Ils ont fait le choix de ne pas choisir. En se planquant d’ici à début décembre. Certes ils et elles ne se sont pas tous et toutes, fort heureusement, mis aux abonnés absents. Mais il n’empêche, la plupart des principaux « chapeaux à plumes » des Républicains se sont abstenus courageusement de faire part de leur choix du candidat ou de la candidate appelé(e) à défendre les couleurs délavées de LR. Et à ce titre, l’ex-candidat putatif de la famille gaulliste, François Baroin, le maire de Troyes, n ‘a-t-il pas déclaré, entre autres dans les colonnes du Monde « qu’il apporterait son soutien à celui ou celle qui aura été choisi(e) par les militants ». On est bien avancé! Et il est loin d’être le seul. Le président du Sénat, qui pèse son poids dans l’échiquier politique, à droite, Gérard Larcher, ne s’est pas montré davantage disert. Il est pourtant proche de Valérie Pécresse. Il ne doit pas être très sûr de la victoire de sa protégée. Pas plus téméraire le président de groupe au palais du Luxembourg, le vendéen Bruno Retailleau, tenté par l’aventure de la primaire jusqu’à peu. Et Rachida Dati ? Aphone. Alors que l’on pensait, à tort, qu’elle soutiendrait davantage le président des Hauts-de-France. Et pourtant, lorsqu’il s’agit de « l’ouvrir » comme son ancienne collègue des années « Sarko » Nadine Morano, elle s’y entend! Quelques exceptions tout de même, les sarkozistes « pur sucre » comme l’ancien ministre, Brice Hortefeux, Frédéric Péchenard, vice-président de la Région Ile-de-France, et le sénateur de Paris, Pierre Charron, ont annoncé la couleur Pécresse, alors que de son côté le député de l’Ain et président du groupe LR à l’Assemblée, Damien Abad soutient Xavier Bertrand.
A propos de l’ancien commissaire européen, Michel Barnier, on a vu hier sur les réseaux sociaux, que son émissaire et soutien, l’actuel trésorier du parti et maire du Touquet, Daniel Fasquelle, à l’invitation de la sénatrice Kristina Pluchet (un autre nom qui a compté dans l’Eure) était venu apporter la bonne parole de son poulain lors d’une petite réunion intimiste dans la capitale de l’Eure. L’occasion de revoir en photos quelques visages connus d’une époque où le parti de Jacques Chirac puis de Nicolas Sarkozy, était alors dominant. La belle époque du RPR puis de l’UMP, où…l’auberge des « Thénardier » (le surnom donné par de… »misérables » et vilains esprits moqueurs) était bien tenue par le couple formé de Jean-Pierre et Catherine Nicolas (présente elle à cette réunion) qui tous deux défendirent le mouvement au Palais Bourbon pendant deux mandats, pour Monsieur et un pour Madame…Le premier ayant succédé à Jean-Louis Debré, comme maire d’Evreux à la suite du départ de J.L.D au Conseil constitutionnel.
Si Evreux a constitué une étape pour les deux candidats principaux désireux d’aller au contact avec leurs supporters, invités à l’initiative du maire et d’élues locales, on ne peut pas dire que cette primaire fermée à déclenché un engouement identique dans la cité maritime du Havre, où aucun des candidats en lice ne s’est encore déplacé! Peut-être en verra-t-on un sur les pontons de la Transat Jacques-Vabre d’ici à dimanche. Je plaisante. Y aurait-il encore une vague Républicaine et suffisamment d’élus locaux ou régionaux encore estampillés LR pour initier pareilles rencontres dans la ville de l’ex-Premier ministre, Edouard Philippe ? Et pourtant il reste encore quelques « gaulois » et « gauloises » fidèles au mouvement de son ancien maire, Antoine Rufenacht…Autre temps! La Seine-Maritime « républicaine » ne se limite pas seulement à l’une des deux capitales administratives de la Normandie à Rouen! Où il est vrai le parti ne brille pas non plus de mille feux en terme électoral…