« Yaka »que du bonheur…mais aussi de sérieuses craintes !

Que du bonheur! Ca nous change des émeutes inquiétantes sur fond de refus du pass sanitaire et de la vaccination en Guadeloupe (où seule 32 % de la population a reçu sa double dose) et où quelques voyous tirent à balles réelles sur les forces de l’ordre bientôt renforcées par le RAID et le GIGN ! ) du retour des Gilets jaunes, de l’arrivée d’une cinquième vague épidémique ou de l’hystérie médiatique, en faveur ou contre Monsieur Z !

« Yaka » qu’elle est jolie cette victoire historique du XV de France de rugby face aux champions du monde néo-zélandais. Pliés en quatre comme le nombre d’essais encaissés et blancs comme des linges, la couleur de leurs maillots d’un soir. Ils n’auraient pas été capables de nous rejouer leur illustre danse guerrière le yaka au coup de sifflet final ! Même pas peur.

Les « blacks » n’avaient jamais perdu un match sur un tel écart et sur le sol français depuis 1973. Du temps du président Georges Pompidou. Il faut bien une petite note à connotation politique !

Que d’émotion avec cette victoire historique d’un collectif impressionnant sur le gazon non pas maudit mais bien chéri du Stade de France à Saint-Denis, la ville de couronnement de plusieurs de nos rois et surtout nécropole royale avec la basilique, la dernière demeure jusqu’au XIX e siècle de 43 de nos rois et 32 de nos reines.

Les rois planétaires du rugby n’étaient pas aussi nombreux à mordre la poussière, mais tout de même, on s’en contentera. Un bonheur n’arrivant jamais seul, la sélection féminine avait la veille passé une belle et double raclée sur la semaine à sa même homologue venue de l’hémisphère sud. Ce n’était pas sa tournée! Tant pis, tournée générale néanmoins pour notre rugby qui, après des années de grande disette, semble repartir d’un très bon pied. De quoi espérer pour la coupe du monde prévue en 2023 en France.

Restons dans le monde du sport (ça fait toujours du bien cette parenthèse) même si, en la circonstance, l’info n’a rien de jouissante. Le monde sportif et pas seulement s’émeut à juste titre de la bien curieuse disparition de l’ex-numéro mondiale en double de tennis chinoise (victorieuse à Roland-Garros) Peng Shuai. Championne qui, début novembre, avait livré un récit glaçant accusant un ancien vice-président du régime dictatorial chinois de l’avoir violée. Et depuis plus rien. Envolée. Jusqu’à ce week-end où des photos et une vidéo ont été postées sur les réseaux attestant que la championne se portait comme un charme et s’octroyait un…break? Gagnant faut-il l’espérer. Mais ces images sont-elles bien récentes ? Il est permis de s’interroger, voire de douter ! Et de craindre éventuellement le pire avec ces dirigeants épris de libertés ! Le monde sportif est vraiment monté au filet pour connaître l’exacte vérité. Faut-il rappeler que la Chine accueille en février prochain les Jeux olympiques d’hiver. Et l’opinion publique, politique et diplomatique n’attendra pas cette échéance pour revoir la tenniswoman. Un boycott de dirigeants politiques à la cérémonie d’ouverture n’est pas à exclure. Tout comme une décision du tennis mondial de refuser toute participation à des tournois sur le sol chinois. Cette solidarité internationale avec des voix qui pèsent ne peut que nous réjouir…

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