En toute discrétion. A la vitesse de l’éclair autour des bassins. A voile et à…toute vapeur auprès des « Ultims » de retour en compétition et autres voiliers de la Transat Jacques-Vabre. Le passage du couple royal, pardon présidentiel, n’est pas passé totalement inaperçu néanmoins en soirée vendredi sur le coup de 19 heures, au Havre. Quelques très rares images sur les réseaux sociaux. Point…barre à bâbord et tribord avec la grand timonier du Palais. Il ne fallait pas le « louper ». Un petit tour très rapide de cinq-dix minutes (top chrono) selon mon … G.I (gentil informateur) et puis s’en va. Pas l’ombre portée, semble-t-il, du moindre élu accroché aux basques du locataire de l’Elysée, souvent fidèle à la cité maritime pendant les vacances de la Toussaint. Sauf l’année dernière pour cause de confinement. Quelques heures à prendre le bon air marin et retrouver un couple d’amis, très vraisemblablement, du côté de Sainte-Adresse. Avant de rejoindre Honfleur et leur « relais et château » préféré pour quelques heures de repos? Edouard Philippe n’était visiblement pas là pour accueillir l’hôte présidentiel. Dommage pour la photo. Les médias, de toute évidence, étaient aussi aux abonnés absents. Le secret était bien gardé. Comme quoi le chef de l’Etat, en déplacement privé, aime bien aussi cultiver la plus grande discrétion. Je m’étais pourtant avancé…sans tomber dans le bassin Vauban à la fois havrais et malouin, de sa possible venue après son dernier week-end consacré à l’international! Il y avait encore une…fenêtre de tir pour ces derniers jours de vacances d’automne, alors que dans l’espace pour quelques heures encore le normand Thomas Pesquet s’apprête lui à revenir sur terre, lundi, ou plutôt amerrir sur l’océan. Trop tard, la Transat sera déjà partie.
On notera pour la petite histoire que le maire du Havre a accueilli jeudi sur le site de la Transat deux de ses collègues élus et représentants de la municipalité de Saint-Malo, autre cité maritime connue également pour sa célèbre course transatlantique, celle du Rhum, dont le départ (tous les quatre ans comme le « Vendée-Globe ») sera donné en novembre de l’année prochaine. Un événement qui se prépare déjà activement dans la cité corsaire. Comme me l’a rapporté la charmante élue malouine, havraise d’un jour « ca sent bon le café dans la ville de l’ex-Premier ministre » en ajoutant avec une belle dose d’humour: « nous, ce sera le rhum ».
Pour en revenir au visiteur furtif de la Jacques-Vabre, il sera bien là de retour sur votre petit écran, mardi, à 20 heures pour parler à nouveau du Covid 19 et de ses réformes. Quand l’actualité se conjugue avec le pur hasard. Histoire aussi de voler la vedette au lancement des débats télévisés des prétendants de la primaire républicaine. C’est quand même pas sympa à l’égard de Valérie, Xavier et Michel…et des deux autres! On va surtout parler de la troisième dose et du pass-sanitaire ces prochains jours. Terrible et insupportable concurrence…
Comment aussi, pour faire un rapide tour de mes…anciens ports d’attache ne pas évoquer la condamnation de l’un des plus connus (sinon illustre) enfants d’Evreux. En l’occurrence Alexandre Benalla à un an de prison ferme pour ses exploits, si l’on peut dire du 1 er mai 2018 à Paris, coupable d’avoir joué de la matraque sur un couple de manifestants et son histoire fumeuse de faux-passeports. Et aussi d’avoir bien « pourri » l’été et même au-delà de son patron, Emmanuel Macron, coupable lui d’avoir fait confiance au protégé de sa garde rapprochée. Comme quoi un garde du corps se doit lui aussi d’être protégé. Pas de toute évidence de la justice, qui une fois encore, en dépit de réquisitions moindres (quinze mois avec sursis) s’est « payée » ce triste « notable » certes peu fréquentable. Un an ferme ? Sans défendre l’indéfendable, il y a des comparaisons qui « tuent »! Même si ça n’aucun rapport, la justice se montre beaucoup plus clémente d’une façon générale à l’égard de certains agresseurs de « flics » et trafiquants qui en toute impunité continuent de pourrir la tranquillité de leurs voisins dans les quartiers difficiles. Il en est même un qui, en possession de 4 kilos de résine de cannabis et d’une arme à feu, a dû être relâché pour cause de nullité de la procédure. Bravo. Son avocat s’est même cru autorisé de faire le malin et se « pavaner » devant les caméras en parlant d’une détention arbitraire et de menacer. Et pour rire, enfin façon de parler, cerise sur le gâteau: les prouesses répétées d’une bande de « branleurs » habillés en frères Dalton, narguant la police avec leurs rodéos dangereux en moto dans les rues de Lyon. « On en a rien à foutre de la police et pas plus de la prison » se sont-ils vantés. Attention, les « vrais » Dalton ont bien été pris au lasso de Lucky-Luke! Enfin, là, c’était une fiction de bande dessinée!