Contrastes saisissants et pudeurs de belle gazelle !

Une si belle journée dominicale de contrastes. Ca avait pourtant bien démarré le matin avec une belle preuve d’amour: celle manifestée par de plus de 600 maires et élus déclarant leur flamme pour la réélection d’Emmanuel Macron et « pour un second quinquennat des territoires » dans les colonnes du « Journal du dimanche ». Et ca se termine la nuit déjà bien tombée depuis trois heures dans la cité des Gaules. Sur le pelouse d’un stade et dans les tribunes à l’occasion de « l’Olympiquo » entre Lyon et Marseille. Un nouveau fiasco pour le football gangréné par la violence. Par la cause d’un nouvel abruti de supporter jetant un projectile, en l’occurrence une bouteille d’eau, sur le joueur marseillais, Dimitri Payet, alors qu’il s’apprêtait à tirer un corner à la…quatrième minute. Il aurait pu tout de même attendre un peu plus! Et en laisser pour leur argent à ses voisins de gradin et aux 50.000 spectateurs laissés dans l’attente pendant près de deux heures. Avant que le match ne soit enfin définitivement arrêté. Quelle honte favorisée par l’absence d’autorité de toutes les instances concernées, la Ligue de football, les deux clubs et la préfecture. Une nouvelle fois embarquées sur le même radeau de la méduse. Et comme d’habitude chacun va jeter la pierre dans le jardin de l’autre. C’est toujours forcément la faute de l’autre. Comme en Guadeloupe assurément. Où la chaos règne et là ce ne sont pas des bouteilles d’eau qui sont projetées sur les forces de l’ordre. Un désordre inqualifiable lié à tellement de problématiques. Qui aboutissent à des excès de fièvre tout aussi inacceptables. Toujours plus grands sur fond aussi de misère sociale et du sentiment pour un certain nombre de locaux d’être incompris et abandonnés par la métropole. Bon courage au gouvernement pour essayer de résoudre au mieux cette nouvelle crise qui risque aussi de s’étendre à l’île soeur (pas toujours aimée) de la Martinique où un appel à la grève générale vient d’être lancé.

Ca tombe mal avec…l’arrivée de la Transat Jacques-Vabre, partie du Havre il y a deux semaines avec la victoire attendue dans la catégorie des « Ultim » du duo Cammas-Caudrelier et la probable seconde place, d’ici à jeudi, du vainqueur sortant et havrais, Charlie Dalin, en classe Imoca. « L’envoyée spéciale » d’Edouard Philippe, la députée Agnès Firmin-le-Bodo, une fan de voile, en particulier et du sport en général, va devoir patienter encore quelques jours avant de féliciter son champion local, déjà second du Vendée-Globe.

Le maire du Havre, lui, sans la moindre surprise, fait partie des six cents signataires non pas d’une pétition, mais de l’appel qui vient à point nommé alors que dans quelques jours, le parti des Républicains, va désigner son grand « sachem ». Il n’est évidemment pas le seul dans l’ancienne Haute-Normandie où nombre d’élus, dont en partie des anciens de l’UMP et de LR, apportent leur soutien « sans esprit partisan » à l’actuel locataire de l’Elysée.

Dans l’Eure, apparaissent, notamment, les noms des maires des Andelys et de Vernon, proches de Sébastien Lecornu, « généralissime » probable de la campagne présidentielle. En attendant le ministre des Outre-mer a fort à faire à Pointe-à-Pitre, comme son collègue et « pote » Gérald Darmanin, un équipage parti pour souffrir avec cette tempête antillaise pas vraiment dans un verre d’eau. Un ti-punch ne sera pas de trop…Voire une boisson un peu plus forte !

PS: Un grand merci…à Valérie Pécresse, qui forcément a dû me lire (je plaisante) et qui hier soir sur…« Télé Z », lors du troisième débat télévisé de la primaire républicaine, avait abandonné sa magnifique montre verte et blanche. Bien vu surtout qu’elle portait encore une veste de couleur rouge. Et un carton de la même couleur à la « pauvre » ancienne secrétaire d’Etat aux Droits de l’Homme de Nicolas Sarkozy, Rama Yade, qui, en exil doré à New-york, ne s’est pas grandie (elle n’en a pas besoin vu sa belle taille) avec ses déclarations délirantes sur sa défense du wokisme (le mot à la mode) et sa « micro-agression » qu’elle ressentait lorsqu’elle passait devant la statue de Colbert, devant l’Assemblée nationale et dans la salle du même nom au Palais Bourbon. C’est ce qu’on appelle avoir de sacrées pudeurs de…belle gazelle ! Longtemps après sa période de gloire (éphémère) gouvernementale.

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