trottinettes électriques. Les nouveaux joujoux à la mode qui font parfois mal aux genoux. Sans parler des gros risques d’abandons ici et là de ces engins à deux roues à des endroits qui ne leur sont pas destinés. Une vraie pagaille en perspective car la…discipline et le respect des utilisateurs ne font pas toujours bon ménage. Sans parler du coût que va représenter ce gadget sur roulettes. A moins bien sûr qu’il ne s’agisse que des nouveaux modes de transport écolos pour nos chers élus à travers les rues de la Porte (de slalom) océane. Mais là, quelques uns d’entre eux, sans parler de ceux qui courent, ont une bonne longueur d’avance pour pratiquer un autre deux roues pas seulement électrique, comme…sur des roulettes depuis des années. A quand un pass obligatoire pour bien manoeuvrer en trottinette, voire même des compétitions dans une sorte de « trot’land électro » à marée basse sur la plage de galets. Ca aurait de la « gueule »…peut-être un peu cassée. Mais seulement réservée là aux volontaires. Et les gagnants repartiront avec des jetons pour aller jouer à la roulette et autres jeux sur tapis vert au Pasino! C’est quand même plus sympa qu’un séjour à Jacques-Monod, l’hôpital local…
PS: L’incident est rarissime à ce niveau de compétition mondiale et l’exploit est revenu à un nageur de la délégation française présente aux J.O de Tokyo. Alors qu’il avait encore une chance de se qualifier pour la finale du 100 mètres dos, l’infortuné Yohann Ndoye-Brouard, a mal apprécié la distance le séparant du mur au moment de virer aux cinquante mètres et l’a percuté. Cette erreur lui a valu une disqualification. Et peut-être même aussi une petite bosse sous le bonnet!
Dernière heure: Quelle émotion sportive. Enfin cette médaille en or pour Clarisse Agbégnénou, la judokate porte-drapeau de la délégation française aux J.O, qui, cinq ans après sa finale perdue contre la même slovène perdue à Rio a pris sa revanche. Quel palmarès pour notre championne tricolore, déjà cinq fois championne du monde et médaillée d’argent à Rio. Il ne lui manquait plus que l’or olympique. Le judo français en voit de toutes les couleurs de médailles. Les trois. Et ce n’est pas fini bien évidemment avec bientôt notre Teddy Riner-Winner national!