Même si je ne promets pas de faire de même dans mon blog, j’applaudis des deux mains l’excellente initiative de « Ouest-France », qui, par la plume de son rédacteur en chef, vient d’annoncer son intention de ne commander ni de publier le moindre sondage d’ici à avril prochain pour la présidentielle. Un sacré challenge pour le plus gros tirage de la presse quotidienne française, et de toute évidence un cap à l’ouest pas facile à tenir. Mais tellement louable. Je me suis déjà exprimé sur cette folie sondagière dont les intentions comme le rappelle le patron de la rédaction du journal breton, normand et des pays de Loire, sont trop souvent prises pour « argent comptant » par leurs lecteurs-électeurs. Et tous les autres de France et de Navarre. Le journal basé à Rennes s’insurge sur le fait que « l’on est susceptible de connaître les résultats avant que l’on ait voté ». Ce qui n’est pas faux même si ces enquêtes d’opinions, qui ne sont pas parole d’évangile, n’en finissent pas, de plus en plus, de se tromper surtout lorsqu’on parle d’intentions de vote à plus de cinq ou six mois du scrutin alors que l’on ne sait toujours pas l’identité des futurs partants dans les stalles du Grand prix, non pas d’Amérique ou de l’Arc de Triomphe, mais bien de l’Elysée! Et ce d’autant plus que la guerre des parrainages va faire rage dans les prochains mois. Sus aux signatures qui vont devoir être arrachées à coup de cravache par la plupart ses écuries à moindre cote! Il va sans dire que ces émissaires ne feront pas leur chemin de Compostelle à travers toute la France et ses départements et territoires d’outre-mer à cheval et encore moins le mors au dents! Au contraire, ils vont se faire tout miel. Comme de gentilles abeilles. Et que le principal concurrent, Emmanuel Macron, n’a toujours pas fait état de ses intentions d’essayer de…redoubler (ce qui ne semble pas faire là le moindre doute) et de reprendre sa tenue de jockey. Et je ne parle même pas du second acteur hélas principal encore non partant officiel à ce jour, toujours dans les vestiaires, un certain Z qui bénéficie si j’ose dire d’un nouveau surnom de la classe politique et médiatique, « le petit collabo qui se prend pour un grand résistant ».
Le « petit collabo » s’apprête donc à lancer son parti politique à…Horizons (le nom de celui du mouvement lancé par Edouard Philippe il y a peu au Havre) du mois de novembre, après son annonce de candidature officielle, qui devrait en principe (lui seul est maître des horloges) entre le 9 novembre, date de la disparition du général de Gaulle en 1970 et ..l’Armistice du 11 novembre, autre date historique et commémorative. Vous parlez d’un armistice! J’y vois là davantage un appel à la mobilisation générale.
Son parti politique s’appellerait « Vox populi » qui trouverait ses origines d’une locution latine sous la République romaine antérieure à l’arrivée du Christ, et du détournement de l’expression « Vox populi, vox Dei ». Encore une voix du peuple détournée et victime d’un grand remplacement avec une connotation religieuse…Et la laïcité, bordel!
P.S: Chacun son tour. De piste aux étoiles républicaines. Nous n’en sommes pas encore au niveau de la bannière étoilée des Etats-Unis! Il n’empêche, aujourd’hui, c’est mardi et c’est Valérie qui va faire l’honneur aux Ebroïciens de sa venue à l’invitation des élues Libres (notamment) de la ville chef-lieu du département de l’Eure, en soirée à la halle des expositions. La candidate Républicaine (la seule) Valérie Pécresse passera donc après l’un de ses plus dangereux rivaux pour la primaire, Xavier Bertrand (le courant Barnier, s’il existe à Evreux n’a pas encore programmé une étape), qui lui avait été invité il y a quelques jours par l’un de ses soutiens, Guy Lefrand. Qui avait profité de l’occasion pour apporter sa signature de parrainage à son ami « Ch’ti » et ancien collègue maire de Saint-Quentin. Il sera intéressant de faire des comparaisons en terme au moins de…jauge par rapport à la précédente réception. Et nul doute que les vainqueurs ne manqueront pas de la mettre en exergue. Le challenge ne parait pas insurmontable néanmoins pour les « filles » si l’on se fie à l’assistance modeste de la précédente. De toute façon il n’y a pas de salle plus petite au sein de ce bâtiment jadis (il y a longtemps) occupé par un garage automobile de la marque aux chevrons. C’est « marrant » à comparer avec l’actuel siège volumineux en terme d’espace des Républicains » rue de Vaugirard, à Paris, qui auparavant servait de garage mais seulement pour le stationnement!
Pas de double ou triple file ce soir. Ca ferait désordre en plus que la municipale fasse preuve d’un zèle excessif pour « pourchasser » les voitures des partisans et partisanes de Valérie Pécresse. C’est sûr que le maire d’Evreux, en prendrait encore pour son grade dans cette hypothèse peu probable… Déjà qu’il éprouve quelques soucis sociaux avec sa police municipale!