Une nouvelle vague épidémique de prénoms: le grand retour des (Z) Eric !

Encore une histoire de prénoms. Pas vraiment à consonnance nord-africaine ou africaine, comme les aime Monsieur Z ! Un prénom bien de chez nous revient au triple galop de la mode. C’est la nouvelle vague épidémique. Eric par ci, Eric par là. Son heure de gloire, Eric le niçois très droit dans ses bottes, l’a connue hier. Dimanche devant une foule de plusieurs milliers de personnes réunies à Villepinte, un autre la connaîtra probablement. Qu’il en profite, cela ne va pas forcément durer. Mais quel retour vers le passé. Surtout au niveau des registres d’état-civil. Et ce n’est pas tout, un autre prénom refait son apparition: Valérie. C’était un autre siècle. Je n’attends plus avec la plus grande impatience que le retour, et ils ne sont pas choisis au hasard les prénoms de ma génération. Vive la « Valériemania ». En attendant que les parents nouveaux ne plébiscitent le come-back de nos chers Michel, François, Xavier, Alain, Daniel, portés disparus et surtout nos plus chères encore, Catherine, Brigitte, Françoise, Stéphanie et Nathalie. Cinq partout. Pour respecter bien sûr la parité. On ne rigole plus avec le sujet.

Encore que pour la présidentielle, notre Emmanuel, (à une époque où le…petit Robert, encore un prénom, accueille le « iel ») qui peut se transformer au féminin va être cerné par toutes ces femmes à juste titre ambitieuses: Marine, Valérie et Anne, pour ne parler que des principales. Les « mâles affreusement dominants » (de moins en moins) vont en bouffer (une expression-tacle de V.P à l’encontre de M.L.P qui s’était moquée du quatre-quarts de la division du parti LR) de cette perspective pendant encore quatre mois. Celle de voir une première représentante du beau sexe enfin accéder à l’Elysée. « Le moment est venu de porter une femme à la présidence ». Ainsi parlait non pas Zarasthoustra, mais celle qui demain portera les couleurs républicaines à l’élection suprême.

Physiquement parlant il n’y a pas photo (c’est évidemment de la provocation à caractère scandaleusement sexiste). A propos de photo ou belle image, il n’a échappé à personne qu’il manquait tout de même au Q.G de Valérie un échalas portant beau venu de Bruxelles et de sa montagne savoyarde. Il n’avait pas trop la frite, le Michel. Et pas davantage…l’abondance, fromage de son terroir préféré. Au niveau des voix même s’il n’a pas démérité. Pas très beau perdant néanmoins. Contrairement à notre ch’ti, Xavier, qui, très vite, a offert sportivement ses services à Valérie. Beau joueur le Xavier qui pourtant devait avoir les boules. Ca sentait le sapin de circonstance en cette période. Son rêve et destin national se sont brisés. Lui reste toujours la possibilité d’une accession à Matignon dans l’hypothèse d’une victoire de Valérie. Ca devrait suffire à l’encourager à « mouiller le maillot » sans trop d’états d’âme d’ici à avril.

Elle était finalement « rigolote » cette image de la famille républicaine . Toutes proportions gardées (elle ne restera tout de même pas dans l’histoire) cette posture m’a fait un peu penser…de très loin toutefois je reconnais, à l’historique cliché de Yalta avec Staline, Roosevelt et Churchill. Sans le général de Gaulle. N’allez tout de même pas croire que j’ose comparer l’ancien négociateur du Brexit et commissaire européen au général. Si ce n’est peut-être au niveau de la taille.

Je ne doute pas un seul instant que le petit Eric posera néanmoins avec le grand Michel au lendemain ou surlendemain de la victoire de la capitaine de l’équipe de France républicaine, qui, tout aussi sûrement, va se mettre avec ses supporters à rêver à l’impossible « remontada ». Plébiscitée par le peuple républicain, la présidente du royaume francilien, devra en effet non plus convaincre les 120.000 LR (divisés en un quatre-quarts breton au beurre salé au premier tour de cette primaire fermée) mais bien les électeurs de notre cher pays. La marche devrait se révéler plus haute à gravir. Et il ne lui suffira pas d’affirmer que « le moment est venu d’élire une femme » et qu’elle est la mieux placée à droite pour battre Emmanuel Macron. C’est curieux, l’autre finaliste inattendu, Eric Ciotti, pense comme sa rivale. Mais évidemment à son avantage. Ce qui est bien normal. Encore une insolente provocation de ma part…de gâteau ! Celui de demain devrait ressembler davantage à un « gros tiers, trois plus petits tiers ». Normal avec une nouvelle recette. Bon appétit…À déguster sans modération.

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