Le cri du coeur pour un « ras le cul »!

C’est le cri du coeur même si ça ne se situe pas vraiment à la même hauteur. Les ministres ont aussi droit à leur « petit » débordement verbal. L’un des membres du gouvernement dont l’identité n’a pas été dévoilée par la sphère médiatique a poussé un coup de gueule pour manifester son agacement, pour ne pas dire plus, à l’égard des opposants et manifestants contre le pass sanitaire « Il faut dire les choses comme elles sont, il y en a « ras le cul ». En ajoutant encore au passage qu’il y avait de nombreux ministres en état de fatigue très avancé en cette période de crise sanitaire qui ne fait que durer depuis un an et demi. Ils ont toujours le loisir de rendre leur tablier et changer de cuisine. Ils trouveront bien un remplaçant qui n’en en a pas encore ras des deux doses du vaccin gouvernemental. Même si le secteur de la restauration manque cruellement de bras!

Il en est un qui a été plusieurs fois ministre qui semble davantage en forme. Assez pour rejoindre la colonne déjà haute de candidats à gauche déclarés. Une vraie fourmilière ou plutôt ruche puisqu’elle concerne l’ancien ministre du Redressement productif (ça fait riche comme appellation) Arnaud Montebourg, qui aurait trouvé assez de petites ouvrières et surtout quelques pots d’argent sonnant et trébuchant pour se lancer dans la bataille présidentielle de 2022. Et pourtant en juin dernier, le même, reconverti dans la commercialisation du miel, avait reconnu humblement ne pas avoir les ressources personnelles et financières pour y aller. Sur la ligne de départ de la course à l’Elysée. Proche au niveau idéologique de Mélenchon, l’ancien compagnon-aussi-d’Audrey Pulvar, ferait son appel historique, non pas le 18 juin, c’est désormais trop tard, mais le 4 septembre prochain de Nevers, l’ancienne ville de Pierre Bérégovoy et à cette date coïncidant avec le jour anniversaire de la proclamation de la III e République en 1870 par Léon Gambetta. Excusez du peu.

Celui qui avait été remplacé à son poste à l’Economie, par un certain Emmanuel Macron, du temps du président « normal » François Hollande, va, comme bien d’autres, devoir ramer fort (sans organisation politique derrière lui) pour parvenir à récupérer les 500 signatures obligatoires dans au moins trente départements. Ce qui peut se révéler difficile comme pour Eric Zemmour qui a mobilisé déjà depuis plusieurs semaines ses troupes et même Jean-Luc Mélenchon, qui cette fois-ci, contrairement à 2017, ne pourra pas bénéficier des signatures des élus communistes. Même avec ses talents d’apiculteur reconverti, Arnaud Montebourg, n’est pas prêt d’enfumer tous ses anciens camarades de gauche! Ils atteindront peut-être le seuil à tous et toutes (il ne manquerait plus aussi que son ancienne camarade de jeu Christiane Taubira se lance aussi) de 20 % mais il faudrait peut-être leur dire que ce n’est pas le total qui compte pour escompter disputer la finale. Ce n’est pas de la gauche que viendra très sûrement le danger pour le président sortant…Alors que chez les Verts, on ne peut pas dire que les électeurs de la primaire devant se dérouler en septembre pour départager les cinq candidats, fassent preuve jusqu’à l’heure d’un fort engouement pour participer au vote en ligne. Ils ont à peine un mois pour convaincre!

P.S: Le football normand est en deuil avec la disparition de celui qui fit les beaux jours du grand F.C.Rouen comme joueur, (178 matchs sous les couleurs des « Diables rouges ») puis comme entraîneur au Havre. Ceux qui étaient présents à Deschaseaux en mai 1985, doivent se souvenir de cette remontée historique en première division, 23 ans après l’avoir quittée. « Attila » le surnom donné à Guy Notheaux, le coach des ciel et marine du temps du président emblématique Jean-Claude Hureau, nous a quittés à l’âge de 73 ans. Beaucoup trop jeune. Comme trop depuis plusieurs mois. Une série vraiment très noire…