Privés de soirée de gala! Les petits fours et le champagne ont repris la direction de l’arrière-cuisine. Celle d’une fiesta censée célébrer l’amitié franco-américaine à Washington et finalement annulée à la dernière minute. La dissuasion nucléaire de notre diplomatie est impitoyable après cette trahison en eaux profondes!.
Elle est belle l’amitié franco-américaine. C’est tout juste si le général Macron et son aide de camp, le menhir breton trop poli par les années, Jean-Yves Le Drian, ne vont pas envoyer nos troupes de l’autre côté de l’Atlantique et prendre en otage la statue de la Liberté! L’empaqueter comme un vulgaire Arc de triomphe et faire le chemin inverse du film « Le cerveau » avec nos regrettés Bébel et Bourvil: la ramener en France, son pays d’origine créative que l’on doit à un sculpteur alsacien Auguste Bartholdi, offerte aux Etats-Unis d’Amérique en 1886 par la France pour célébrer le centenaire de l’Indépendance! On va leur reprendre notre statue et l’ériger à côté de celle de Napoléon à qui Cherbourg a aussi dédié une place. J’y ai même fait ma communion a quelques dizaines de mètres. Entre les murs de l’église de la Trinité…
Non mais, on ne va tout de même pas se laisser faire et accepter tout et n’importe quoi de nos soit-disants alliés « ricains et brexiteurs » anglais qui, à notre barbe, nous ont privé du contrat du siècle avec les Australiens. 56 milliards d’euros coulés par le fond avec ce nouveau coup de Trafalgar anglo-américain en Normandie, avec la rupture de ce contrat du siècle signé sous la présidence humide de François Hollande en 2016. La scoumoune jusqu’au bout avec cet ex-président « normal ».
Cette décision cruelle et unilatérale de très mauvaise cuisson a été prise avec l’aval du nouveau président yankee, Joe Biden, que l’on va rebaptiser chez nous le nouveau Nelson, le vainqueur de Trafalgar. Bravo pour le respect de la parole donnée des kangourous australiens qui, cinq ans après, délaissent leur fiancée française avec qui il y avait eu davantage que des préliminaires pour se jeter dans les bras des maudits anglo-saxons. Le pire des renoncements. Notre pays se serait-il montré trop naïf ? Paris et Cherbourg humiliés et sacrifiés…mais pas libérés.
Ils ne perdent rien pour attendre les wallabies. On va leur mettre la pâtée en 2023 à la coupe de monde de rugby, sur notre sol. Et un, et deux et trois essais transformés…Finis les visas (s’il y en a) pour les ressortissants australiens. La vengeance est un plat (même ovale) qui se mange froid même avec une certaine gourmandise.
Et dire que l’on espérait le meilleur dans nos relations d’affaires après les quatre années Trump! « America first for ever ». Encore et toujours avec le nouveau locataire de la Maison blanche, bien dans la lignée à ce niveau de son prédécesseur. Déjà qu’il nous a fait des misères avec nos avions initialement destinés à la confédération helvétique. Sans parler de la retraite piteuse et très mal anticipée dans la douleur de ses soldats à Kaboul! Il commence fort! Encore une…rafale de ventes tombant à l’eau. Un vrai torpilleur ce Joe! Pas mieux que l’un des frères Dalton! Il faut espérer que notre Lucky Luke « frenchie » va dégainer au plus vite. Mais là ce n’est plus une bande dessinée!
Surtout pas pour notre Normandie (et aussi la Bretagne à Lorient) et plus particulièrement Cherbourg-en-Cotentin où la nouvelle de cette reculade et trahison ont fait hier l’effet d’une bombe nucléaire. Et le nucléaire ils connaissent les manchois du nord avec le centre de retraitement des déchets de la Hague et le futur EPR de Flamanville. « L’arlésienne » qui a pris du retard à l’allumage depuis trop longtemps!
Cela ne les fait pas rire du tout les cotentinois cette décision jugée catastrophique pour l’emploi dans une région déjà pas mal sinistrée.
Pas vraiment un eldorado où un plan B devra être vite trouvé. Ce contrat mirobolant d’une douzaine de sous-marins à propulsion conventionnelle et non pas nucléaire (comme les « ricains » l’ont proposé), c’était l’assurance d’un carnet de commandes d’une trentaine d’années pour l’arsenal de marine cherbourgeois. Avec des centaines d’emplois à la clé sur une très longue période. Un coup très dur porté à l’économie locale et même régionale. Que pense notre « Duc de Normandie », Hervé Morin, de ce « coup de pute » ou poignard dans le dos de la France ?
« Go home » la centaine de familles australiennes déjà bien installées dans la région depuis deux ans!
Un malheur n’arrivant jamais seul, l’un des rois du chewing-gum d’outre-Atlantique, a lâchement annoncé que l’une de leur usine en Alsace allait supprimer son département pates à mâcher. Plus de 250 emplois de perdus. Raison invoquée: la crise que connait se secteur aggravé, selon les dires de ses dirigeants…par le port du masque. Incroyable mais vrai. Jusqu’où vont les effets de la crise sanitaire mondiale. Vite des représailles…Ce n’est plus non plus Hollywood en Alsace!