On aurait comme une impression de tentative… « d’empapaoutage » n’ayant rien de diplomatique du locataire de la résidence du 10 Downing Street de Londres. Le peroxydé blond et Premier ministre de sa gracieuse majesté, Boris Johnson joue la montre (déjà que nous ne sommes pas à la même heure) avec nos pêcheurs. Et surtout notre gouvernement et président, qui, il y a une dizaine de jours, avait montré au moins dans les mots les muscles, allant jusqu’à poser un ultimatum aux perfides britanniques. Avec comme point d’orgue la possibilité d’un blocage des ports français aux chalutiers d’outre-Manche. Problème: les pêcheurs en eaux troubles venus de l’autre côté du Channel font aussi beaucoup travailler les salariés des entreprises notamment basées dans les Hauts-de-France et plus particulièrement du côté du premier port de pêche made in France, Boulogne. Pas Billancourt, où l’on pratique davantage la pêche en Seine. Toujours est-il que les filets restent toujours bien emmêlés pour ce qui est de la délivrance des fameuses licences de pêche accordées à nos pêcheurs traqueurs et désormais traqués. Une partie d’entre elles reste toujours en suspens dans le cadre du traité lié au Brexit auquel les gouvernants britanniques refusent toujours de se soumettre. Et cette guerre maritime permet à nos chers voisins de détourner l’échec de plus en plus patent du Brexit dont les conséquences pour les insulaires « grand-bretons » se feront sentir gravement au fil des années. Ce n’est pas pour autant que le « first minister », un ancien journaliste au prénom davantage slave-a toute latitude de nous refaire un remake de la chanson à succès du belge Stromae extrait de son album « Racines carrées » sorti en 2013 « Papa ou t’es » ou dans une autre version orthographique « ¨Papaoutai ».
Emmanuel 1 er ne va pas aimer. Les pêcheurs non plus, et plus particulièrement nos professionnels du littoral normand, breton et du nord de la France impactés durement par cette guerre du chalut. Qui eux attendent avec la plus grande impatience non pas leur licenciement des eaux territoriales mais bien de retrouver leurs licences comme initialement prévu dans le traité. Déjà que les pauvres…pécheurs et amateurs de poissons et crustacés que nous sommes, contrairement à nos « ennemis héréditaires » se contentant de leurs « fish and ship », sont déjà contraints de dépenser de l’argent pour s’offrir un passeport (non pas sanitaire, celui-là) pour débarquer même quelques heures sur les îles anglo-normandes. C’est quand même terrible que ces familiers des paradis anciennement (?) fiscaux et bancaires, surtout Jersey, soient en plus « saignés » au portefeuille. Une simple carte d’identité, c’était quand même plus pratique. Et moins onéreux.
Beaucoup plus au sud, et ce n’est pas une mauvaise blague à la sauce aïoli en cette journée de l’Armistice, on apprend aujourd’hui que la sardine marseillaise, qui ne fait pas partie de la composition de la fameuse bouillabaisse provençale, aurait perdu trois à quatre centimètres de taille en quelques années par cause de raréfaction du plancton méditerranéen. C’est vraiment la crise partout ! Si maintenant la sardine ne peut plus boucher le port de Marseille…Et là les brexiteurs n’y sont pour rien. Heureusement qu’il nous reste les bonnes bretonnes, vendéennes et basques. Sans oublier les sétoises. Vive la sardine. Avec ou sans arêtes lorsqu’elles sont en boîte. Je comprends mieux pourquoi elles se conservent de plus en plus petites et ce n’est pas qu’une question de mode alimentaire et commerciale ! Et après on dira que les phocéens exagèrent toujours. Pas au niveau de la grosseur et taille de leurs sardines…
P.S: Un grand merci à Monsieur le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, qui, sans attendre, a répondu dans les meilleurs délais (il aurait pu m’en avertir avant) à mon blog d’hier en annonçant l’interpellation hier matin de deux des rappeurs et délinquants lyonnais costumés en frères Dalton, qui, depuis des semaines, ridiculisent les forces de l’ordre et sèment le désordre dans la cité des Gaules. Enfin gaulés les abrutis. Ca n’a pas empêché leurs complices de continuer à braver les autorités et de se gausser de cette arrestation. Quelques « pseudos grands » résistants dans une ville qui a connu dans son histoire des beaucoup plus glorieux. Des vrais ceux-là, dont trop ont payé de leur vie leur juste et courageux combat magnifique contre l’occupant nazi.