L’essentiel n’est-il pas de participer comme le disait le baron Pierre de Coubertin, celui à qui l’on doit la reprise des J.0 de l’ère moderne ?
Présente dans la délégation française à Tokyo, la nouvelle présidente du Comité national olympique et sportif français, Brigitte Henriques, a failli en effet louper le match de l’équipe de France de football contre le Mexique! La dirigeante élue récemment, a en effet mis le cap sur la capitale japonaise et plus précisément le stade olympique alors que la rencontre se déroulait à une vingtaine de kilomètres dans une autre enceinte. Ça fait tout de même désordre pour des débuts pour le moins ratés…dans la tribune officielle. Le « convoi présidentiel » n’est arrivé que pour la seconde mi-temps au grand dam des officiels parmi lesquels figurait le prince Albert de Monaco. Qui lui attend depuis plus longtemps d’ailleurs sa princesse Charlène, une ex-championne de natation. Bloquée sur son plot de…départ et jouant les prolongations dans son pays d’origine, l’Afrique du Sud. Parenthèse extra-sportive refermée. Comme le disaient les « Inconnus »! dans l’un de leur sketche dédié aux sportifs« Cela ne nous regarde pas »…
Les footballeurs tricolores l’attendaient probablement, non pas le princesse ou le prince, mais bien la présidente du CNOSF pour enfin commencer leur match conclu sur une défaite sans appel de quatre buts à un.
Présent lui aussi à Tokyo et à l’heure locale quelques jours plus tard, le ministre de l’Education nationale. Jean-Michel Blanquer, ne s’est pas trompé d’école et a fait lui davantage dans la surenchère par rapport à son patron de l’Elysée qui mettait le curseur de médailles déjà à une quarantaine. Un objectif semble-t-il difficilement atteignable a moins de quatre jours de la clôture des J.O.
Le ministre de la rue de Grenelle, décidément en forme olympique (un contrôle anti-dopage ne serait peut-être pas superflu!) a fait encore plus fort en plaçant la barre de la perche française, hélas non médaillée, à la traîne comme le sport roi, l’athlétisme dans les rangs tricolores, en évoquant la très ambitieuse perspective de l’obtention de 60 à 70 médailles à Paris dans trois ans. Voire même 80! Jean-Michel, tu n’aurais pas trop forcé sur le saké ? Saké Blanquer! Et un sushi d’honneur…pour notre ministre.
A moins bien sûr qu’une génération très spontanée apparaisse dans les prochaines années on ne voit pas aujourd’hui comment un tel objectif pourrait être atteint en 2024 ! La barre fixe (e) semble bien haute. A moins bien sûr que le druide «Blanquerix » ne trouve d’ici là avec « Macronix » le fier et irréductible petit gaulois, une potion « magix » pour faire de la France une usine à champions comme certains pays. Mais là ce ne serait vraiment pas du jeu! Indigne de la devise du célèbre baron. Notre beau pays cherche néanmoins un super vaccin pour Paris. Sanofi, ça vous dit ? Et comme on excelle en terme de sports collectifs en attendant le verdict des derniers carrés en volley, basket et hand (masculin et féminin) il est permis de rêver…