Pile ou face ou à la courte paille? Et l’assurance d’une sacrée course à l’échalotte!

Courte paille ou jeu de dés sur la table ? Peut-être qu’à Noël les dirigeants des Républicains auront enfin décidé, ou non, de faire une primaire pour départager les leurs en…mai ? Quand la partie sera finie. Même si la bouche en coeur, deux des prétendants les plus sérieux, Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, assurent qu’au final il n’y aura plus qu’un seul candidat défendant les valeurs et couleurs du centre et de la droite. A quand la date officielle de ce départage éventuel ? Le temps s’égraine inexorablement et le poison Zemmour s’installe alors qu’il n’est toujours pas candidat. Il peut se friser les moustaches qu’il n’a pas. Les médias et leurs sondages font le reste. Il atteint aujourd’hui le seuil des 10 % d’intentions de votes et relègue si l’on peut dire son amie Marine Le Pen à moins de 20 %. Une première depuis des lustres.

Son bouquin sur couverture de drapeau tricolore un peu à l’image des portraits officiels des chefs d’état sous la V e République, va faire un malheur. Dans tous les sens du terme. Dans quelle panade va-t-on être s’il atteint les 15 % ces prochaines semaines dans les enquêtes d’opinion. Il y a le feu à la maison. Surtout chez les Républicains et à la droite extrême. Si l’on devait additionner à tort les candidatures déclarées à la droite de la droite on atteint les 35 %. Ca fait froid dans le dos. Encore ne faut-il pas oublier, heureusement que tous ces candidats potentiels ne parviendront pas à recueillir les 500 signatures obligatoires. C’est dire si ces enquêtes d’opinion sont ridicules par leur excès de répétition alors que tous les joueurs et joueuses n’ont pas encore signé leur feuille de match. A sept mois du scrutin, on ne connait toujours pas l’identité du porte-étendard de l’ex grande famille gaulliste. Très éparpillée elle aussi façon puzzle et surtout sans leader charismatique. Ses deux candidats potentiels stagnent à 14-15 %. Ils n’impriment pas et n’arrivent pas jusqu’alors à se départager vraiment. Il est urgent pour eux de ne pas attendre l’arrivée du gel!

Ce qui n’est peut-être pas pour déplaire totalement au numéro un de L.R, Christian Jacob qui, depuis des mois, fait de la résistance pour ne pas organiser cette fameuse primaire. Il espérait tant faire revenir sur sa décision son ami et maire de Troyes, François Baroin, forfait général. En attendant « Godot-Baroin », il a tenté de faire capoter ce départage dont on ne sait toujours pas s’il aura finalement lieu. Et comme le président des Hauts-de-France refuse toujours d’y participer, quel est l’intérêt de cette primaire avec la victoire très probable de Valérie Pécresse. Et après ? On enferme les deux adversaires à Fort Boyard et on attend que Passepartout joue à pile ou face! Grotesque.

Pendant ce temps-là le jeune Père Fouras de l’Elysée fait campagne sans être lui non plus officiellement candidat. C’est aussi plus facile pour un sortant même si la hotte des cadeaux risque de se révéler très chargée d’ici au mois de janvier-février, la période où il est vraisemblable qu’il se prononcera pour mettre fin à cet insoutenable suspense. Ca tombe bien: son catalogue de propositions chiffrées interviendra à la période des soldes ou promotions. Peu importe le vocabulaire. En attendant il chouchoute les policiers en les rhabillant pour l’hiver! Ils toucheront en effet de nouveaux polos et calots et surtout se verront offrir de belles voitures toutes neuves pour remplacer leurs vieilles guimbardes! Ce qui ne sera pas un luxe. Comme hélas tend à le devenir le prix du carburant qui flambe à nouveau avec la reprise économique et la forte demande. Les temps de crise, au final, n’ont-t-elles pas un peu de bon sur notre pouvoir d’achat ?

Encore que d’une façon générale, les principaux candidats au titre suprême à l’Elysée ne risquent pas de tomber en panne d’essence (ce n’est pas eux qui la paient!) lorsqu’il s’agit de remplir le réservoir (un puits sans fond) de la dépense publique avec leurs promesses. De très mauvaises vannes quelques mois seulement après un « quoi qu’il en coûte » qui a changé le logiciel de nos politiques. L’unité de mesure en dizaines, et même de centaines de milliards d’euros, est devenue celle de la démesure. Et là on peut dire que leur programme ne diffère pas trop d’un camp à l’autre…Et si on baissait encore la limitation de vitesse grâce à la nationalisation rêvée des autoroutes selon le trio Mélenchon-le Pen-Montebourg ! Dont le coût là aussi pour le contribuable a de quoi faire peur…La course à l’échalotte d’ici à avril prochain risque de faire pleurer un grand nombre de nos compatriotes… Voire peut-être même de les faire rire jaune aussi par leur invraisemblance. Il y en a vraiment qui en ont dans le…gilet du toujours plus!

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