Les polémiques s’emballent!

Ne dit-on pas en cas de naufrage: « les femmes et les enfants d’abord « . Encore faut-il qu’il y ait des…mers environnantes! Force est de constater après cette première semaine de terrible naufrage afghan que les hommes représentent près de 90 % des réfugiés exfiltrés et qu’un « tri » (mot extrêmement blessant pour les femmes les plus vulnérables dans cette « affaire ») ne peut pas être effectué vu l’extrême urgence de ces départs. Il n’en fallait pas plus pour susciter de vives polémiques dans la vieille Europe. Avec des premiers évacués déjà coupables de tous les maux. A entendre certains commentateurs et acteurs de notre vie politique qui, en fonction de leur sensibilité de droite ou de gauche et surtout de la droite extrême, commencent à rivaliser d’outrances verbales. Facilitées, qui plus est, par quelques bavures déjà très dommageables pour la suite des événements.

L’un de ces réfugiés suspecté d’intelligence (si l’on peut s’exprimer ainsi!) avec les talibans a déjà remercié à sa façon la France de son généreux accueil. En violant d’entrée de jeu son assignation en surveillance décidée par les autorités dès son arrivée sur notre sol. Très rapidement Interpellé (son arrivée ne date que de dimanche), il a ensuite été présenté en comparution immédiate, hier mercredi, pour y est condamné à une peine de dix mois de prison avec sursis. Une peine jugée aussitôt « scandaleusement » insuffisante par nombre d’acteurs de la vie politique. Outrés de ce qu’ils considèrent comme une nouvelle preuve du laxisme de la justice à l’égard de potentiels futurs terroristes. On peut comprendre cette peur du lendemain ou du surlendemain, mais est-ce aussi une raison d’accepter cette escalade verbale et cette « prise en otages » qui risque de polluer la future campagne présidentielle ?

Peut-on accepter, en outre, lors d’un débat à chaud en soirée sur une chaîne d’infos, en l’occurrence la si bien bienveillante C.News, repère sans égal de la « fachosphère » journalistique l’un de ses présentateurs balancer un péremptoire: « le pire est déjà arrivé ». Il ne faut peut-être pas lancer le bouchon trop loin. Même si notre générosité en terme de droit d’asile mériterait un sacré coup de balai. Les lacunes du droit d’entrée sur notre sol depuis une éternité sont criantes. Sa refonte, tout en respectant ce qui fait l’honneur de notre pays, ne serait pas un luxe. Un sujet tellement complexe et sentant la poudre.

Comment à la lumière sombre du nouvel exode programmé de cette population sous le joug de fondamentalistes religieux moyenâgeux ne pas s’interroger sur l’attitude du gouvernement britannique qui se dit prêt à accueillir 20.000 de ces réfugiés. Il n’est pas « gonflé » Boris Johnson alors que le même premier ministre et ses récents prédécesseurs refusent grâce aux accords du Touquet, le moindre passage entre Calais et l’Angleterre. Sans parler des centaines d’émigrés en attente, dont bon nombre d’afghans qui campent dans des conditions extrêmes dans la capitale! Un « spectacle » peu glorieux dont pâtissent aussi les malheureux riverains de ces camps d’infortune! On peut aussi les comprendre sans faire partie pour autant d’odieux réactionnaires!

On peut aussi s’interroger sur la bataille des mots et de leur surenchère dont vous nous gratifier nos chers élus qui vont s’écharper entre ceux qui se glorifient d’accueillir ces « damnés de la terre », le premier en Normandie ayant été le maire de Val-de-Reuil , Marc-Antoine Jamet et tous les autres pas forcément sous le même charme de cette hospitalité. Et que dire alors de ceux et celles qui aspirent à prendre le pouvoir. Quelle aubaine pour se tirer la bourre! C’est tellement facile. Surtout pour des « flingueurs » du style d’Eric Ciotti, qui, ce matin a annoncé son intention de participer à la primaire de la droite! Une info de première importance, chacun en conviendra! Bienvenue au club…

Alors que du côté écolo, la méga gaffe est venue de la candidate à la primaire verte, Sandrine Rousseau, qui préfère accueillir en France des possibles terroristes potentiels afghans de façon à mieux les surveiller de près plutôt sur notre territoire que les laisser dans leur pays d’origine! Celle-là, il fallait la trouver. Une sacrée Gavroche à la sauce bisounours. C’est forcément la faute à…un autre Rousseau, « le nez dans le ruisseau! Et à Voltaire, « je suis tombé par terre »…

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