« C’est que de l’amour » !

« C’est que de l’amour ». Et ce n’est pas là une formule tellement brocardée que l’on doit à Patrick Sébastien, le célèbre homme de télé qui faisait aussi tourner les serviettes et les sardines dans leurs boîtes dans ses émissions à succès. A propos de la petite lucarne et de ses plus belles paillettes vous ne trouvez pas étrange que ça soit, comme par hasard, la reine de beauté représentant l’Ile-de-France qui ait été couronnée Miss-France ! Joli prénom que celui de Diane. Une simple coïncidence fortuite ? Ne faisant pas partie des affreux complotistes, je me garderai bien d’oser imaginer que ce résultat augure peut-être celui d’un autre résultat électoral, prévu en avril prochain pour le titre suprême de chef de l’Etat. Au masculin ou au féminin. C’est vous qui voyez…

Mais quelle magnifique journée encore que ce samedi où précisément la présidente francilienne réunissait à la Mutualité les cadres de son parti. Un format préféré finalement au grand meeting populaire prévu initialement dans une grande salle parisienne. Mais Covid oblige le parti LR avait préféré faire plus petit. Pour respecter davantage les consignes de sécurité. A la Mutualité. Des fois aussi que l’on fasse éventuellement des comparaisons peu flatteuses avec l’audience de Monsieur Z dans le 9.3 dimanche dernier ! Mais que la fête fût belle néanmoins. Ils et elles étaient (presque) tous là. Comme aux plus beaux jours de l’ancien RPR ou de l’UMP. Sauf erreur de ma part, mais peut-être se trouvait-il confiné au fond de la classe, ou que son pass-sanitaire n’était pas à jour, je n’ai pas aperçu la haute silhouette de…l’ancien président, Laurent Wauquier. Mais il y avait bien Rachida Dati. Bien visible en première ligne. Et c’est bien là l’essentiel. Tout comme ses quatre mousquetaires défaits de la primaire républicaine. Que de l’amour encore. Valérie faisant applaudir ses fidèles hommes d’épée, les uns après les autres. « Une pour tous, tous pour une ». Tel est le nouveau slogan de Valérie qui contrairement à son prédécesseur, François Fillon, se montre beaucoup plus habile dans cet « entre soi » républicain. Une véritable pro bien « cornaquée » par son directeur de campagne, Patrick Stefanini, désormais secondé par l’ancienne directrice, toujours de campagne, du niçois Eric Ciotti. Monsieur 40 %. Que de l’amour…Pas comme l’ancien collaborateur sarthois de Nicolas Sarkozy à Matignon, qui aussitôt élu à la primaire de fin 2016, avait « planté » (sans le bâton) les perdants et surtout sa famille politique en disparaissant sans laisser d’adresse en préférant les pistes de ski pour s’octroyer quelques jours de vacances bien méritées.

Vous imaginez François Fillon faire applaudir en tribune Alain Juppé, Bruno Le Maire et son ancien patron, Nicolas Sarkozy. Le prédécesseur d’Emmanuel Macron, (c’est fou ce que les deux hommes ont gommé la parenthèse Hollandaise) pressé par les médias d’apporter son soutien officiel à son ancienne ministre, prend tout son temps. Celui du service minimum. « Je suis un ancien président de la République, a-t-il déclaré hier. « J’ai un devoir de réserve. Je me prononcerai lorsque le moment sera venu ». De toute évidence pas avant la déclaration officielle de son « successeur » qu’il apprécie sur bien des points, et même au-delà de cette entrée en campagne. Qui va piano va sano. Ca dépendra aussi peut-être un peu de la tournure des événements (pas sûr qu’une image drop droitière de la candidate surfant sur le programme libéral de son ex-Premier ministre lui plaise tant que ça) et des enquêtes d’opinions…

A propos de musique, comment ne pas féliciter pour l’originalité du geste, un air de violon, entendu pendant le meeting beaucoup plus intimiste ce même après-midi de Yannick Jadot sur ses terres d’origine à Laon. Qui se prononce comme « lent », un adjectif bien trouvé pour caractériser le début de campagne du « géant vert ». Et pourtant le diésel ne fait pas partie des carburants préférés des écolos.

Et en fin d’après-midi, ces retrouvailles pleines aussi d’amour aussi entre deux vieux copains, dans un hall d’aérogare à Roissy-Charles de Gaulle. Entre « Rico » (Zemmour) et « Phiphi » (de Villiers). On les croyait pourtant un peu fâchés. Mais quelle superbe mise en scène. Que d’embrassades et d’effusions sans barrière. Un si beau couple surveillé du coin de l’oeil par la communicante de Monsieur Z. Bras dessus, bas dessous. en partance pour Erevan, capitale de l’Arménie, où le vendéen fondateur du Puy du Fou divorcé d’avec « Manu » de l’Elysée et l’ancien journaliste, vont défendre les chrétiens d’Orient, comme l’avait fait François Fillon, et dans quelques jours Valérie Pécresse, peut-être accompagnée de l’ancienne députée devenue entre temps sénatrice, la marseillaise Valérie Boyer, l’une des « flingueuses » les plus (a-droite) avec son pote Eric Ciotti. Ca fait tellement d’années que l’une des plus fines gâchettes anti-Macron, avocate du peuple martyr des arméniens (une très forte communauté dans la seconde ville de France) principalement des chrétiens, rêve d’un petit poste ministériel. Elle ferait assurément un beau couple avec « Rico » place Beauvau. Les successeurs des deux P.P de Jacques Chirac, Pasqua-Pandraud ! C’est que de l’amour…

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